Mathilde Kschessinska

Mathilde Kschessinska (en russe : Матильда Феликсовна Кшесинская, Matilda Feliksovna Kchessinskaïa ; en polonais : Matylda Krzesińska) est une danseuse polonaise qui vivait en Russie, provenant de la famille noble polonaise de Krzesinski, née à Ligovo, près de Peterhof le et morte à Paris le [1].

Mathilde Kschessinska
Mathilde Kschessinska dans
Raymonda (vers 1900)
Nom de naissance Matilda Felixovna Kchessinskaïa
Naissance
Ligovo (Empire russe)
Décès
Paris (France)
Nationalité Polonaise/ famille noble de Krzesinski
Pays de résidence Russie
Profession
Danseuse, Prima ballerina de Theatre Imperial de Petersburg
Conjoint
Famille
Son frère et père été aussi danseurs de ballet du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg.

Biographie

Fille d'un danseur polonais, Felix Adam Valerian Krzesiński (1823-1905), elle étudie à l'École impériale de ballet de Saint-Pétersbourg. En 1890, elle entre au théâtre Mariinsky et y restera jusqu'en 1917. Elle est nommée prima ballerina en 1893, puis prima ballerina assoluta deux ans plus tard.

Elle est l'une des premières danseuses russes à se former à l'école italienne auprès d'Enrico Cecchetti. Célèbre pour ses nombreux rôles dans les ballets de Marius Petipa, elle allie virtuosité, don de comédienne et talent dramatique.

En 1890, elle eut une liaison avec le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch (futur Nicolas II), mais aussi avec d'autres grands-ducs de Russie.

En , les bolcheviks réquisitionnent son hôtel particulier pour en faire leur QG. Tout l'été, du haut du balcon, Lénine, leur chef, y harangua ses troupes.

À la Révolution russe, elle est contrainte de quitter le pays et s'installe à Paris en 1920. L'année suivante, elle épouse le grand-duc André qui reconnaît son fils Vladimir (Vladimir Andréïevitch Romanoff, prince Romanovsky-Krasinsky (-).) et elle est titrée princesse Romanovskaïa-Krassinskaïa, par le grand-duc Cyrille, frère de son époux.

En 1929, elle ouvre une école de danse à Paris et compte notamment parmi ses élèves Boris Kniaseff, Yvette Chauviré, Alicia Markova, Tamara Toumanova et Margot Fonteyn.

Tombe.

Elle écrit ses mémoires, intitulés Souvenirs de la Kschessinska (Paris, Plon, 1960, d'après le manuscrit original en russe) et meurt à Paris en 1971, âgée de 99 ans. Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois[2].

Notes et références

  1. D'autres dates sont aussi avancées : naissance le 1er septembre et décès le 7 juin.
  2. 241 notices sur les 5220 tombes que compte le cimetière, en 2 volumes / 2 langues : Amis de Ste Geneviève des Bois et ses environs, La Nécropole russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, t. 1, Evry, Vulcano Communication, (ISBN 978-2-9524786-1-8) et traduit en russe par Anastasia de Seauve : Общество друзей истории Сент-Женевьев-де-Буа и его окрестностей, пер. с франц. Анастасия де Сов, Русский некрополь Сент-Женевьев-де-Буа, t. 2, Evry, Vulcano Communication, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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