Mathias Arminjon

Mathias Arminjon (italien Matteo Arminjon), né le 24 février 1793 à Evian, mort le 3 juillet 1859 à Turin, est un magistrat, avocat au Sénat de Savoie et homme politique du duché de Savoie.

Biographie

Famille

Mathias Arminjon naît le 24 février 1793 à Evian, dans le département du Mont-Blanc. Le duché de Savoie est annexé à la France depuis 1792. Il appartient à une famille de notables savoyards les Arminjon.

Mathias Arminjon épouse Henriette Dupuy dont il a quatre fils :

Charles Arminjon (1824-1885), jésuite en rupture.
Ernest Arminjon (Georges-Ernest-Eloi), né le 8 décembre 1828 et mort le 16 novembre 1901 à Chambéry. Il reprend la charge de son père.
Victor (Vittorio) Arminjon (1830-1897), amiral de la marine royale italienne.
Albert Arminjon (1836-1870), ingénieur des Mines de Paris.

Carrières

Après des études d'avocat, il obtient un doctorat en droit[1]. Il intègre le Sénat de Savoie en 1820 comme simple avocat, puis devient avocat des Pauvres de cette même institution en 1829, avant d'obtenir le titre et rang de Sénateur le 31 octobre 1835 « avec les honneurs et privilèges de cette élection, au premier rang desquels, ipso facto, pour lui et pour tous ses descendants, le privilège de noblesse ancienne »[2].

Il devient par la suite conseiller à la Cour de Cassation de Turin en 1848[1].

Il fut conseiller de la ville de Chambéry, membre du conseil général de charité du duché de Savoie

Il est député de la Savoie au Parlement du royaume de Sardaigne pour les collèges d'Evian (janvier 1849), il candidate pour le collège de Saint-Pierre-d'Albigny la même année[1], et à nouveau en décembre 1853.

Mathias Arminjon meurt le 3 juillet 1859, à Turin[1].

Décoration

Mathias Arminjon est fait chevalier des Saints-Maurice-et-Lazare (1842), puis commandeur du même ordre quelques années plus tard[3].

Références

François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, n^o série II,‎ 1895, p. 250 (lire en ligne).
Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France du XVI^e au XX^e siècle, Paris, Éditions Christian, 2005, 358 p. (ISBN 2-86496-135-0 et 978-2-8649-6135-2), p. 37.
Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 48-50.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ressources relatives à la vie publique :
- (it) Chambre des députés
- (it) Portail historique de la Chambre des députés

Portail du XIX^e siècle
Portail de la politique en Italie
Portail d’Évian-les-Bains
Portail de l'histoire de la Savoie

Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.

[Miquet_p.250-1] François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, n^o série II,‎ 1895, p. 250 (lire en ligne).

[2] Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France du XVI^e au XX^e siècle, Paris, Éditions Christian, 2005, 358 p. (ISBN 2-86496-135-0 et 978-2-8649-6135-2), p. 37.

[3] Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 48-50.