Marquage Immunogold

Le marquage Immunogold est une technique d'immunomarquage en microscopie électronique en transmission. Elle est utilisée principalement pour la localisation d'antigènes ou encore pour la détection de polysaccharides dans les cellules des plantes[1],[2].

Deux images obtenues en utilisant la technique de marquage Immunogold et la microscopie électronique en transmission :
(A) Des particules d'or marquent de l'ADN mitochondrial
(B) De l'ADN mitochondrial marqué par des particules d'or après extraction.

Histoire

Le marquage Immunogold a été utilisé pour première fois en microscopie électronique en transmission par Faulk et Taylor en 1971[3]. Ce marquage a par exemple été très utile pour distinguer les protéines qu'on peut trouver en faibles densités tels que certains antigènes de surface cellulaire[4]. C'est une technique qui a été de plus en plus sollicitée grâce à l'amélioration de la résolution de la microscopie électronique dans les années 1970[3].

En 1975, son efficacité est prouvée grâce à une expérience de Horisberger et ses collègues qui visualisent alors avec succès des nanoparticules d'or d'un diamètre inférieur à 30 nm.

Technique

Anticorps couple à des microsphere d’or colloïdale

Identification des grains denses aux électrons correspondant aux électrons

Utilisation possible de microsphere de diametre différent pour l’identification de plusieurs antigène dans la même coupe ultrafine

Notes et références

  1. F. D'Amico et E. Skarmoutsou, « Quantifying immunogold labelling in transmission electron microscopy », Journal of Microscopy, vol. 230, no Pt 1, , p. 9–15 (ISSN 1365-2818, PMID 18387034, DOI 10.1111/j.1365-2818.2008.01949.x, lire en ligne, consulté le )
  2. Qiang Sun, Yuliang Sun et Kevin Juzenas, « Immunogold scanning electron microscopy can reveal the polysaccharide architecture of xylem cell walls », Journal of Experimental Botany, vol. 68, no 9, , p. 2231–2244 (ISSN 0022-0957, PMID 28398585, PMCID PMC5447876, DOI 10.1093/jxb/erx103, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) R. Hermann, P. Walther et M. Müller, « Immunogold labeling in scanning electron microscopy », Histochemistry and Cell Biology, vol. 106, no 1, , p. 31–39 (ISSN 0948-6143 et 1432-119X, DOI 10.1007/BF02473200, lire en ligne, consulté le )
  4. G. B. Birrell, K. K. Hedberg et O. H. Griffith, « Pitfalls of immunogold labeling: analysis by light microscopy, transmission electron microscopy, and photoelectron microscopy », The Journal of Histochemistry and Cytochemistry: Official Journal of the Histochemistry Society, vol. 35, no 8, , p. 843–853 (ISSN 0022-1554, PMID 2439584, DOI 10.1177/35.8.2439584, lire en ligne, consulté le )
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