Maroilles (Nord)

Maroilles est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Maroilles

L'Helpe Mineure et moulin de l'abbaye de Maroilles.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mormal
Maire
Mandat
Dominique Quinzin
2020-2026
Code postal 59550
Code commune 59384
Démographie
Gentilé Maroillais
Population
municipale
1 416 hab. (2018 )
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 08′ 09″ nord, 3° 45′ 42″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 191 m
Superficie 22,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Maroilles
Géolocalisation sur la carte : Nord
Maroilles
Géolocalisation sur la carte : France
Maroilles
Géolocalisation sur la carte : France
Maroilles
Liens
Site web http://www.maroilles.eu/

    L'ancienne abbaye de Maroilles a donné son nom à un fromage : le maroilles.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Marogilo en 615[1], Maroelles (par exemple sur l'Atlas de Trudaine au milieu du XVIIIe siècle).

    Le nom de Maroilles est un composé du celtique (gaulois) maro(s)- « grand » et (-ó)-ialo « clairière, espace découvert »[2],[3]. Xavier Delamarre préfère voir dans *-ialo- un appellatif toponymique -ialon (latinisé en -ialum) issu du mot ialon « clairière, lieu défriché », d'où « village »[4]. Le sens des Mareuil, Mareau, Maroilles, etc. serait donc celui de « grand bourg »[5].

    Géographie

    Le village de Maroilles se trouve en l'Avesnois, dite aussi Thiérache du Nord ; la limite avec le département de l'Aisne, où se situe la Thiérache stricto sensu, passe à quelques kilomètres au sud de Maroilles.

    Avant les conquêtes de Louis XIV sur les Pays-Bas espagnols, cette limite départementale correspondait à la frontière de l'ancienne France. Ceci explique que malgré les similitudes entre la Thiérache de l'Aisne et celle du Nord, l'unité de cette région est, de nos jours encore, discutée.

    C'est à Maroilles même que l'Helpe Mineure, qui prend sa source à Ohain en forêt de Trélon, plus au sud, se jette dans la Sambre.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 840 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[12] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 53 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[16] à 10,3 °C pour 1981-2010[17], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Maroilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (86,7 %), terres arables (6,4 %), zones humides intérieures (3 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Histoire

    • 652 : selon les anciens chroniqueurs, saint Humbert fonda à Maroilles en 652 l'une des plus importantes abbayes du Nord- Elle fut pillée et détruite à la Révolution française (le ).
    • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire Ier, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
    • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire Ier, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
    • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
    • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
    • Dans cette région marginale assez tardivement défrichée (l'essentiel du village était encore noyé dans la forêt de Mormal dans les années 1940[26]), les paysans avaient depuis le Haut Moyen Âge obtenu des chartes leur conférant certains droits. Ils étaient ainsi exempts de nombreuses servitudes traditionnelles de la féodalité, pouvaient clore leurs terres, pratiquer l'élevage et n'étaient pas soumis à la pratique de l'assolement obligatoire : ainsi s'est constitué le bocage de l'Avesnois, par ailleurs caractérisé par de grandes « Hayes » de protection contre d'éventuelles invasions.
    • 1789 : Les archives locales relatent de nombreux litiges avec l'abbaye de Maroilles, qui fut détruite à la Révolution : les paysans refusaient de faire leurs corvées si le seigneur, c'est-à-dire l'« abbé de Maroilles », n'avait pas préalablement fait curer ses chemins ; le moulin et le four banaux n'existaient pas, ni l'assolement obligatoire.
    • Ces particularités locales expliquent la différence frappante de paysage qui peut s'observer quand on part de Maroilles pour rejoindre Cambrai : on passe assez brutalement d'un bocage richement enherbé et d'un pays d'élevage aux champs ouverts et à l'agriculture intensive du Cambrésis.
    • 1794 : Maroilles subit le siège de Landrecies (avril 1794). La division commandée par Jacques Fromentin dut se retirer sur le village. Montaigu combattait les autrichiens et reçu l'ordre d'attaquer Maroilles avec 12 000 combattants, il fut repoussé sur la Helpe. De nombreuses habitations furent détruites.[27]
    • 1809 : Après une idée du Préfet du Nord, François de Pommeroeul, de passage à Maroilles en , un arc de triomphe est construit sur la place verte. Initialement dédié à Napoléon 1er après la victoire d'Austerlitz le , il ne fut jamais achevé. Les deux tiers des pierres utilisées dont la façade proviennent des ruines de l'abbaye. Le reste est acheté aux carrières de Marbaix.
    • 1907 : le est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes via Landrecies (47 km). La ligne comporte une station dans la commune. Un service régulier des voyageurs est assuré. En , le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont démontés. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilité de fonctionner.
    • 1914 : , les troupes allemandes envahissent le nord de la France. Le , vers 18h00, le 15e Hussard anglais arrivé dans la localité se fait surprendre par des patrouilles de fantassins allemands sortis de la forêt de Locquignol. Aidés par le 1er Royal Berkshire, les Hussards repoussent l'ennemi vers le pont d'Hachette (Locquignol). Cette première vague d'attaque fait de nombreuses victimes dans le camp anglais. Les combats sur le pont se poursuivent la nuit. La 53e division d'infanterie de réserve du Général Valabrègue et le 18e corps du Général Mas-Latrie viennent aider les "tommies" à décrocher de Maroilles. Une vingtaine d'Anglais sont morts cette nuit-là. Un carré dans le cimetière de Maroilles abrite les tombes des soldats du 1er Royal Berkshire, régiment appartenant à la 6e brigade de la 2e division. (cf article LVN du 09/06/2012)

