Mastino II della Scala

Mastino II della Scala (1308-1351) est un condottiere et un homme politique italien du XIVe siècle, membre de la dynastie scaligère. Fils d'Alboino della Scala, il succède en à son oncle Cangrande Ier, en même temps que son frère Alberto II.

Alberto est d'un naturel affable et généreux, mais peu porté aux affaires du gouvernement. Son frère Mastino est ambitieux et déterminé. Très rapidement, le premier laisse au second le contrôle de Vérone et de ses possessions. Mastino va ainsi porter la seigneurie jusqu'à sa plus vaste expansion territoriale, s'appropriant les provinces de Brescia, de Parme et de Lucques. Il attire ainsi sur lui les foudres de Venise et de Florence, qui se liguent contre Vérone et la ramènent en quelques années à ses limites de 1312.

À l'exception de Vicence, Alberto II et Mastino II perdent tous les gains territoriaux engrangés par les Della Scala depuis leur arrivée au pouvoir à Vérone. Ils laissent à une postérité dégénérée une seigneurie réduite aux seconds rôles, qui passe bientôt sous la coupe de Milan, puis de la Maison de Carrare, et enfin de Venise.

Généalogie

Mort de Cangrande I et accession au pouvoir d'Alberto II et de Mastino II

Le , après avoir ajouté aux possessions de Vérone Vicence, Padoue, Feltre, Belluno, Conegliano et Bassano, Cangrande I della Scala entre en vainqueur dans Trévise, qu'il vient d'annexer. Quatre jours après avoir réalisé son rêve de reconstituer l'antique Marche de Vérone, il est emporté par une fièvre fulgurante[1].

En l'absence d'héritier légitime[n. 1], ses neveux, Alberto, deuxième du nom, âgé de 23 ans et Mastino, deuxième du nom[n. 2], âgé de 21 ans, sont placés à la tête de Vérone et de ses possessions. Le I329, ils sont élus capitaines du Peuple par les différents conseils de Vérone et, le 27, podestats des Marchands. Dans les semaines qui suivent, Vicence, Padoue, Trévise, Feltre, Belluno, Conegliano et Bassano les reconnaissent, bon gré mal gré, pour seigneurs[2].

Trajectoire de la seigneurie de Vérone sous Mastino II

Du fait de l'effacement relatif d'Alberto, Mastino II est souvent présenté comme l'artisan de la ruine de la dynastie scaligère. Il poursuit en fait l'expansion territoriale laissée en suspens par la mort de son oncle Cangrande. À l'automne 1330, il s'attaque à Brescia, provoquant l'arrivée en Italie de Jean Ier de Bohême, qui y installe un éphémère « royaume guelfe de Lombardie ». Ligué contre lui avec les Visconti, les Gonzague, la maison d'Este et Florence, Mastino s'empare de Brescia en 1332, puis de Parme et de Lucques en 1335. Il refuse de rétrocéder cette dernière à Florence, comme il s'y était engagé. Il provoque ainsi un conflit ouvert, auquel se joint la république vénitienne, inquiète de son expansionnisme agressif. À partir de 1336, réduit à la défensive, ses territoires envahis, Padoue révoltée, Mastino II est abandonné par les Visconti, les Gonzague et la Maison d'Este. Le , il doit se résigner à signer, à Venise, une paix qui lui laisse Vérone, Vicence et, provisoirement, Parme et Lucques. La première lui est enlevée en 1341 par Azzo da Correggio. L'année suivante, il cède la seconde, isolée et sans continuité territoriale avec Vérone, aux Florentins. Les douze dernières années de son existence se dissipent en querelles avec les Visconti et avec les Gonzague[3].

Premières années et annexion de Brescia

Jean de Luxembourg et de Bohême dit Jean l'Aveugle, par Jacques Le Boucq.

