Margny-lès-Compiègne

Margny-lès-Compiègne est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France, elle fait partie de l'agglomération de Compiègne.

Pour les articles homonymes, voir Margny.

Margny-lès-Compiègne

Mairie de Margny-lès-Compiègne.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Bernard Hellal
2020-2026
Code postal 60280
Code commune 60382
Démographie
Gentilé Margnotins, Margnotines
Population
municipale
8 521 hab. (2018 )
Densité 1 279 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 37″ nord, 2° 49′ 18″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 102 m
Superficie 6,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Compiègne
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-1
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Margny-lès-Compiègne
Géolocalisation sur la carte : Oise
Margny-lès-Compiègne
Géolocalisation sur la carte : France
Margny-lès-Compiègne
Géolocalisation sur la carte : France
Margny-lès-Compiègne
Liens
Site web https://www.mairie-margnylescompiegne.fr/

    Géographie

    Localisation

    Margny-lès-Compiègne est une commune périurbaine située au nord de Paris qui fait partie de l'agglomération de Compiègne, et occupe la rive droite de l'Oise.

    Sur cette rive, la gare de Compiègne forme une enclave de Compiègne au sein du territoire de la commune.

    La ville a une superficie de 665 hectares et comporte 16 km de voirie. Le territoire de la commune comprend notamment 250 000 m2 de jardins et 94 300 m2 de terrains d'agrément dont 19 570 m2 réservés à la pratique du sport.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Margny-lès-Compiègne
    Baugy Coudun Bienville
    Lachelle Clairoix
    Venette Compiègne

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 687 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MARGNY-LES-COMPIEGNE (60) - alt : 92m, lat : 49°25'48"N, lon : 02°48'12"E
    Statistiques établies sur la période 1994-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1994 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,8 3,4 5,3 8,9 11,2 13,2 13,3 10,4 7,9 4,4 1,5 6,9
    Température moyenne (°C) 3,6 4,9 7,4 10,2 13,8 16,7 18,9 18,9 15,5 11,9 7,3 3,8 11,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,9 11,5 15,1 18,8 22,1 24,6 24,5 20,5 15,9 10,1 6,1 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    07.01.09
    −10,3
    07.02.12
    −10,4
    13.03.13
    −4,8
    07.04.21
    −0,6
    07.05.1997
    3,1
    01.06.06
    4,9
    03.07.11
    4,9
    28.08.1998
    0,5
    30.09.18
    −4,6
    28.10.03
    −10,4
    24.11.1998
    −11,3
    29.12.1996
    −15
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    14,8
    09.01.15
    19
    27.02.19
    25,1
    31.03.21
    27,5
    19.04.18
    30,6
    27.05.05
    35,3
    27.06.11
    41,5
    25.07.19
    39,2
    12.08.03
    34,8
    15.09.20
    28,2
    01.10.11
    20,2
    06.11.18
    16,4
    07.12.00
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 53,3 45,7 46,9 48,1 58 51 59,7 70,9 49,8 63,9 55,3 59,6 662,2
    Source : « Fiche 60382001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Margny-lès-Compiègne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[10] et 70 699 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

    Le village de Margny fut d’abord linéaire, le long de la rue des Gouttes-d’Or prolongée en amont par la ruelle des Gouttes-d’Or. Le cœur du village se situe dans la rue des Gouttes-d’Or autrefois appelée rue de l’Église (nommée selon l’église Saint-Pierre, démolie). Puis le village se développe à une croisée de chemins : rue de la République et avenue Raymond-Poincaré. Ces deux chemins coupent transversalement l’avenue Octave-Butin, aménagée comme route Royale en 1772-82. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, Margny-lès-Compiègne prit l’aspect d’un faubourg, mais très aéré avec beaucoup de maisons en brique. La construction du chemin en fer y contribua pour beaucoup, atteignit Margny en 1847. La voie ferrée forma une sorte de barrage qui double celui naturel de l’Oise.

    Aujourd'hui, la rue Octave-Butin continue à être l’axe central interne à la commune, à partir duquel sont irrigués les différents quartiers. Cette rue a un rôle d’organisation interne des déplacements routiers, cycle et piétonne. L’avenue Octave-Butin a donc les fonctions essentielles de centralité, mixité, accessibilité des services et dessertes.