    Culture et patrimoine

    Pèlerinage de Compostelle

    Maroilles est une étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Aulnoye-Aymeries ; la suivante est Landrecies[28].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Humbert de Maroilles
    • L'église Saint-Humbert date de 1735. À l'intérieur, on trouve un beau buffet d'orgues sculpté provenant de l'abbaye détruite à la révolution; un maître-autel en bois et marbre, des lambris en chêne du XVIIIe siècle. À gauche dans la nef une copie d'œuvre de Jan Boeckhorst provenant de l'atelier de Van Dyck Le Martyre de saint Jacques. Des reliques de saint Humbert, le fondateur de l'abbaye, se trouvent à la droite du chœur. De nombreuses pierres tombales gravées, datant pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siècles, ornent le sol dallé ainsi qu’un pan de mur extérieur de l’église: il s’agit de dalles funéraires comportant des épitaphes d’anciens notables locaux ensevelis avec auprès d’eux, leur épouse[29].
    • L'arc de Triomphe ; À l’origine, c’était le grand portail de l’Abbaye bénédictine fondée par Saint Humbert au VIIe siècle et détruite sous la révolution en 1792. Le portail fut donc démonté et conservé et, en 1807, transféré et réédifié, près de la place verte, par Nicolas, Joseph VENDOIS, Baron de l’Empire, et Maire de Maroilles à l’époque. Après la chute de l’Empire, son existence fut contestée mais l’Arc fut sauvé de la destruction à l’occasion d’un passage de Louis-Philippe à Maroilles en 1833. Une plaque commémorative est visible sur la partie supérieure de l’Arc.
    Maroilles, Le moulin de l'abbaye.
    • Le moulin de l'abbaye[30] ; le moulin, qui enjambe l'Helpe mineure, est une belle construction rénovée du XVIIe siècle. Sur le liteau de la porte, on lit la devise de l'abbé Frédéric d'Yves « Adh (a) erere Deo bonum », ce qui signifie « Il est bon de s'attacher à Dieu ».
    • Le Courtil Saint-Roch ; jardin dans une ancienne pépinière.
    • La mairie ; elle est installée dans un ancien échevinage de 1704.
    • Le monument aux morts.
    • Quelques chapelles-oratoires sur le territoire de la commune.
    • L'Abbaye Saint-Humbert de moines bénédictins , actuellement maison du parc régional de l'Avesnois.
    • Sur le cimetière de Maroilles se trouvent 20 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats tués pour la plupart au début de la Première Guerre mondiale.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint-Humbert de Maroilles : 1er abbé de Maroilles entre les années 652 et 682. Il est le fondateur du monastère et de la ville de Maroilles. Humbert du Hamel (futur Saint-Humbert de Maroilles en Hainaut) naquit entre les années 622 et 628 ou, selon d’autres sources entre 629 et 630, à Mézières-sur-Oise (Aisnes). Il décéda entouré de ses disciples un de l’an 682. Saint-Humbert était né de l’union de parents nobles et chrétiens : son père, Evrard, est un noble franc et sa mère, Popitte, est d’origine gallo-romaine. Humbert, après avoir suivi des études au collège St.-Vincent de Laon, fut appelé sur les recommandations de Saint-Amand (père-abbé de l’abbaye d’Elnone à Saint-Amand-les-Eaux) auprès du pape Martin Ier : ce dernier le désigna premier « Père-abbé du monastère de Maroilles ». Précédemment, la majeure partie des terres de Maroilles, Noyelles (-sur-Sambre), Marbaix et Taisnières (-en-Thiérache), fut léguée par le comte Radobert de Famars, de la Cour du Roi Dagobert, qui vers l’an 652 y avait érigé un oratoire (dédié à Saint-Pierre). La mission de Saint-Humbert fut ainsi de convertir au Christianisme la population de ces lieux (pays des Help(r)es), tout en mettant en valeur cette région en y développant l’agriculture. Humbert du Hamel fut qualifié de « Saint » en l’an 818 par un acte de Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne. À partir de cette date les parchemins le mentionnent « Saint-Humbert de Maroilles ». Le culte de Saint-Humbert de Maroilles est toujours vénéré en France, en Belgique et aux Pays-Bas (Nederlanden)[31].
    • Jean Bourgeois (originaire de Valenciennes, il décéda le 30/1/1485), 61e abbé de l’abbaye bénédictine de Maroilles entre les années 1430-1483. Il fut également député des églises du Hainaut et délégué du Clergé aux États bourguignons sous les règnes de Philippe le Bon et Charles le Téméraire, ducs de Bourgogne[32].
    • Jean Gosselet (° à Le Favril, ca 2e moitié du XVe siècle, décédé à Bruxelles en 1523 et inhumé à Maroilles), abbé de Maroilles et diplomate dans les Pays-Bas au service de Philippe le Beau et de Charles-Quint. Il cosigna, en 1493, le traité de Senlis, réglant la succession de Charles le Téméraire, entre la France et les Habsbourg, héritiers des ducs de Valois-Bourgogne[33].
    • Frédéric d’Yve (° ca 1540 à Bavay, inhumé en 1599 à Maroilles), abbé de Maroilles, diplomate et conseiller d’État (Pays-Bas espagnols). À l’époque des guerres de religion, il fut chargé d’importantes missions par le roi Philippe II d’Espagne, auprès des émissaires des Pays-Bas, des Provinces-Unies, du St.-Empire, de la France et de la papauté[34].
    • Charles-Hippolyte Paillard (1823-1881), historien français mort à Maroilles.