Quand ils prennent les rênes du pouvoir à Vérone, Alberto et Mastino sont dans les meilleurs termes avec leurs puissants voisins : les Visconti, qui règnent sur Milan, la Maison d'Este, qui domine Ferrare, les Gonzague, qui doivent à leur oncle Cangrande leur position à Mantoue, Azzo et Guido da Corregio (à Parme) dont ils sont les neveux par leur mère[4].

Mais l'expansion territoriale de Vérone vers l'est, initiée par Cangrande, inquiète et irrite les Vénitiens. Ceux-ci profitent de l'arrivée des deux jeunes seigneurs pour tester leurs réactions. Ils contestent les modalités d'application de leurs traités de commerce avec Padoue et avec Trévise. Entre 1329 et 1330, impressionnés par leur puissant voisin oriental, Alberto et Mastino cèdent sur tous les points et reportent leur ambitions vers l'ouest et vers Brescia, que Mastino, prêtant main-forte aux gibelins bannis de la ville, attaque à l'été 1330[5].

Les Brescians sollicitent du secours, d'abord auprès de Robert de Naples, chef du parti guelfe en Italie, puis auprès de Jean Ier de Bohême, auquel la ville se donne le [n. 3]. Dans les quinze jours qui suivent son arrivée à Brescia, à l'occasion d'un vide de pouvoir inédit[n. 4], il emporte l'adhésion des grands seigneurs du nord de la péninsule[n. 5] et seules Venise, Vérone, Mantoue et Ferrare restent sur leurs gardes. En , profitant d'une absence de Jean de Bohème, les guelfes de Brescia, insatisfaits du nouveau maître qu'ils se sont choisis, depuis qu'il a autorisé les gibelins exilés à réintégrer la cité, prennent langue avec Mastino et lui offrent leur ville contre l'expulsion du tyran étranger[6].

Foulant au pied des décennies de fidélité à la cause gibeline, Mastino accepte l'offre des guelfes de Brescia et ses troupes participent, le , à la prise de la ville et au massacre des gibelins pris au piège dans la cité[n. 6]. À la mi-juillet, Mastino, devenu seigneur de Brescia, installe Marsilio da Carrara comme podestat de la ville. Parce qu'elle est considérée comme une trahison par les gibelins, parce qu'elle nécessite de lever de nouveaux impôts, par ce qu'elle inquiète ses voisins, la prise de Brescia va contribuer à l'impopularité de Mastino II della Scala[6].

Coalition contre Jean de Bohème, prise de Parme et de Lucques

Vue de Parme au XVe siècle.

Après avoir soulevé l'enthousiasme à son arrivée dans la péninsule, Jean de Bohème suscite contre lui la création d'une très large coalition, unissant pour la première fois guelfes et gibelins dans un même rejet. Le , Robert de Naples, la Maison d'Este, les Gonzague, les Scaliger, les Visconti et les Florentins jurent de le chasser d'Italie[n. 7]. Après avoir perdu Bergame, Jean de Bohème, appuyé par Bertrand du Pouget, le légat du Pape en Italie, inflige plusieurs défaites à ses adversaires mais, à court d'argent, il consent à une trêve qui va durer au . Il en profite pour repasser les Alpes, laissant le commandement de ses troupes à Pietro Rossi[n. 8]. À la reprise des hostilités, Ravenne, Forlì, Rimini et Arezzo rejoignent la ligue, que Mastino manœuvre avec pour objectif la prise de Parme à son profit. À l'intérieur de la cité assiégée et dépourvue de soutien, Marsilio Rossi, à bout de ressources, fait sa soumission à Mastino et le , laisse les troupes Véronaises entrer dans Parme, non sans avoir négocié, pour lui et sa famille, les termes plus avantageux. Il s'est également engagé à faire évacuer Lucques, occupée par son frère Pietro et qui doit, aux termes du pacte des ligueurs, revenir aux Florentins. Confiée à Guido da Coreggio, Parme est occupée et traitée comme une prise de guerre. Ses habitants en conçoivent une grande aversion pour Mastino. Le , ce dernier reçoit Reggio des mains de Giberto et Guido da Fogliano, et la transfère aux Gonzague de Mantoue. Mais, emporté par son orgueil, il exige d'eux qu'il lui rende annuellement hommage pour la cité, humiliant inutilement ses alliés et s'aliénant leur soutien. Le , Pietro Rossi lui abandonne Lucques, que Mastino, après avoir hésité, refuse de rendre aux Florentins et décide de conserver pour lui. Plus inquiétant encore pour Florence, en , les Scaliger s'impliquent dans les affaires de Pise. En décembre, un parti de cavaliers véronais s'empare de Sarzana et au printemps suivant, Alberto et Mastino achètent Pietrasanta et Massa Carrara, sécurisant ainsi leur accès à Lucques[7].

