Marguerite Flavien

Marguerite Buffard sort major de l'École normale supérieure de jeunes filles (promotion L1932)[2]. Elle est agrégée de littérature et de philosophie[3].

En 1935, elle est nommée professeure à Colmar puis à Caen[3]. Lors de cette dernière affectation, Elle adhère au PCF. À cause de ses activités militantes, elle est mutée à Grenoble puis à Troyes où elle épouse Jean Flavien en août 1939 qui est exploitant agricole, syndicaliste paysan et militant communiste[3].

Jean Flavien est mobilisé le 3 septembre 1939. De son côté, Marguerite Flavien est révoquée de l'éducation nationale car communiste[3]. Elle devient alors ouvrière et participe à l'exploitation agricole familiale[3].

À partir de 1942, elle est arrêtée plusieurs fois puis internée au camp de la Lande de Monts puis au camp de Mérignac d'où elle s'évade[3]. En décembre 1943, elle rejoint Paris et travaille un temps pour une compagnie d'assurances.

Elle intègre alors les FTP. Lors d'une mission à Lyon en avril 1944 suite à dénonciation[3]. Elle est arrêtée le 10 juin. Le 13 juin, elle se défenestre, possiblement de peur de parler sous la torture[3].

Son dénonciateur est fusillé en 1946[3].

• Il y a une avenue Flavien-Buffard à Troyes[3].

• Une plaque est apposée rue Saint-Hélène à Lyon, lieu de sa défenestration, avec la mention imprécise « Assassinée par la gestapo »[4].

• Christian Langeois, « Marguerite. Biographie de Marguerite Buffard-Flavien (1912-1944) » in Clio. Femmes, Genre, Histoire, 2014, [lire en ligne]

• Femmes dans la Résistance intérieure française

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