Márkos Kyprianoú

Márkos Kyprianoú (en grec Μάρκος Κυπριανού), né le à Limassol, est un homme politique chypriote membre du Parti démocrate (DIKO), ministre des Affaires étrangères de Chypre depuis le .

Márkos Kyprianoú
Μάρκος Κυπριανού
Fonctions
Ministre chypriote des Affaires étrangères

(3 ans, 5 mois et 7 jours)
Président Dimítris Khristófias
Gouvernement Khristófias
Prédécesseur Erató Kozákou-Markoullí
Successeur Erató Kozákou-Markoullí
Commissaire européen à la Santé

(3 ans, 3 mois et 10 jours)
Président José Manuel Durão Barroso
Prédécesseur David Byrne
Successeur Androúlla Vasileíou
Commissaire européen au Budget

(5 mois et 30 jours)
Avec Michaele Schreyer
Président Romano Prodi
Prédécesseur Michaele Schreyer
Successeur Dalia Grybauskaitė
Ministre des Finances de Chypre

(1 an et 2 mois)
Président Tássos Papadópoulos
Prédécesseur Tákis Klirídis
Successeur Mákis Kerávnos
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Limassol, Chypre
Nationalité Chypriote
Parti politique Parti démocrate
Diplômé de Université de Cambridge
Université Harvard
Profession Avocat

Il est élu député pour la première fois en 1991, et se voit réélu par deux fois. En 2003, il démissionne afin d'entrer au gouvernement comme ministre des Finances, un poste auquel il renonce dès l'année suivante pour devenir commissaire européen, en tandem avec Michaele Schreyer, responsable du Budget. Il obtient le portefeuille de la Santé quelques mois plus tard. Il démissionne en 2008 de la Commission européenne afin de retourner à Chypre pour occuper le poste de ministre des Affaires étrangères sous la présidence du communiste Dimítris Khristófias, dont il démissionne en 2011.

Formation et carrière

Il commence ses études supérieures de droit à l'université d'Athènes, et les poursuit au Trinity College de l'université de Cambridge, où il se spécialise en droit international, droit fiscal, et obtient un Master of Laws. Il continue et achève son cursus à l'université Harvard, où il se voit décerner un master de droit des sociétés et fiscalité.

Il travaille un temps comme stagiaire à la commission des droits de l'homme du Conseil de l'Europe. Il devient juriste en 1985, et obtient un poste de collaborateur dans un cabinet d'avocats, où il décroche en 1991 le statut d'associé. Son cabinet fusionne avec un autre en 1995, mais il conserve son statut jusqu'à son retrait de la vie professionnelle, en 2003.

Vie politique

Au sein du DIKO

Membre du comité central du Parti démocrate (DIKO) depuis 1986, et du comité politique depuis 1990, il a été président de l'organisation de jeunesse du parti de 1993 à 1997. Il a également siégé au bureau exécutif pendant cinq ans à compter de 1993, ainsi qu'en 2001.

Député

Sa carrière institutionnelle débute en 1986, lors de son élection au conseil municipal de Nicosie, où il siège jusqu'à son élection comme député à la Chambre des représentants pour la circonscription de Nicosie, en 1991.

Réélu en 1996 puis 2001, il a notamment été président du groupe parlementaire démocrate, de la commission parlementaire chargée des zones proches de la ligne de démarcation, de la commission des Affaires financières et budgétaires, ou encore vice-président de la commission des Affaires étrangères et européennes.

Gouvernement et Union européenne

Il démissionne le , à la suite de sa nomination au poste de ministre des Finances dans la coalition gouvernementale conduite par le nouveau président Tássos Papadópoulos, membre du DIKO. À la suite de l'entrée de son pays dans l'Union européenne (UE), il quitte le gouvernement de Chypre pour devenir commissaire européen en tandem avec Michaele Schreyer, titulaire du portefeuille du Budget à compter du .

Quelques mois plus tard, le 22 novembre, il est choisi par José Manuel Durão Barroso, nouveau président de la Commission européenne, comme commissaire européen à la Santé et à la Protection des consommateurs. Il perd cette dernière compétence le au profit de la Bulgare Meglena Kouneva, dont le pays vient de rejoindre l'UE, et démissionne le afin de retourner à Chypre en tant que ministre des Affaires étrangères de la coalition gouvernementale dirigée par le nouveau président Dimítris Khristófias, membre du Parti progressiste des travailleurs (AKEL, communiste).

Il démissionne le , une semaine après l'explosion d'une cargaison d'armes saisie ayant endommagé la plus importante centrale électrique du pays[1].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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