Mary Carlisle

Gwendolyn Witter, dite Mary Carlisle, née le à Stockton en Californie[1],[2] et morte le à Woodland Hills, un quartier de Los Angeles[2], est une actrice, chanteuse et danseuse américaine.

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Portrait pour le magazine Modern Screen (janvier 1938).

Jusqu'à sa mort, elle est la doyenne des actrices américaines. Olivia de Havilland (née le ) devient la doyenne.

Carrière à Hollywood

Née à Stockton en Californie, elle fait une apparition (non créditée) dans le film muet Long Live the King[3] de Jackie Coogan dès 1923. Elle n'a que 14 ans lorsqu'elle est découverte par Carl Laemmle Jr., alors qu'elle déjeune avec sa mère aux Studios Universal[2],[4] : son sourire angélique et son air ingénu lui permettent de passer ses premiers bouts d'essai[5],[6] ; mais après quelques semaines à Universal, elle est repérée par un inspecteur du travail qui constate qu'elle est mineure, et fait obtenir son retour sur les bancs de l'école[5],[4]. Deux ans plus tard, ayant terminé ses études secondaires, elle se rend aux studios Metro-Goldwyn-Mayer[2]. Bien qu'elle n'ait pris qu'une leçon de claquettes, elle obtient un premier rôle auprès de la future star Ann Dvorak[7] et signe un contrat d'un an avec MGM[8] en 1930 comme danseuse de ballets[5] pour des films de série B.

Ce sont d'abord de petits rôles dans Madame Satan et Passion Flower (1930)[4],[9], puis Grand Hotel (1932), où elle joue le rôle d'une jeune mariée, Mme Hoffman[8] ; mais elle n'accède à la célébrité qu'avec son élection au titre de WAMPAS Baby Stars : des 15 actrices élues en 1932[N 1],[10], c'est elle qui survivra le plus longtemps[11].

Elle se voit confier le premier rôle dans une comédie musicale des Studios Paramount, College Humor (1933) aux côtés de Bing Crosby[5]. Son interprétation, louée par la critique, la met au devant de la scène[12], et elle tourne deux autres films avec Crosby : Double or Nothing[5] et Doctor Rhythm[3]. Elle enchaîne avec le premier rôle dans une série de films de série B pour d'autres maisons de production. Recherchée pour sa beauté, elle se soumet à un régime strict[8].

En l'espace de douze ans, elle tourne dans 60 films[2] puis, juste mariée, met fin à sa carrière après avoir interprété la femme du médecin dans Créature du diable[4],[13] (1943). Près de vingt ans après la fin de sa carrière, elle reçoit une étoile sur le Walk of Fame, positionnée au niveau du 6679 Hollywood Boulevard.

Filmographie

Année Titre Rôle
1923 Long Live The King Apparition (non créditée)
1930 The Girl Said No Invitée à la fête
Montana Moon Fêtarde
Children of Pleasure (en) Secrétaire
Madame Satan Little Bo Peep
Passion Flower (en) Blonde party guest
Remote Control Jeune violoniste blonde
The Devil's Cabaret (short) Impy
1931 The Great Lover (Le Grand Amour) Blonde réclamant un autographe
1932 This Reckless Age (en) Cassandra Phelps
Hotel Continental (en) Alicia
Grand Hotel Mrs. Hoffman
Night Court Elizabeth Osgood
Now's the Time (en)
Ship A Hooey
Down to Earth Jackie Harper
Chagrin d'amour Jeune invitée à la fête
Her Mad Night (en) Constance 'Connie' Kennedy
1933 Men Must Fight Evelyn
College Humor Barbara Shirrel
Les Femmes ont besoin d'amour Sally Lou Cateret
Saturday's Millions (en) Thelma Springer
Les Gaietés du collège Vivian
East of Fifth Avenue Edna Howard
Should Ladies Behave (en) Leone Merrick
1934 Palooka (en) Anne Howe
This Side of Heaven (en) Peggy Turner
Once to Every Woman (en) Doris Andros
Murder in the Private Car (en) Ruth
Handy Andy (en) Janice Yates
Million Dollar Ransom (en) Francesca Shelton
That's Gratitude Dora Maxwell
Kentucky Kernels Gloria
Girl o' My Dreams (en) Gwen
1935 Grande Dame Gerry Killaine
Meurtre au Grand Hôtel Olive Temple
One Frightened Night (en) Doris Waverly
Champagne for Breakfast Edie Reach
The Old Homestead (en) Nancy Abbott
It's in the Air Grace Gridley
Super-Speed Nan Gale
Un bienfait dangereux Phyllis
1936 Love in Exile Emily Stewart
Lady Be Careful (en) Billie 'Stonewall' Jackson
1937 Hotel Haywire (en) Phyllis
Double or Nothing (en) Vicki Clark
That Navy Spirit (en) Judy Hollan
1938 Tip-Off Girls (en) Marjorie Rogers
Dr. Rhythm Judy Marlowe
Hunted Men (en) Jane Harris
Touchdown, Army (en) Toni Denby
Illegal Traffic Carol Butler
Say It in French (en) Phyllis Carrington
1939 Fighting Thoroughbreds (en) Marian
Inside Information Crystal
Hawaiian Nights Millie
Beware Spooks! Betty Lou Winters Gifford
Call a Messenger (en) Marge Hogan
Rovin' Tumbleweeds (en) Mary Ford
1940 Dance, Girl, Dance Sally
1941 Rags to Riches (en) Carol Patrick
1942 Torpedo Boat (en) Jane Townsend
Baby Face Morgan (en) Virginia Clark
1943 Créature du diable Gayle Clayton

Compléments

Notes

  1. 1932 est la seule année où cette récompense est attribuée à 15 actrices et non 13.

Références

  1. D'après « California Birth Index, 1905-1995 », sur FamilySearch (consulté le ) : Gwendoly L Witter, 03 Feb 1914 qui reprend les informations du Department of Health Services, Vital Statistics Department, Sacramento.
  2. D'après (en) « Mary Carlisle, a perpetual ingenue in dozens of 1930s films, dies at 104 », sur The Washington Post, (consulté le ).
  3. Cf. « Mary didn't need an agent », The Register-Guard, (lire en ligne, consulté le ).
  4. D'après « Mary Carlisle Dead : Bing Crosby's Co-Star Delight in Musicals Was 104 », The Hollywood Reporter, (lire en ligne, consulté le )
  5. D'après « Mary Carlisle sets record ! Opposite Bing Crosby second time », Ottawa Citizen, (lire en ligne, consulté le ).
  6. D'après « Mary Calisle at 101 », sur Nitrate Diva (consulté le ).
  7. D'après Wood Soanes, « Sad-Eyed Comedienne », Oakland Tribune, Californie, Oakland, , p. 75 (lire en ligne[archive du ] , consulté le ).
  8. D'après « Minute biographies: Mary Carlisle », Pittsburgh Post-Gazette, (lire en ligne, consulté le ).
  9. D'après « Passion Flower », sur Letter Boxd (consulté le ).
  10. D'après Hans J. Wollstein, « The WAMPAS Baby Stars » [archive du ], sur B-Westerns.com, 2000–2001 (consulté le ).
  11. (en) Mary Carlisle sur l’Internet Movie Database.
  12. D'après « Eddie Cantor picks Mary Carlisle as lead », Milwaukee Journal Sentinel, (lire en ligne, consulté le ).
  13. D'après « Hollywood Star Walk: Mary Carlisle », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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