Margaret Laurence

Margaret Laurence (née Jean Margaret "Peggy" Wemyss le à Neepawa, au Manitoba, et morte le à Lakefield, aujourd'hui Selwyn, en Ontario) est une écrivaine canadienne de langue anglaise[1].

Biographie

Son père, Robert Harrison Wemyss, était avocat, et sa mère est née Verna Jean Simpson. Sa mère meurt alors qu'elle n'a que 4 ans (1930) et son père se remarie avec la sœur de cette dernière, Margaret Campbell Simpson, professeur, puis bibliothécaire. Son père meurt d'une pneumonie cinq ans plus tard, en 1935.

Peggy, fortement encouragée vers l'écriture par sa belle-mère, commence par écrire des articles pour le Black and Gold, journal du Neepawa Collegiate. Elle a environ 15 ans.

Diplômée de l'école secondaire (High School en anglais) en 1944, elle entame immédiatement un Bachelor of Arts à l'université de Winnipeg, et obtient son diplôme en 1947.

Elle épouse John Fergus Laurence, le , à l'église de Neepawa et travaille un temps comme reporter au journal de gauche The Westerner, puis au Winnipeg Citizen, couvrant des événements sociaux et politiques, signant en outre des critiques littéraires. Passionnée par la culture africaine, elle vit quelques années en Afrique, traduisant et publiant une anthologie du folklore somalien. Au moment de la naissance de sa fille, en 1952, elle vit en Angleterre, mais réside à la Côte-de-l'Or quand elle donne naissance à son fils en 1955. Peu avant l'indépendance de Ghana, elle rentre avant au Canada et vit cinq ans à Vancouver.

Son œuvre explore les thèmes de la place de l'individu, surtout de la femme, dans la société canadienne-anglaise. Plusieurs de ses romans sont liés au village imaginaire de Manawaka, au Manitoba, bien que les personnages se trouvent éparpillés de Vancouver (The Fire-Dwellers) à l'Ontario (The Diviners).

Atteinte d'un cancer du poumon, elle se suicide par overdose dans sa maison le .

Œuvres

Cycle romanesque de Manawaka

  • The Stone Angel (1964) - adapté au cinéma par Kari Skogland sous le titre The Stone Angel en 2007
    L'Ange de pierre, Montréal, Cercle du Livre de France, 1976 ; réédition, Arles, B. Coutaz, 1989
    L'Ange de pierre (nouvelle traduction), Paris, Joëlle Losfeld, coll. « Littérature étrangère », 2007 (ISBN 9782070789801) ; réédition, Québec, Éditions Alto, 2008
  • A Jest of God (1966) - adapté au cinéma par Paul Newman sous le titre de Rachel, Rachel en 1968
    Un dieu farceur, Montréal, Cercle du Livre de France, 1981
    Une divine plaisanterie, Paris, Joëlle Losfeld, coll. « Littérature étrangère », 2006 (ISBN 9782070789764) ; réédition, Québec, Éditions Alto, 2008
  • The Fire-Dwellers (1969)
    Les Habitants du feu, Paris, Joëlle Losfeld, 2009 (ISBN 9782070789795) ; autre édition sous le titre Ta maison est en feu, Québec, Éditions Alto, 2009
  • The Diviners (1974)
    Les Oracles, Montréal, Cercle du Livre de France, 1979
    Les Devins, Paris, Joëlle Losfeld, 2010 ; réédition, Québec, Éditions Alto, 2012

Autre roman

  • This Side Jourdan (1960)
    De l'autre côté du Jourdain, Ottawa, Les Presses de l'Université d'Ottawa, 2015

Recueil de nouvelles

  • he Tomorrow-Tamer (1963)
  • A Bird in the House (1970) - recueil de nouvelles appartenant au cycle de Manawaka
    Un oiseau dans la maison, Paris, Joëlle Losfeld, 2012 (ISBN 9782070789818) ; réédition, Québec, Éditions Alto, 2010

Ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse

  • Jason's Quest (1970)
  • Six Darn Cows (1979)
  • The Olden Days Coat (1980)
  • The Christmas Birthday Story (1982)

Textes autobiographiques

  • The Prophet's Camel Bell (1963)
    Une maison dans les nuages, Québec, Éditions Alto, 2012
  • Dance on the Earth: A Memoir (1989), posthume

Essais

  • Heart of a Stranger (1976)

Correspondances

  • Entre fleuve et rivière : correspondance entre Gabrielle Roy et Margaret Laurence, Saint-Boniface (Manitoba), Éditions des plaines, 2013
  • Margaret Laurence & Jack McClelland : letters, Edmonton (Alberta), The University of Alberta Press, 2018

Prix et récompenses

Notes et références

  1. Presse Canadienne, « Margaret Laurence succombe à un cancer », La Presse, (lire en ligne)

Liens externes

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