    Le SDAU (schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme) qui s’applique sur la commune a été mis en place en 1973 et a abouti en 1975 à l’élaboration du POS (plan d’occupation du sol) de la commune. Le POS définit ainsi Margny : « petite ville tranquille, un peu rurale et agréable avec ses jardins. » La révision du POS, actuellement baptisée PLU entamée en 2000, est fondée avant tout sur la disparition des friches industrielles et économiques mais aussi sur la limitation des immeubles économiques, ainsi que l’aménagent de sites paysagers et de trames vertes. La crise de l’économie locale, industrielle et commerciale a purement touché les ressources de la commune, mais la commune tente d’y remédier avec l’aide de l’ARC (agglomération de la région de Compiègne), l’ex-SIVOM et l’ex-CCRC (communauté de communes de la région de Compiègne) issue en 2000.

    En 2001, la police municipale délocalise ses locaux pour venir s’installer dans un bâtiment neuf situé dans le parc de la Mairie. Leurs voisins sont la maison des jeunes et des associations.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones urbanisées (25,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Histoire

    Margny-lès-Compiègne est un site d’abord préhistorique puis gallo-romain. L’origine du nom de Margny est gallo-romaine, et désigne le domaine d’un dénommé Madrinius. La forme actuelle du nom ne se fixe qu’au XIXe siècle en conservant le vieux mot français lès qui signifie : côté, flanc. Le village naquit au pied d’une côte, entre la plaine crayeuse, qui culmine à 101 m et la vallée alluvionnaire de l’Oise, qui s’abaisse à 33 m. La côte de Margny est due à une flexure, abaissement d’axe assez brutal, qui fait plonger la craie de 80 m sous l’Oise pour remonter à Compiègne avant de s’enfoncer sous la forêt. Ce coteau bien exposé, fut propice à la vigne, mais fut remplacé à la fin du XIXe siècle par des vergers et des jardins. Au pied de la flexure s’étend le lit majeur de l’Oise. La rivière s’y étalait en plusieurs bras dans les épaisses alluvions argilo-sableuses où la nappe phréatique affleure en étangs et en mares. Il existait une grande mare dite de Margny, située sur l’emplacement du parc de la Mairie, d’où l’actuel quartier des étangs mérite son nom. Cette prairie marécageuse est parfois envahie par les inondations comme en 1658, 1784, 1926, 1993-1994.

    Les hauts faits du Moyen Âge

    Les circonscriptions ecclésiastiques de l’ancien régime conservèrent la délimitation des « cités » : Compiègne relevait de Soissons mais Margny de Beauvais, plus précisément de l’abbaye bénédictine de Saint-Lucien. Une croix de fer se dressait au milieu de l’ancien pont dit de Saint-Louis et marquait le changement de juridiction. Le vieux pont reconstruit par Saint Louis traversait la rivière depuis la Grosse Tour et s’appuyait, rive droite sur une sorte de redoute, dite boulevard, entourée de fossés, qui dominait la prée de Margny. Cette prée fut le théâtre de maints tournois et joutes, et de fêtes de 1200 à 1410. C’est sur ce même endroit que Jeanne d’Arc fut capturée en 1430 avec son frère Pierre d'Arc.
    Ainsi la tête du pont fortifiée en « boulevard », qui protégeait ce qui fut longtemps le seul passage permanent sur la rivière entre Pont-l’Évêque et Pont-Saint-Maxence, fut avant tout une zone militaire.

    Le XVIIe siècle-XVIIIe siècle

    La construction du Pont Neuf en 1733-1734, entraîne le redressement de la chaussée de Margny, qui fut alors plus facilement reliée à Compiègne. Les contestations furent de plus en plus vives entre Compiègne et Margny, qui se disputaient le Prée Margny (nommé par la suite le Petit Margny), lesquels formaient une zone où les juridictions s’enchevêtraient alors que son importance économique s’accroissait. L’intégrité de Margny fut préservée jusqu’en 1790, la Révolution permit la mainmise de Compiègne sur le Petit Margny.
    En dehors de l’artisanat rural, une industrie apparut fin XVIIe siècle à Margny : une manufacture de draps, camelots et peluches, fondée par Jacquin. Cette manufacture royale était installée sur l’emplacement de l’actuelle mairie, mais disparut vers 1770, sans doute victime du traité d’Eden (libre échange avec la Grande-Bretagne).

