Michel Legrand (militaire)

Michel Legrand, né le à Villerville et mort le à l'hôpital Grall de Saïgon, est un résistant français, compagnon de la Libération.

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Biographie

Il s'engage à 18 ans au 8e régiment de cuirassiers, avant de partir pour Brazzaville (Congo) comme caporal-chef.

Bien campé dans son personnage athlétique, il force l'estime et l'admiration de tous au sein du bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Afrique équatoriale française (AEF).

Il rallie les Forces Françaises Libres avec le bataillon de marche du Tchad en 1940. Il participe aux opérations de l'AEF (Gabon) et de Syrie en 1941.

Après sa brillante conduite, il est désigné pour suivre les cours du Centre d'Instruction des élèves-aspirants de Damas en 1942.

Il est nommé aspirant et rejoint le détachement parachutiste de l'infanterie de l'air.

L'entraînement parachutiste n'est pas encore terminé qu'il participe à des actions de destructions d'avions en Libye. Le , il est nommé sous-lieutenant.

En 1943, il rejoint la Grande-Bretagne après un raid téméraire jusqu'en Tunisie.

Dans la nuit du 7 au , le stick de Michel LEGRAND est parachuté près de Merdrignac (Ille-et-Vilaine) pour saboter les voies de communications et former des groupes de Résistants.

Puis les combats en Ardennes belges et en Hollande lui permettront encore de se distinguer.

Il est nommé lieutenant le .

A la fin de la guerre, il rejoint le 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes à Tarbes.

Il sera des premiers à s'inscrire volontaire sur les listes des départs pour l'Extrême-Orient.

Il effectuera trois séjours en Indochine, entrecoupé de deux passages à la 1re Demi-Brigade coloniale de commandos parachutistes comme instructeur.

En 1946, comme chef de section de jeep blindées à la Demi-Brigade de parachutistes SAS (Special Air Service), il est nommé capitaine à titre exceptionnel.

En 1950, il est commandant d'unité au Centre d'Instruction des TAP (Troupes Aéroportées) d'Indochine.

En 1954, il est affecté à la Base divisionnaire aéroportée à la tête de la 1re compagnie de commandos laotiens.

Postérité

Il est inhumé au cimetière de Bagneux. En , un hommage lui est rendu par l'École militaire interarmes, qui donne son nom à sa 27e promotion[1].

Notes et références

Liens externes

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