Maya Graf

Maya Graf, née le à Sissach, est une agricultrice et une femme politique suisse, membre des Verts.

Maya Graf

Portrait officiel, 2020.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
(1 an, 9 mois et 11 jours)
Élection
Législature 51e (2019-2023)
Prédécesseur Claude Janiak
Conseillère nationale

(18 ans, 5 mois et 28 jours)
Législature 46e, 47e, 48e, 49e, 50e et 51e
Prédécesseur Ruth Gonseth
Successeur Florence Brenzikofer
Présidente du Conseil national

(11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Hansjörg Walter
Successeur Ruedi Lustenberger
Présidente du groupe des Verts
à l'Assemblée fédérale

(1 an, 6 mois et 27 jours)
Législature 48e (2007-2011)
Prédécesseur Therese Frösch
Successeur Antonio Hodgers
Députée au Grand Conseil du Canton de Bâle-Campagne

(5 ans et 10 mois)
Législature 1995-1999
1999-2003
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sissach (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Les Verts
Profession Agricultrice
Femme politique

Biographie

Maya Graf est élue au législatif communal de Sissach en 1988 et y reste jusqu'en 1995. Cette année-là, elle est élue au Grand Conseil du canton de Bâle-Campagne, où elle siège jusqu'en 2001.

En 2001, elle accéda au Conseil national à la suite de la démission de la députée verte en place. Elle est réélue en 2003, en 2007 et en 2011.

En 2003, elle est l'une des protagonistes du documentaire Le génie helvétique de Jean-Stéphane Bron qui montre les coulisses du débat sur les organismes génétiquement modifiés au Parlement fédéral.

Maya Graf exerce différentes fonctions associatives : elle est notamment présidente du Groupe de travail suisse sur le génie génétique (Schweizerische Arbeitsgruppe Gentechnologie, SAG) et vice-présidente du Comité d'action du nord-ouest de la Suisse contre les centrales nucléaires (Nordwestschweizerischen Aktionskomitees gegen Atomkraftwerke).

En 2012, elle accède à la présidence du Conseil national et devient le premier membre Vert élu à ce poste.

Lors des élections fédérales de 2019, elle est élue au second tour au Conseil des Etats.

Activité parlementaire

Nanotechnologies

En 2006, elle va déposer une motion parlementaire réclamant une loi sur les nanotechnologies, dont les éléments non-contraignants sont acceptés, mais pas la demande visant à faire établir par le Conseil fédéral une réglementation et une définition de la nanotechnologie et des domaines d'application. La même année, elle dépose une seconde motion demandant au Conseil Fédéral de mettre sur pied un programme national de recherche sur l'utilité et les risques des nanoparticules synthétiques et sur les applications de la nanotechnologie, dont les chambres fédérales recommanderont le rejet sans débat. En 2008, elle dépose une troisième motion demandant que le Conseil fédéral règlemente, selon le principe de précaution, le domaine de la nanotechnologie et introduise une déclaration obligatoire sur les emballages des produits contenant des nanoparticules, afin que les consommateurs puissent choisir librement ces produits[1].

Notes et références

  1. Horizons et débats, 2 février 2009, no 4, Pourquoi la Confédération refuse-t-elle toujours de réglementer la nanotechnologie?, par ra, p. 4

Annexes

Liens externes

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