Maryline Desbiolles

Maryline Desbiolles, née le à Ugine (Savoie), est une écrivaine française. Elle obtient le Prix Femina en 1999 pour Anchise.

Œuvres

  • Une femme de rien, Éd. Mazarine, 1987
  • Les Bateaux-feux, Éd. Alinéa, 1988
  • Les Chambres, Éd. Blandin, 1992
  • Le Premier Été, Éd. Gardette/Le Noroît, 1994
  • Quelques écarts, Éd. Tarabuste, 1996
  • Les Tentations du paysage, Éd. Tarabuste, 1997
  • La Seiche, Éd. Seuil, 1998
  • Anchise, Éd. Seuil, 1999, Prix Femina
  • Le Petit Col des loups, Éd. Seuil, 2001, Prix Anna-de-Noailles de de l’Académie française
  • Amanscale, Éd. Seuil, 2002
  • Nous rêvons notre vie, Bernard Pagès, Éd. Cercle d'art, 2003
  • Cheval ailé avec mors, La Beauté en voyage, Éd. Cercle d'art, 2003
  • Le Goinfre, éd. Seuil, 2004
  • Vous, Éd. Melville, 2004
  • Manger avec Piero, Éd. Mercure de France, 2004
  • Primo, Éd. Seuil, 2005
  • Aïzan, L'École des loisirs, 2006
  • Le Printemps de Guerlain, Éd. du Cherche-Midi, 2006
  • Les Corbeaux, Éd. Seuil, 2007
  • C'est pourtant pas la guerre, Éd. Seuil, 2007
  • Croisée de voix, Éd. du Cherche-midi, 2008
  • Les Draps du peintre, Éd. Seuil, 2008
  • La Scène, Éd. Seuil, 2010
  • Je vais faire un tour, Créaphis éditions et Fondation Facim, 2010
  • Une femme drôle, Éd. de l'Olivier, 2010
  • Des pétales dans la bouche, Éd. Seuil, 2011 (livret d'un opéra de Laurent Cuniot pour une voix)
  • Dans la route, Éd. Seuil, 2012
  • Lampedusa, L'École des loisirs, 2012
  • Vallotton est inadmissible, Éd. Seuil, 2013
  • Ceux qui reviennent, Éd. Seuil, 2014
  • Le Beau Temps, Éd. Seuil, 2015
  • Écrits pour voir, L'Atelier contemporain, François-Marie Deyrolle éditeur, 2016
  • Le bleu du ciel n'est pas toujours rose, Éd. des Cendres, 2016
  • Le Front de l’aube, Éd. des Cendres, 2017
  • Avec Rodin, Éd. Fayard, 2017
  • Rupture, Éd. Flammarion, 2018
  • Machin, Éd. Flammarion, 2019
  • Le Neveu d'Anchise, Éd. Seuil, 2021
  • Violante, L'École des loisirs, 2021

Sur quelques ouvrages

Machin (2019)

Le narrateur, né en 1951 et élevé à Casablanca, se souvient de son éducation extra-scolaire et extra-familiale par Claude Machin (1921-1978), dans son petit garage, avec Akim, ami, employé, associé. Il y a aussi Josette l'épouse, le frère Freddy (1913-1974). Les absents sont la mère Germaine Lecuyer (1886-1947), la sœur Ginette (1938-1951), et surtout le père, Alfred Machin (1877-1929), que Claude idolâtre : bricoleur, inventeur, explorateur-cinématographiste, pour Pathé en Afrique, puis cinéaste réalisateur de films animaliers et/ou burlesques[1] en partie aux Studios de la Victorine. Le fils raconte au narrateur, enfant, passionné, tous ces courts métrages, que Cloclo a mémorisés, et que le narrateur ne peut pas visionner. Après la mort du père et la fin rapide de l'entreprise des "Films Alfred Machin" (Nice), la famille émigre à Casablanca, en 1938 puis 1941.

En 1965, après les émeutes et la répression de 1965 au Maroc, c'est le retour de la famille du narrateur en France, au Mans, le froid, les années lycée, les inimitiés (l'Arabe, le pied-noir, l'Indien), les amitiés, Suzanne Vivaldi (1950-), le baccalauréat en 1968, le court documentaire Reprise, la khagne, l'arrêt des études, l'emploi à la banque, les voyages (avec Jeanne en Australie, par exemple), l'emploi de boulanger avec Dino. Puis, vers 1980, le cadeau posthume de Cloclo, la bobine du dernier film d'Alfred, Robinson Junior (1929, sonorisé en 1930), et le premier voyage à Nice, sans pouvoir trouver aucune trace des Machin...

Études

  • Jean Kaempfer, « Être allant », in Roman 20-50, no 48,
  • Jean-Pierre Richard, « Un roman cantorien ? », in Littérature, no 164, et Les jardins de la terre, Éditions Verdier,

Entretiens

Postérité

Notes et références

Liens externes

  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.