Apogée et tensions

Possessions des Scaliger en 1336.

Avec l'annexion de Parme et de Lucques, Mastino et son frère Alberto deviennent les seigneurs les plus puissants et les plus riches d'Italie. Ils tiennent directement treize villes[n. 9] Leurs domaines s'étendent du Frioul à la Toscane, ils tiennent le lac de Garde, la route des Alpes et les cours d'eau qui en descendent. Leur fortune n'est dépassée que par celle du roi de France. Ils entretiennent à leur cour les féaux des domaines qu'ils ont annexés[n. 10] et les ambassadeurs dépêchés par leurs alliés[8].

Mais les Della Scala ressentent bientôt le contrecoup du massacre des gibelins à Brescia, du traitement infligé à Parme, de l'humiliation des Gonzague, du rabaissement des Rossi et du tort fait à Florence. Venise, mal à l'aise avec l'emprise des Véronais sur sa terre ferme, reçoit à bras ouvert les mécontents. Les premiers qui se présentent sont Marsilio et Rolando Rossi. Leurs griefs viennent s'ajouter à ceux des Vénitiens qui, depuis des années, entretiennent avec Vérone nombre de petits conflits territoriaux et commerciaux[n. 11]. En , Venise bannit les deux frères Della Scala et Florence, désespérant désormais de récupérer Lucques[9], se joint aux mécontents[10].

La guerre contre Venise

Entre juin et , les Della Scala fortifient leurs positions, amorcent des ouvertures diplomatiques et livrent quelques combats mineurs. Le l'armée vénitienne, commandée par Pietro Rossi, franchit le Piave, puis, visant Padoue, passe la Brenta. Le , Venise signe, avec la Maison d'Este, les Visconti et les Gonzague un traité qui les associe à l'alliance entre Venise et Florence[n. 12]. La signature d'une paix séparée est interdite, toutes les prises de guerre doivent être mises en commun, sauf Lucques, qui revient de droit à Florence, et les territoires entre Pô et Adige, qui appartiennent à Ferrare. Une armée unique est organisée, financée pour un tiers par Venise, un tiers par Florence et un tiers par la Lombardie[11].

Les hostilités s'amplifiant, l'incompétence militaire des Della Scala devient évidente. Après avoir adopté une stratégie défensive et s'être retranchés dans leurs places fortes alors qu'ils avaient l'avantage du nombre, laissant l'ennemi dévaster leurs possessions, ils entrent en campagne sans avoir préparé leur intendance. À Padoue, que Mastino a confiée à Alberto, ce dernier, trahi par Marsilio da Carrara, est pris par surprise (). La ville tombe aux mains des Vénitiens emmenés par Pietro Rossi[n. 13], pendant qu'Alberto, fait prisonnier, est emmené à Venise où il va rester, prisonnier choyé, jusqu'à la fin de la guerre. Entre la fin juillet et le début du mois d'octobre, Belluno, Feltre et Brescia tombent. Mastino tente la voie diplomatique : il s'adresse à l'Empereur[n. 14], au Pape, tente de briser la coalition en proposant aux Vénitiens une paix séparée. Le château de Montecchio — entre Vérone et Vicence — se rend le . À l'automne, c'est au tour de Marostica et de Quartesolo, entre la Brenta et Vicence, dans les faubourgs de laquelle les Vénitiens installent un campement permanent. Ruiné, isolé, sans ressources[n. 15] Mastino accepte en novembre la proposition de paix du doge de Venise : il lui donne Trévise en gage pendant la durée des négociations et, le , trois ambassadeurs de Mastino arrivent à Venise avec les pleins pouvoirs pour négocier au nom des Scaliger[12].

