Michel Provins

Michel Provins est le nom de plume d'Anne Gabriel François Camille Lagros de Langeron[1], écrivain français né le à Nogent-sur-Seine et mort le à Paris 16e.

Pour les articles homonymes, voir Provins (homonymie) et Langeron.

Biographie

Homme de finances

Gabriel Lagros de Langeron, issu d'une famille bourgeoise, est le fils de Charles Antoine Ernest Lagros de Langeron[2], propriétaire, sous-préfet de 1853 à 1870, chevalier de la Légion d’honneur, et Gabrielle Louise Adèle Chabrelie. Il entama de solides études de droit et devint avocat à la Cour d'appel de Paris. Il épouse à Paris (8e) le Céline Marguerite Marie Renaud, fille de Félix Renaud (1832-1907), alors procureur général de la Cour des comptes dont il deviendra le premier président, ancien député de Saône-et-Loire (1871 à 1876), ancien maire (1870) de Châlons-sur-Saône, ancien préfet (1876-1880), commandeur de la Légion d’honneur. Les deux sœurs de sa femme épousèrent l'une le préfet Henri Duréault (1858-1942) et l'autre le général de brigade Camille Cousin (1852-1907), tous deux commandeurs de la Légion d’honneur.

Après son mariage il devient chef-adjoint du Parquet à la Cour des comptes (1892-1898), puis quitte cette institution pour les fonctions de receveur-percepteur de la Seine (1901-1919) et administra plusieurs sociétés importantes. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1906, il fut promu officier en 1927[3]. Il effectua son service militaire dans l'infanterie et fut dans la réserve capitaine dans un régiment territorial d'infanterie.

Homme de lettres

Il écrivit plusieurs dizaines d'histoires et de nouvelles dans les années 1890 jusqu'au début des années 1910. Il commença tôt une carrière de journaliste, écrivain dans de grands journaux comme Le Figaro ou au Journal, etc., mais écrivit surtout pour l'Illustration (à partir de 1894). Il est l'auteur de quelques pièces de théâtre. Il fut membre du Comité de la Société des gens de lettres et professeur d'économie à l'Association philotechnique. Lorsqu'il arrêta d'écrire des nouvelles au milieu des années 1910, il s'adonna entièrement à sa passion pour l'économie notamment à la tête de la partie économique de l'Illustration appelée L'Illustration économique et financière.

Œuvres littéraires

Histoires et nouvelles, romans, divers

  • La Femme d'aujourd'hui
  • Les Lendemains d'aujourd'hui, éd. Paul Ollendorff, 1899.
  • Les Fées d'amour et de guerre
  • Les Passionnettes, éd. Paul Ollendorff, 1901.
  • L'Histoire d'un ménage
  • Heures conjugales, éd. Paul Ollendorff, 1902.
  • Tendresses futiles
  • Dialogue d'amour
  • Du désir au fruit défendu
  • L'Inconsolable
  • L'Arbitre
  • Le Piment
  • Jasmin
  • Le Fond secret
  • Le Fils unique
  • Les sept cordes de la lyre
  • Le cœur double - Le grain de sel, éd. Charpentier et Fasquelle, 1908.
  • Comment elles nous prennent, éd. Charpentier et Fasquelle, 1904.
  • Les illusions, éd. Charpentier et Fasquelle, 1906.
  • Celles qu'on brûle, celles qu'on envoie
  • Le Clos de Vougeot et son château, son histoire, sa vigne, son avenir, éd. Victor-Havard, 1896.

Théâtre

  • Incompatibilité d'humeur
  • Les Dégénérés
  • Le Vertige
  • Un Roman de théâtre

Article connexe

Références

  1. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr (consulté le ).
  2. collectif, Le personnel de l'Administration préfectorale (1800-1880), Paris, Centre historique des archives nationales, , 1159 p., page 421
  3. Son dossier de Légion d'honneur, qui comporte nombre de renseignements biographiques utilisés ici, est contenu aux Archives nationales sous la cote LH/1443/34.

Liens externes

  • Portail de la littérature française
  • Portail de l’édition
  • Portail du théâtre
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.