Maryvonne de Saint-Pulgent

Maryvonne de Saint-Pulgent est née Maryvonne Jeanne Marguerite Le Gallo. Titulaire d'une maîtrise ès lettres, elle poursuit ses études à Sciences Po Paris puis à l'École nationale d'administration (ENA, promotion Guernica).

Avec son époux Noël, elle a été membre du Club de l'horloge[1]. Présente à sa réunion fondatrice, le 10 juillet 1974[2], elle a participé à la commission Biologie et à la rédaction de La Politique du vivant[2]. Elle l'a quitté en 1979[3], devant le refus des autres membres de l'intégrer au conseil d'administration[4], mais « sans désaccord idéologique avec [s]es positions élitistes et biologistes » selon Philippe Lamy[5].

Elle sort de l'ENA conseillère au tribunal administratif de Paris. Elle intègre ensuite le Conseil d'État au tour extérieur comme maître des requêtes. Elle devient commissaire du gouvernement, est nommée conseillère d'État, puis présidente d'une sous-section du contentieux. Après avoir été membre de la section de l'intérieur, elle est nommée présidente de la section du rapport et des études[6] jusqu'en mars 2017.

Elle a été directrice du Patrimoine au ministère de la culture de 1993 à 1997, et directrice de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites en parallèle à compter de 1994. Son passage à ce premier poste a été l'occasion d'une réflexion sur la politique culturelle française, exposée dans Le gouvernement de la culture (1999). Elle préside, depuis 2007, le Comité d'histoire du ministère de la Culture[7]. Elle a été également chargée de cours (politique culturelle) à Sciences Po et au 3^e cycle Management des entreprises culturelles de l'ESC Dijon. Par décret du président de la République en date du 7 mars 2008, elle a été nommée professeure associée à mi-temps à l'Université d'Aix-Marseille III (disciplines juridiques, politiques, économiques et de gestion).

Maryvonne de Saint-Pulgent a été présidente du conseil d'administration du théâtre national de l'Opéra-Comique[8]. Elle a été présidente du conseil d'administration de l'Institut géographique national[9]^,[10]. Elle est également membre du conseil d'administration du Centre national du cinéma. Elle a été membre du conseil d'administration de l'Établissement public du Musée d'Orsay et du Musée de l'Orangerie (2008-2016). Elle fut nommée le 26 décembre 2011[11] présidente de la Maison de l'Histoire de France mais il fut mis fin sur sa demande à cette fonction le 28 septembre 2012[12] à la suite de l'annonce fin août par Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture de l'abandon du projet, conformément au programme de François Hollande, le nouveau président de la République.

Maryvonne de Saint-Pulgent a poursuivi, parallèlement à ses études, une formation musicale. Premier prix de piano au Conservatoire de Paris, auteur d'ouvrages sur la musique et l'opéra, elle a été professeur associé de musique et musicologie à l'université de Paris-IV Sorbonne.

Elle est depuis le 9 juin 1993 correspondante de l'Académie des beaux-arts dans la section de composition musicale[13].

Elle a été éditorialiste à l'hebdomadaire Le Point et elle est chroniqueuse et productrice sur France Culture^{[réf. nécessaire]}.

Depuis 2005, elle est présidente de la Fondation des Treilles[14].

Le 4 juin 2013, elle est nommée présidente du jury du concours d'entrée à l'ENA de 2013[15]^,[16]^,[17].

Membre du conseil d'administration de Sciences Po Aix à partir du printemps 2015, elle en est élue présidente à la fin du mois d'avril et succède alors à Christine Lagarde[18].

Depuis 2016, elle est présidente du conseil d'administration de l'Institut d'études supérieures de la musique Europe et Méditerranée[19].

Depuis 2017, elle est présidente adjointe de la section de l'Intérieur au Conseil d'État^{[réf. nécessaire]}, et présidente du Comité du contentieux fiscal, douanier et des changes[20].

Maryvonne de Saint-Pulgent est l'épouse de Noël de Saint-Pulgent, ancien élève de l'École polytechnique et de l'École nationale des ponts et chaussées, président de l'Association d'entraide de la noblesse française de 2002 à 2015. Ils sont les parents de Jacqueline, épouse Burin des Roziers, également polytechnicienne[21].