La paix et les dernières réductions territoriales

Les hostilités prennent fin le . Après des négociations laborieuses, la paix est signée à Venise. Aux termes de l'accord, Trévise et Castelfranco[n. 16] reviennent à Venise, Bassano et Monselice aux Carrare. Les Florentins ne récupèrent pas Lucques, mais se voient donner quatre places fortes qui l'entourent[n. 17]. Padoue et Brescia, qui ne sont pas évoquées dans le traité, restent tacitement aux mains des Carrare et des Visconti. Les Scaliger, qui doivent verser à Venise 10 000 florins en dommages de guerre, ne conservent que Vérone, Vicence, Parme et Lucque[13].

La guerre contre Venise a bouleversé les équilibres, éprouvé les loyautés et aiguisé les appétits. En 1341, Azzo da Coreggio, qui tient Parme pour les Scaliger, s'allie avec Robert de Naples, Les Florentins et Milan pour s'emparer de la ville, qu'il emporte le . Une fois Parme perdue, Mastino sait que Lucques, sans aucune continuité territoriale avec ce qui lui reste de possessions, est impossible à tenir. Il la propose en même temps à Florence et à Pise et, faisant monter les enchères, finit par la vendre aux Florentins[14].

Les démêlés avec le Pape

Le pape Benoît XII

Excommunication de Mastino II

Le , alors qu'il est aux prises avec une puissante coalition et battu en brèche sur tous les fronts, Mastino della Scala, harcelé, épuisé et soupçonneux, assassine l'évêque de Vérone[n. 18] en pleine rue, dans un accès de paranoïa. Le , il est excommunié par le pape Benoît XII[15].

Repentance et reconnaissance de la suprématie de la papauté

Sincèrement mortifié par son crime et par la punition qui lui est infligée, Mastino implore le Pape de lui pardonner et lui propose de reconnaître sa suprématie sur l'Empereur en acceptant de recevoir de ses mains les vicariats de Vérone, de Vicence et de Parme[n. 19],[16].

Le , le Pape ordonne l'absolution du pénitent, qu'il oblige, à son retour à Vérone, à se rendre, à pied et tête nue, à la cathédrale, pour y demander, devant le peuple assemblé, la levée de son excommunication. Il doit également offrir une Vierge et six chandeliers d'argent au chapitre de la cathédrale, jeûner six fois par an tout le reste de sa vie, vêtir vingt-quatre pauvres chaque année à la date anniversaire de son crime, et verser à six prêtres une rente de vingt florins afin qu'une messe perpétuelle soit célébrée à la mémoire de sa victime.

Bilan

La perte de Lucques ramène les possessions des Scaliger à ce qu'elles étaient en 1312. À part Vicence, tous les gains territoriaux de Cangrande sont perdus. Vérone redevient un acteur de second rang et les Della Scala quittent progressivement le devant de la scène politique. Alberto, remis en liberté après la paix avec Venise, s'éloigne du monde. Leurs domaines en profitent : la pression fiscale diminue, le saccage des campagnes cesse, la sécurité du commerce est rétablie, et la seigneurie, renonçant à ses expansions territoriales, se concentre sur la gestion de ses possessions[17].

L'excommunication de Mastino a également pour Vérone des conséquences inattendues : pour marquer sa satisfaction de voir les Scaliger reconnaître sa suprématie sur l'Empereur, Benoît XII fonde à Vérone une université et confère aux autorités locales le droit de décerner le diplôme de magister.

Mort de Mastino II, accession au pouvoir de Cangrande II et mort d'Alberto II

Monument funéraire de Mastino II.
Aquarelle de 1852.

