Marie-Cessette Dumas

Marie-Cessette Dumas est une esclave affranchie de Saint-Domingue (actuel Haïti) et la mère du général Thomas Alexandre Dumas, la grand-mère du romancier Alexandre Dumas et l'arrière-grand-mère du dramaturge Alexandre Dumas fils et de l'écrivain Henry Bauër[1].

Biographie

Marie-Cessette Dumas[2] était une femme d'ascendance africaine, achetée en tant qu'esclave par le marquis Alexandre Antoine Davy de la Pailleterie (26 février 1714, Belleville-en-Caux - 15 juin 1786, Saint-Germain-en-Laye[3]), qui, ruiné, était parti à Saint-Domingue alors colonie française. Après l'avoir achetée, il épouse Marie-Cessette et l'affranchit.

Ils auront quatre enfants dont l'aîné Thomas Alexandre Dumas, né en 1762, (futur père d'Alexandre Dumas) deviendra général sous la Révolution. Ils vivaient dans une plantation appelée la Guinaudée (ou Guindete) près de Jérémie à l'extrême ouest de la colonie française de Saint-Domingue, jusqu'au départ d'Antoine Davy de la Pailleterie pour la France en 1775.

Marie-Cessette aurait été faussement déclarée morte vers 1772[4], deux documents notariés signés en 1786 et en 1801 par le futur général Dumas prouveraient qu'il savait sa mère vivante jusqu'en 1786.

Références

Claude Schopp, Biographie sur le site de la Société des amis d'Alexandre Dumas.
Plusieurs thèses s'affrontent sur l'origine de son nom : il lui aurait été donné par des négriers ; il lui aurait été accolé car elle vivait dans un mas, c'est-à-dire une ferme ; il serait d'origine yorouba ou dahoméenne (source : Hans Werner Debrunner, Presence and prestige, Africans in Europe : a history of Africans in Europe before 1918, Afrika Bibliographien), 1979.
Webmaster, « Alexandre DUMAS », sur www.haiticulture.ch (consulté le 7 janvier 2018)
L'extrait des registres des actes de l'état civil de la ville de Villers-Cotterêts publié par Alexandre Dumas dans Mes Mémoires (p. 5-6) mentionne le mariage de Thomas-Alexandre Davy de la Pailleterie, « fils de feu Alexandre-Antoine Davy de la Pailleterie, ancien commissaire d'artillerie, mort à Saint-Germain-en-Laye en juin 1786, et de feue Marie-Cessette Dumas, décédée à la Guinodée, près du Trou-Jérémie, en Amérique, en 1772 ».

Articles connexes

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[1] Claude Schopp, Biographie sur le site de la Société des amis d'Alexandre Dumas.

[2] Plusieurs thèses s'affrontent sur l'origine de son nom : il lui aurait été donné par des négriers ; il lui aurait été accolé car elle vivait dans un mas, c'est-à-dire une ferme ; il serait d'origine yorouba ou dahoméenne (source : Hans Werner Debrunner, Presence and prestige, Africans in Europe : a history of Africans in Europe before 1918, Afrika Bibliographien), 1979.

[3] Webmaster, « Alexandre DUMAS », sur www.haiticulture.ch (consulté le 7 janvier 2018)

[4] L'extrait des registres des actes de l'état civil de la ville de Villers-Cotterêts publié par Alexandre Dumas dans Mes Mémoires (p. 5-6) mentionne le mariage de Thomas-Alexandre Davy de la Pailleterie, « fils de feu Alexandre-Antoine Davy de la Pailleterie, ancien commissaire d'artillerie, mort à Saint-Germain-en-Laye en juin 1786, et de feue Marie-Cessette Dumas, décédée à la Guinodée, près du Trou-Jérémie, en Amérique, en 1772 ».