Max Sillig

Max Sillig (né le à La Tour-de-Peilz, mort le à Lausanne) est un joueur professionnel et fonctionnaire suisse de hockey sur glace.

Max Sillig
Max Sillig aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers.
Surnom(s) Père Hockey[1]
Nationalité Suisse
Naissance ,
La Tour-de-Peilz, Suisse
Décès ,
Lausanne, Suisse
Joueur décédé
Position Attaquant
A joué pour Championnat de Suisse
HC Bellerive Vevey
HC Les Avants
Leysin Sporting Club
CP Lausanne
Carrière amat. 1904[2]-1924[2]
Poste
Titre Président de la Ligue Internationale de hockey sur glace
Activité 1920-1922

Carrière

Max Sillig apprend à jouer au hockey sur glace pendant ses études à l'université d'Oxford dans les années 1890[3]. Il commence à jouer en 1904 avec le club de l'Institut Sillig[4], qui devient plus tard le Hockey Club Bellerive Vevey, et reste dans ce club jusqu'en 1924, bien qu'il fait de brefs séjours avec le Hockey Club Les Avants (1906-1908), Leysin Sporting Club (1907-1908) et Club des patineurs de Lausanne (1908-1909)[3].

Bellerive Vevey remporte le championnat international de Suisse en 1918[5], le championnat national en 1919[6] et 1920[7].

Max Sillig est le joueur-entraîneur de l'équipe de Suisse aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers[3] ; il est le joueur le plus âgé du tournoi. Il participe aux matchs au quart de finale contre les États-Unis[8] puis contre la Suède lors de la troisième phase pour la médaille de bronze[9]. Il restera l'entraîneur jusqu'aux Jeux olympiques de 1924 à Chamonix[10].

Il était présent auparavant au sein de l'équipe nationale aux championnats d'Europe en 1910 et 1911[3]'[11] puis aux championnats de la LIHG 1912 et 1913[3].

Max Sillig est le co-fondateur de la fédération suisse de hockey sur glace et en est le président[3]. Il devient président de la Ligue Internationale de hockey sur glace (LIHG) de 1920 à 1922 par intérim[12], après avoir été vice-président en 1912-1913[3]. Après son départ, il reste le représentant de la Suisse dans l'institution[13].

Par ailleurs, Max Sillig est le directeur d'une école privée à Vevey, l'Institut Sillig, succédant à son oncle Édouard et à son père Oscar à ce poste[3] et le dirige jusqu'à sa fermeture au début de la Seconde Guerre mondiale[1].

Notes et références

  1. « Max Sillig », sur Les descendants de Frédéric Édouard Sillig (consulté le )
  2. (en) « Max Sillig », sur internationalhockey.fandom.com (consulté le )
  3. (en) « Max Sillig », sur Olympedia (consulté le )
  4. (en) « Caux », Barnett's continental weekly, , p. 4 (lire en ligne)
  5. (en) « Championnat de Suisse 1917/18 » (consulté le )
  6. (en) « Championnat de Suisse 1918/19 » (consulté le )
  7. (en) « Championnat de Suisse 1919/20 » (consulté le )
  8. Marc Branchu, « États-Unis - Suisse (24 avril 1920) », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  9. Marc Branchu, « Suède - Suisse (28 avril 1920) », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  10. « Échos préolympiques », Sports de neige et de glace, vol. 1, no 12, , p. 99 (lire en ligne)
  11. (en) « Max Sillig », sur eliteprospects.com (consulté le )
  12. (en) « 1914-1933 », sur LIHG (consulté le )
  13. « Le 11e Congrès de la Ligue internationale de hockey sur glace », Sports de neige et de glace, vol. 2, no 17, , p. 151 (lire en ligne)

Liens externes

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