Après avoir dissipé les douze dernières années de sa vie en intrigues brouillonnes et inutiles, le , Mastino II meurt après une brève maladie, à l'âge de 43 ans. Il laisse derrière lui sa veuve, Taddea[18],[n. 20] et six enfants : trois filles[n. 21] et trois fils légitimes : Canfrancesco (connu par la suite sous le nom de Cangrande, deuxième du nom), Cansignorio et Paolo Alboino. Depuis 1339, le nom et la signature d'Alberto II n'apparaissent plus sur les documents officiels et il a pris si peu de part à la seigneurie que le peuple, assemblé le sur la piazza delle Erbe, proclame les trois fils de Mastino co-seigneurs de Vérone[n. 22]. De fait, seul Cangrande exerce le pouvoir, son frère Cansignorio n'étant âgé que de onze ans et Paolo Alboino encore un bambin. Alberto, qui a donné son accord à la succession, se retire alors définitivement de la vie publique et meurt le [19].

Mastino II est enterré à Santa Maria Antica et sur sa tombe s'élève un monument où il est représenté, comme son oncle Cangrande, par deux effigies : la première en chevalier combattant, la seconde gisant dans ses vêtements civils. La seconde effigie porte la barbe, qu'il aurait laissé pousser après le meurtre de l'évêque de Vérone.


• L'échelle porte
4 ou 5 barreaux.
Blasons
• Variante avec chiens affrontés.

• Variante avec aigle impériale.

Notes et références

Notes

  1. Cangrande I aurait eu au moins huit enfants illégitimes : quatre filles (Margherita, Franceschina, Giustina e Lucia Cagnola) et quatre fils, dont trois sont connus pour leur participation, réelle ou présumée à des complots de nature familiale : Ziliberto et Bartolomeo, emprisonnés en 1329, et Alboino, mort en 1354, à la suite de la conjuration de Fregnano contre Cangrande II.
  2. Le prénom Mastino (mâtin, chien de garde et de défense qui ne lâche jamais prise) est la troisième occurrence canine dans l'onomastique familiale, après Mastino I et Can Grande (« le Grand chien »). Il sera suivi par Can Signorio (surnommé par les Véronais Can Rabbioso, « le Chien enragé »).
  3. L'accord stipule qu'il est seigneur de la cité pour toute la durée de sa vie, mais qu'elle ne peut être transférée à ses héritiers. Il exige aussi que Jean maintienne les gibelins en exil.
  4. L'Empereur est rentré en Allemagne, le parti gibelin n'a plus de chef après la mort de Cangrande.
  5. Bergame, Crema, Côme, Lucques, Parme, Reggio, Modène, Crémone, Plaisance, Pavie, Verceil, Novare lui font allégeance en quelques mois. On parle même, pendant un temps, d'un « royaume guelfe de Lombardie ».
  6. Le massacre va durer trois jours.
  7. Ils planifient également le découpage de ses possessions : Parme pour les Scaliger, Bergame et Crema pour les Viconti, Modène pour la Maison d'Este, Reggio pour les Gonzague et Lucques pour Florence.
  8. Modène est confiée à Manfredo de' Pii, Reggio à la famille Da Fogliano, Crémone à Ponzino de' Ponzoni, Parme et Lucques à Rolando et Marsilio Rossi.
  9. « Ceneda et Feltro et anchor Montebelluni [Belluno],
    Trevigi e anche Padua e Vicenza
    Avea messer Mastin a ubidienza,
    Verona, Parma, Brescia, Lucca e Luni [la Lunigiana, où se trouve Sarzana],
    Et contento non fue; ma escha et funi
    Faccea per prender Vinegia et Firenza. »
    — Pieraccio Tebaldi, Poesie Minori.
    Manquent à la liste Bassano, Conegliano, et Cittadella.
  10. Marsilio a et Ubertino da Carrara, les trois frères Rossi, Guido et Azzo da Correggio, Guecello Tempesta (de Trévise), Giberto and Guido da Fogliano, Spineta Malaspina (venu du district de Lunigiana, Guglielmo da Castelbarco et Vivario da Vivario les trois fils de Castruccio Castracane, etc.
  11. Dont le principal porte sur le monopole du sel.
  12. L'alliance est prévue pour durer jusqu'à l'anéantissement de Mastino et Alberto, « Liga ... quae duret et durare debet usque ad destructionem et consumptionem ipsorum dominorum Alberti et Mastini ».
  13. Celui-ci meurt quelques jours plus tard, le 8 août, après une blessure reçue en assaillant Monselice. Son frère Marsilio le suit dans la tombe quelques jours plus tard. Les Vénitiens confient alors le commandement de leurs troupes au troisième frère, Rolando Rossi, qui s'avère moins brillant condottiere que ses aînés.
  14. Louis de Bavière lui prend en gage Peschiera del Garda, Corvaria in Badia et le fort de Chiusa au nord-est de Trente. Il demande également à Mastino d'envoyer son fils Canfrancesco à Peschiera en garantie de sa loyauté à l'Empire.
  15. De toutes ses possessions, seules Vérone et Lucques continuent alors à lui verser l'impôt.
  16. Sur la route entre Trévise et Vicence.
  17. Colle, Altopascio, Pescia and Buggiano. Mastino refuse jusqu'au bout de leur céder Cerruglio (l'actuel Montecarlo), considéré comme la clé qui ouvre la porte de Lucques.
  18. Bartolomeo della Scala, un cousin éloigné.
  19. La querelle de préséance entre la papauté et l'Empire remontait à la mort de Henri VII du Saint-Empire. Voir Cangrande della Scala.
  20. Qui lui survivra 24 ans.
  21. Beatrice, dite Regina (Reine) (1331-1384), mariée en 1350 à Barnabé Visconti, seigneur de Milan, Altaluna et Verde († en 1394), mariée à Nicolas II d'Este, seigneur de Ferrare.
  22. In solidum Domini et Capitanei Generales.

