Marie-Perrine Durand
Marie-Perrine Durand, née en 1853 et morte en 1933, est la première femme gardienne de phare française reconnue par l'administration.
Biographie
Elle se marie à vingt-cinq ans avec Jean-Marie Durand, gardien du phare des Triagoz, qui meurt pendant une tempête neuf ans plus tard, en 1890, en la laissant avec cinq enfants âgés de 8 ans à 3 mois[1],[2].
Durand postule pour garder le phare du Rosédo sur l'île de Bréhat. Elle y est acceptée après avoir réussi le concours de gardien de phare[3]. Elle n'est payée que 30 francs par mois, et sa pension annuelle est de 129 francs, ce qui n'est pas suffisant pour vivre. Marie-Perrine Durant est également la gardienne du phare du Paon pendant trente-trois ans jusqu'à sa mort[2]. Elle a formé cinq autres femmes à son métier, dont sa fille Aline Durand[1].
Références
- Pierre Cressard, « Marie Perrine Durand, la valeureuse gardienne du phare du Paon de l’île de Bréhat », Ouest Éclair, (lire en ligne)
- Shona Riddell, Guiding lights : the extraordinary lives of lighthouse women, (ISBN 978-1-925820-62-1 et 1-925820-62-9, OCLC 1191798728, lire en ligne)
- « L'historien Serge Duigou signe un livre sur les phares de Bretagne », sur actu.fr (consulté le )
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