    Le XIXe siècle et XXe siècle

    Le rapport étroit entre les deux communautés entraînait des conflits. La méfiance était grande envers Compiègne, soupçonnée de visées annexionnistes. La querelle éclata au propos de la future gare de chemin de fer. Margny se plaignait que le chemin de fer fût plutôt un inconvénient, il voulait rester un village. Depuis l’installation de la gare en 1847, une activité industrielle et commerciale a transformé le village demeuré jusque-là rural.
    Les élections législatives de Margny opposaient régulièrement le maire de Compiègne contre un homme politique de la commune. Ce fut le cas d’Octave Butin, maire de Margny aux quatre élections consécutives de 1902 à 1919. Lors de son administration, il accomplit la transformation de Margny en la dotant des locaux et moyens d’une ville. En hommage à ses qualités d’administrateur, un monument lui fut dédié en 1928, à l’intérieur de la nouvelle mairie.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 juillet 1954 Louis Gracin SFIO Prothésiste dentaire
    juillet 1954 mars 1971 Marcel Balasse    
    mars 1971 septembre 1981 Aimé Dennel    
    septembre 1981 mars 1989 Robert Dubois    
    mars 1989 juin 1995 Maurice Régnier    
    juin 1995 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Bernard Hellal PS puis
    LGM-UDI
    Technicien supérieur commercial SNCF
    1er vice-président de l'ARC
    Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18]

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 8 521 habitants[Note 6], en augmentation de 6,79 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    448468505527532541551590690
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7168369101 1101 1781 3311 4081 5701 905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2842 5502 8313 3814 0604 4254 6074 5634 923
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5 8705 6015 3705 4295 6256 5077 6147 7367 857
    2013 2018 - - - - - - -
    7 9798 521-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 26,6 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 13,8 %) ;
    • 50,6 % de femmes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 22,3 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 20 %).
    Pyramide des âges à Margny-lès-Compiègne en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,3 
    4,8 
    75 à 89 ans
    8,8 
    8,7 
    60 à 74 ans
    9,9 
    17,6 
    45 à 59 ans
    18,1 
    22,8 
    30 à 44 ans
    21,4 
    26,6 
    15 à 29 ans
    22,3 
    19,1 
    0 à 14 ans
    18,2 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    La ville de Margny-lès-Compiègne comporte trois écoles maternelles : l'école Édouard-Herriot, l'école Jules-Ferry et l'école Suzanne-Lacorre. Elle comporte également quatre écoles primaires : l'école Paul-Bert, l'école Suzanne-Lacorre, l'école Edouard- Herriot et l'école Ferdinand-Buisson. Il s'y situe également un collège : le collège Claude-Debussy, un des plus grands collèges de l'Oise.

    Économie

    Le Groupe France Télécom Orange y est présent avec un important centre technique ainsi que des services commerciaux d'Orange Business Services (Agence Entreprises Nord de France) entité dédiée aux entreprises.[réf. nécessaire]

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    Activités associatives, culturelles, festives et sportives

    • « Harmonie », qui porte désormais le nom Les Zycos[25] qui eurent l'occasion d'exhiber leur nouvelle tenue le , à Compiègne, pour la « fête du Muguet[26] ».
    • « MARGNY 2020 », collectif citoyen.
    • "ASCCM" - Amicale Sportive des Cheminots de Compiègne-Margny, club de basketball évoluant en Nationale 3

    Héraldique

    Les armes de Margny-lès-Compiègne se blasonnent ainsi :

    Parti au premier d’azur au lion d'argent, au second d’orangé à la fleur de lys aussi d’argent, au chef d’azur chargé d’un m stylisé en onde orangé

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Un nouveau mandat sous Bernard Hellal : Ce vendredi 28 mars, à 19h30, avait lieu le conseil d’installation du « nouveau » maire de Margny-lès-Compiègne. Bernard Hellal, le maire sortant, a retrouvé son fauteuil sous le regard du candidat de la liste opposée, Bérenger Dumay, qui fait son entrée au conseil », Le Courrier picard, édition de l'Oise, (lire en ligne).
    18. Frederika Guillaume, « Bernanrd Hellal réélu maire sans surprise avec une nouvelle équipe », Oise Hebdo, no 1369, , p. 15 (ISSN 1774-6418).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Margny-lès-Compiègne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. Les Zycos
    26. Prestation des Zycos à Compiègne pour la Fête du Muguet 2011.
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