Références

  1. Allen, 1910, p. 214-215.
  2. Allen, 1910, p. 244.
  3. Simeoni, EI, 1931.
  4. Allen, 1910, p. 245.
  5. Allen, 1910, p. 247.
  6. Allen, 1910, p. 249.
  7. Allen, 1910, p. 249-257.
  8. Allen, 1910, p. 257-258.
  9. « Dove '1 Mastino afferra, tardi lascia » (Là où le Mâtin [Mastino] a mordu, il lui faut du temps pour lâcher)
    Fazio degli Uberti,
    Poesie minori.
  10. Allen, 1910, p. 259-260.
  11. Allen, 1910, p. 261-265.
  12. Allen, 1910, p. 266-275.
  13. Allen, 1910, p. 275.
  14. Allen, 1910, p. 278-280.
  15. Allen, 1910, p. 276.
  16. Allen, 1910, p. 277-278.
  17. Allen, 1910, p. 208-281.
  18. Monique Ornato, Répertoire de personnages apparentés à la couronne de France aux XIVe siècle et XVe siècle, Publications de la Sorbonne, 2001.
  19. Allen, 1910, p. 288.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) A.M. Allen, A History of Verona, Londres, Methuen & C° Ltd., (lire en ligne). 
  • (it) L. Simeoni, Della Scala, Mastino I, Enciclopedia Italiana, (lire en ligne). 
  • (it) G.M. Varanini, Della Scala, Alberto, Dizionario biografico degli Italiani, (lire en ligne). 
  • (it) Bartolomeo della Scala, Treccani (lire en ligne). 
  • (it) G.M. Varanini, Dizionario Biografico degli Italiani, t. 37, (lire en ligne), « Della Scala, Alboino ».
  • (it) G.M. Varanini, Dizionario Biografico degli Italiani, t. 37, (lire en ligne), « Della Scala, Cangrande ».
  • (it) L. Simeoni, Enciclopedia Italiana, Treccani, (lire en ligne), « Della Scala, Mastino II ».

Articles connexes

Liens externes

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