Michel Moreau-Grandmaison

Michel Moreau-Grandmaison, né à Nantes le , mort guillotiné à Paris le , est un révolutionnaire français.

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Biographie

Né à Nantes le et baptisé le lendemain à Sainte-Croix[1], Michel Moreau-Grandmaison est le fils de Michel Moreau de Grandmaison, un maître d'armes originaire de Laval dans la province du Maine, installé à Nantes en 1750. Il succède à son père (brevet du roi du [2]), tenant une salle d'armes en face de la Bourse, à Nantes[3]. Marié, il est père de trois enfants[1].

Engagé dans le mouvement révolutionnaire, il est nommé au Comité révolutionnaire de Nantes et prend part aux noyades de prisonniers. Jugé par le tribunal révolutionnaire du 25 vendémiaire (16 octobre) au 26 frimaire an III () avec Jean-Baptiste Carrier, pendant la réaction thermidorienne, il est condamné à mort et exécuté en même temps que lui[4].

Notes et références

  1. Roger Naux, 1793-1794: deux terroristes nantais, Cid, 1979, 170 pages, p. 34.
  2. Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, 1922, vol. 61, p. XL.
  3. Jacques Puiroux, Vendée... terre brûlée: an II (1793-1794), Éditions les 2 encres, 2004, 250 pages, p. 219 (ISBN 2912975697).
  4. Louis David, Léo Domenget, Fouquier-Tinville et le Tribunal révolutionnaire, BiblioBazaar, LLC, 2008, 428 pages, p. 294-344 (ISBN 055942132X).
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