Meyrignac-l'Église

Meyrignac-l'Église (Mairinhac la Gleisa en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Meyrignac-l'Église

La mairie de Meyrignac-l'Église.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes de Ventadour - Égletons - Monédières
Maire
Mandat
Jean-François Menuet
2020-2026
Code postal 19800
Code commune 19137
Démographie
Population
municipale
63 hab. (2018 )
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 06″ nord, 1° 51′ 09″ est
Altitude Min. 430 m
Max. 813 m
Superficie 10,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Tulle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naves
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Meyrignac-l'Église
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Meyrignac-l'Église
Géolocalisation sur la carte : France
Meyrignac-l'Église
Géolocalisation sur la carte : France
Meyrignac-l'Église

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Meyrignac-l'Église
    Saint-Augustin
    Orliac-de-Bar Sarran
    Corrèze

    Commune arrosée par les Rivières, nom de la branche mère de la Menaude.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 378 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naves », sur la commune de Naves, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 236,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Meyrignac-l'Église est une commune rurale[Note 4],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), prairies (21,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), eaux continentales[Note 6] (2,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes de la localité sont: in Matriniaco mansum 885[20],[21], ecclesiam de Meyrinac 1105[22], cappellanus de Meyrinhac V. 1315[23], Meyrignac l'Église v. 1757 (pour la distinguer du village appelé de son côté Meyrignac-de-Bar)[24],[25], Meyrignac-la-Montagne [26].

    Selon E. Nègre l'étymologie de la localité correspondrait à un nom de personne romain Matrinus + suffixe -acum[25]. M. Prodel partage ce point de vue et ajoute "l'origine de ces patronymes est celle du thème des déesses Mères, en particulier celles des sources et des rivières, les mères nourricières"[21].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2018). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Le Antoine Vialle, curé du bourg, malade dans son lit, fait son testament et demande à être enterré dans son église. Il charge son héritier, Léonard Vialle son neveu, de remettre la somme de 5 livres à son successeur (cf la quittance du curé Besse du ).

    L'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte en Limousin disposait des revenus du membre de Meyrignac-l'Église, qui étaient affermés au curé pour vingt-deux livres; il consistaient en dîmes des grains et des agneaux levées sur une partie du bourg de Meyrignac et du village de Vialle[27].

    Pendant la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune prend le nom de Meyrignac-la-Montagne.

    Héraldique

    Blason
    D'argent à un arbre de sinople sur une terrasse isolée de même, un lion de gueules passant devant le fût de l'arbre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1805 1813 Martial Breuil    
    avant 1856  ? Jean-Elisabeth Clément de Salaignac   Médecin, conseiller général du canton de Corrèze (1848-1858)
    décédé en fonctions
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1957 mars 1977 Henri Lafarge    
    mars 1977 mars 2001 Jean-Claude Imbert    
    mars 2001 En cours Jean-François Menuet [28]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Agriculteur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2018, la commune comptait 63 habitants[Note 7], en augmentation de 6,78 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333273258312312318317344346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    31628630529727727280270278
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    278264246198196183183150130
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1159581594046545063
    2018 - - - - - - - -
    63--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cinéma

    Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :

    Lieux et monuments

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2018). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    L'église Sainte-Anne de Meyrignac-l'Église.
    • L'église paroissiale Sainte-Anne, époque romane et gothique.
    • L'étang de Meyrignac sur une superficie de 17 ha.
    • Les différents hameaux : Agnoux, le Coustal, l'Étang, la Vialleneuve, le Cey-Neuf, la Pépinière, la Vialle, la Roubeyrotte, Miers, Salagnac, les Bories.

    Personnalités liées à la commune

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2018). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Georges Lafarge, médecin, conseiller général, maire de Meyrignac-l'Église, « physiocrate du XXe siècle », auteur de livres sur les progrès à faire dans les domaines de la santé, de l'agriculture ou des énergies, créateur de la première (micro)centrale hydroélectrique de Corrèze en 1920 (récemment remise en service), et promoteur de l'électrification du département dans les années 1920. Il prévoyait l'utilisation généralisée de la force électrique, dans les logements, l'artisanat, l'industrie ou même l'agriculture (tracteurs reliés à des câbles en bord de pré). Situé au Centre-Droit et bien que très populaire dans son canton, il échoua à être député contre la Gauche du Front Populaire. Zélateur du tourisme (on lui doit la table d'orientation des Monédières), il est demeuré une figure emblématique du "grand homme" local dans le souvenir des anciens Corréziens jusqu'à aujourd'hui.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Naves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Meyrignac-l'Église et Naves », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Naves - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Meyrignac-l'Église et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. DELOCHE (Maximin) Cartulaire de l'abbaye de Beaulieu (1859), p. 100.
    21. PRODEL (Michel) Contribution à la toponymie de la Corrèze (2020), p. 385.
    22. CHAMPEVAL (J.-B.) Cartulaire de l'abbaye de Tulle. Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze (1887), t.9, p. 432.
    23. FONT-REAULX (Jacques de) Pouillés de la province de Bourges, Paris, (1961-1962),p.p. 494C.
    24. IGN, plan de Cassini, vers 1757.
    25. NEGRE (E) Toponymie générale de la France (1990), t.1, p. 473.
    26. PLANTADIS (Joannès) Les noms Révolutionnaires des communes du Limousin. Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1898), p. 329.
    27. VAYSSIERE (Augustin) L'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte en Limousin (1976), p. 86.
    28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail de la Corrèze
    • Portail de l’Occitanie
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.