Maxime Germain

Maxime Germain (1881-1953) est un général d'armée français[1].

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Biographie

Maxime Jean Vincent Germain, après des études à l'École polytechnique (promotion 1901), poursuit une partie de sa carrière dans les troupes coloniales, notamment en Syrie et en Indochine[2].

En 1934, il appartient au cabinet de Philippe Pétain, alors ministre de la guerre[2].

Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1921, il est nommé en 1939 à la tête de la 1re division d'infanterie coloniale[1] puis il est promu commandeur en 1940 après avoir commandé le 25e corps d'armée[3]. Envoyé en Côte française des Somalis par le gouvernement de Vichy pour empêcher la colonie de se rallier à la France libre, il y reste peu de temps, suspecté de tiédeur à l'égard de la Collaboration[2]. Après avoir commandé la 7e division, puis la 15e division, il devient en 1941 inspecteur des troupes coloniales et est mis à la retraite en 1942. Le , il est arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne, d'où il est de retour le [1].

Il est le père d'Hubert Germain, résistant et homme politique, compagnon de la Libération.

Distinction

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Biograhy of General Maxime-Jean-Vincent Germain », sur generals.dk The Generals of WWII (consulté le )
  2. Authion, « Nos derniers Compagnons - Hubert Germain, portrait et paroles sensibles... », sur Division française libre,
  3. Extrait de son dossier de membre de la Légion d'honneur
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