Michel Bernanos

Michel Bernanos, né le à Fressin et mort le dans la forêt de Fontainebleau, est un poète et écrivain français, auteur notamment de romans fantastiques. Fils de Georges Bernanos, il utilisa également les noms de plume Michel Talbert et Michel Drowin, pour se détacher d'un nom de famille trop connu.

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On lui doit notamment un cycle fantastique et initiatique inspiré par deux séjours au Brésil entre 1938 et 1948, centré autour du roman La Montagne morte de la vie (1967).

La plupart de ses œuvres sont parues à titre posthume.

Biographie

Il passe la Seconde Guerre mondiale à Londres.

Il dirige une entreprise de tourisme qu'il abandonne au début des années 1960 pour se consacrer à la littérature. En 1963, il publie une nouvelle dans "Les cahiers de la saison" intitulée "La Parole donnée". En , son premier roman : "Murmure des dieux" qui a pour cadre la forêt amazonienne est publié.

De santé fragile, ayant fait une dépression nerveuse, son corps est retrouvé par des enfants dans la forêt de Fontainebleau près d'Avon, en bordure de la route d'Amélie, gisant au pied d'un arbre depuis plusieurs jours[1].

Œuvre

  • Le cycle de La Montagne morte de la vie (Fleuve noir, 1996) qui comprend :
  1. Le Murmure des Dieux (L'Arbre Vengeur, 2021)
  2. L'Envers de l'éperon (L'Arbre Vengeur, 2018)
  3. La Montagne morte de la vie (L'Arbre Vengeur, 2017)
  4. Ils ont déchiré son image (L'Arbre Vengeur, 2017)
  • La Forêt complice (Le Castor astral), qui contient 3 contes fantastiques.
  • Les Nuits de Rochemaure, Fleuve noir coll. « Angoisse » no 100 (1963)
  • La Grande Bauche, Fleuve noir, coll. « Angoisse » no 102 (1963)
  • La mort veille, Fleuve noir, coll. « Angoisse » no 108 (1964)
  • La Neige qui tue, Librairie bleue coll. « Le Dé noir » (1985)
  • On lui a fait mal Fleuve noir (1996), 6 nouvelles :
  1. Le Cri des oiseaux
  2. La Forêt complice
  3. La Parole donnée
  4. La Prière à l'étoile
  5. La Tempête
  6. Le Passage

Traduction en anglais

  • The other side of the mountain, traduit par Elaine P. Halperin, Boston, Houghton Mifflin, 1968.

La Montagne morte de la vie

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Récit écrit en 1963 à Gentilly. Court, il se divise néanmoins en deux parties distinctes. La première partie ressemble dans ses débuts à un roman maritime. Un garçon de 18 ans embarque sur un navire, où il est d'abord tyrannisé par les autres membres de l'équipage, puis pris sous l'aile du cuisinier, Toine. Le bateau se trouve ensuite bloqué au niveau de l'équateur pendant des semaines, et s'ensuivent des scènes effroyables. Le galion finit par sombrer dans une tempête, laissant le protagoniste et son ami Toine seuls à la dérive dans la mer. Commence alors la seconde partie, qui s'imprègne beaucoup plus de fantastique. Les deux personnages principaux s'échouent sur une île des plus mystérieuses, où la couleur prédominante semble être le rouge. Il s'agira alors d'atteindre, malgré toutes les embûches parsemées dans ces lieux inconnus qui respirent la mort, l'autre côté de la montagne qui s'étend au loin, seul espoir éventuel de survie pour un humain.

Michel Bernanos laisse transparaître dans son texte une vision de la nature humaine, du monde et de la mort originale et angoissée, mais aussi empreinte d'une rare beauté dans l'expression de son témoignage halluciné.[Interprétation personnelle ?]

Bibliographie

  • Salsa Bertin, Michel Bernanos, l’insurgé, Éditions de Paris, 2005

Notes et références

  1. l'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 3 août 1964 : "Michel Bernanos meurt d'une crise cardiaque en forêt de Fontainebleau"

Voir aussi

Liens externes

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