Marie Bartête

Marie Bartête (du béarnais barteta ; née à Monein le [1] et morte en 1938[2]) est une orpheline béarnaise qui, plongée dans la misère a été déportée au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (avec le statut de « reléguée ») pour un vol à l’étalage et est la dernière femme morte au bagne.

Albert Londres
Monein, ville natale de Marie Bartête

Orpheline à 9 ans, elle est mariée à 15 et veuve à 20 ans. Placée et rangée comme bonne à Bordeaux, sa condamnation antérieure a été en réalité un prétexte pour la bannir et lui proposer une grâce en Guyane à la condition d'épouser un ancien bagnard. Le projet réel était de repeupler la colonie française et dans les faits cela devint une forme de déportation et proxénétisme encadré.

Porte des relégués à Saint-Laurent-du-Maroni

Albert Londres la rencontra et parle d'elle dans Au bagne.

Bibliographie

  • Pecassou-Camebrac, Bernadette. La dernière bagnarde. Paris : Flammarion, 2011.
  • Ferré, Katia-Christiane. Graine de bagnarde, Marie Bartete (1863-1938). Feuillage, 2013.

Liens externes

Notes et références

  1. Archives des Pyrénées-Atlantiques, acte n°25, vue 7
  2. date de décès selon enquête et document d'archive publié dans "graine de bagnarde" de Christiane Katia Ferré
  • Portail de Saint-Laurent-du-Maroni
  • Portail du Béarn
  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail du droit français
  • Portail de la prison
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.