    Héraldique

    Les armes de Maroilles se blasonnent ainsi : D'argent à un rencontre de cerf de gueules brochant sur une crosse d'or en pal.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2018, la commune comptait 1 416 habitants[Note 6], en diminution de 0,07 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1322 1922 2562 2452 2192 1832 1922 2102 171
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1542 1422 0221 9271 9571 9541 9911 9451 988
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1512 0271 8141 6951 6811 6311 5871 6191 632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 6151 5331 4811 4651 4531 3841 4141 4431 404
    2018 - - - - - - - -
    1 416--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Maroilles en 2007 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,7 
    6,9 
    75 à 89 ans
    11,7 
    15,9 
    60 à 74 ans
    15,1 
    20,8 
    45 à 59 ans
    20,7 
    18,4 
    30 à 44 ans
    18,1 
    16,6 
    15 à 29 ans
    15,9 
    21,3 
    0 à 14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[40].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 
    La mairie

    Politique et administration

    Mayeurs au XVIIe siècle (à confirmer) : Pierre Trouillet, avant le , date de son décès ; Maximilien Trouillet, mayeur en 1694.

    En , le maire est Léopold Carion, agriculteur, membre fondateur de la société d'agriculture d'Avesnes-sur Helpe, décoré de l'ordre du Mérite agricole[41].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1840 Novembre 1849 Antoine Joseph Fournier    
    1857 ? 1858? Zéphyrin Joseph Berlaimont    
    1861 ? 1868? Louis Humbert Adolphe Baehy    
    mars 1971[42] juin 1995 Jacki Raulin    
    Juin 1995[42] mars 2014 Jean-Marie Sculfort DVD  
    Mars 2014 En cours
    (au 28 novembre 2019)
    Dominique Quinzin[42] DVD  

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • DEFROMONT A.-L, L’Avesnois au XVIIIe siècle, contribution à l’étude des sociétés rurales, thèse, Lille, 1972, 1142 p.
    • SIVERY G. « Les noyaux de bocage dans le Nord de la Thiérache à la fin du Moyen Âge » dans Les Bocages, histoire, économie, écologie, Rennes, INRA, CNRS, ENSA, université de Rennes, 1976, p. 93–96.
    • SIVERY G., Structures agraires et vie rurale à la fin du Moyen Âge, 2 tomes, Lille, Presse universitaire de Lille, 1977 (tome 1, 346 p) et 1980 (tome 2 de p. 347 à 731).
    • SIVERY G., « La description du paysage rural par les scribes et les paysans du Hainaut à la fin du Moyen Âge », Revue du Nord, tome LXII, no 244, janvier – , p. 61– 69, Lille, université de Lille-III, Faculté de Sciences humaines, 1980.
    • SIVERY G., MUCHEMBLED R., COUDOUX J., Nos ancêtres, les paysans : aspects du monde rural dans le Nord-Pas-de-Calais, des origines à nos jours, Lille, CRDP & Centre d'histoire de la région du Nord, 1981, 300 p.
    • SIVERY G., « L’alternance des champs et des prés dans le Nord de la Thiérache du XIIe au XXe siècle. », Revue géographique de l’Est, 1983, 3-4, p. 291–298, Nancy, 1983.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 434b.
    2. Ibid., p. 434b
    3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne), p. 177.
    4. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 185.
    5. ibidem
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    12. « Station Météo-France Étreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Maroilles et Étreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Maroilles et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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