Meillers

Meillers est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Meillers

Le porche de l'église Saint-Julien.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Bourbonnais
Maire
Mandat
Jean-Marie Pagliaï
2020-2026
Code postal 03210
Code commune 03170
Démographie
Gentilé Meillerois, Meilleroises [1]
Population
municipale
134 hab. (2018 )
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 28″ nord, 3° 05′ 37″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 426 m
Superficie 23,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Moulins
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Souvigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Meillers
Géolocalisation sur la carte : Allier
Meillers
Géolocalisation sur la carte : France
Meillers
Géolocalisation sur la carte : France
Meillers

    Géographie

    Localisation

    Cinq communes sont limitrophes de Meillers[2] :

    Transports

    Le territoire communal est traversé par les routes départementales 11 (reliant Cosne-d'Allier à la D 945 au sud-ouest de Souvigny), 18 (vers Noyant-d'Allier et Ygrande), 58 (vers Autry-Issards), 73 (prolongement de la D 11 vers Souvigny), 106 (vers Bourbon-l'Archambault et Tronget) et 293 (vers Saint-Menoux)[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Meillers est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), terres arables (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire et Patrimoine

    • Église Saint-Julien, joyau de l'art roman, avec son clocher de type barlong et son portail sculpté. Le chapiteau des animaux musiciens est inspiré de l'antique fabuliste Phèdre. Le tympan se compose des apôtres sous des arcades et d'un christ en gloire. L'église fait partie des nombreuses églises romanes du pays de Souvigny.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Guy De Durat    
    En cours
    (au )
    Jean-Marie Pagliaï[10] DVD Retraité
    Réélu en 2014, puis le [11]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2018, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en diminution de 10,67 % par rapport à 2013 (Allier : −1,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    562472530456450459425422463
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    443443457507539532492443441
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    440472439373366353346326346
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    351309240225173169160159150
    2017 2018 - - - - - - -
    136134-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    À l'origine, la nef avait une couverture en charpente. Dans le 2e quart du XIIe siècle ont été ajoutés le portail sculpté sur la façade, le clocher et la voûte de la nef. La nécessité d'assurer la poussée de la voûte a entraîné la construction de contreforts. Le tympan représente le Christ et les apôtres. L'église est célèbre grâce à son chapiteau des animaux musiciens se trouvant à droite du portail.
    La chapelle seigneuriale de Pravier de deux travées a été construite en 1491 contre le flanc nord de l'église par Jacques de Lorme et Isabeau Fradel, son épouse. Les baies sont alors agrandies.
    Une pièce est ajoutée à l'est de la chapelle de Pravier à une date inconnue. La foudre tombe sur le clocher en 1842 nécessitant sa restauration entre 1843 et 1846 par Esmonnot. L'abside est restaurée entre 1859 et 1862. Les toitures et les charpentes sont restaurées en 1872 par Moreau. En 1880, la sacristie est démolie. Elle est remplacée par une chapelle sur le flanc sud de l'église.
    On peut voir dans la chapelle de Pravier une statue en bois de la Vierge, peut-être la plus ancienne du Bourbonnais.
    On trouve dans le bas-côté sud une autre Vierge. Elle est en pierre et date de 1687. Elle a été sculptée par Étienne Vigier dont le frère, Philibert, avait sculpté la colonnade des sources du jardin du château de Versailles.
    L'église a été classée Monument historique par liste en 1846[16],[17],[18].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/allier-03
    2. Carte de Meillers sur Géoportail.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents de communautés de l'Allier, (consulté le ).
    11. « Jean-Marie Pagliai, réélu maire de Meillers (Allier) », La Montagne, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Église Saint-Julien », notice no PA00093157, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. « Inventaire général : église priorale et paroissiale Saint-Julien du prieuré de Meillers, à présent église paroissiale », notice no IA03000096, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. « Inventaire général : chapelle seigneuriale de Pravier », notice no IA03000097, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. « Château de La Salle », notice no PA03000009, base Mérimée, ministère français de la Culture
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