Marcillac-Vallon

Marcillac-Vallon est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour le vin, voir Marcillac (AOC).

Marcillac-Vallon

Vue sur Marcillac-Vallon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Conques-Marcillac
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Philippe Périé
2020-2026
Code postal 12330
Code commune 12138
Démographie
Gentilé Marcillacois(e)
Population
municipale
1 721 hab. (2018 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 29″ nord, 2° 27′ 55″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 534 m
Superficie 14,59 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vallon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Marcillac-Vallon
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Marcillac-Vallon
Géolocalisation sur la carte : France
Marcillac-Vallon
Géolocalisation sur la carte : France
Marcillac-Vallon
Liens
Site web marcillacvallon.fr

    Géographie du vallon

    Localisation

    Nauviale Mouret
    Saint-Christophe-Vallon N
    O    Marcillac-Vallon    E
    S
    Valady Salles-la-Source

    Site

    Marcillac-Vallon est située au nord-ouest du département, dans l'espace urbain Rodez-Decazeville au confluent de l'Ady et du Créneau, dans le vallon de Marcillac

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Marcillac-Vallon.

    La commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de l'Ady, le ruisseau de Cruou, le ruisseau de Bruejouls, le ruisseau de Farrens, le ruisseau de Vernholez et par divers petits cours d'eau[1].

    Le Créneau, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[2].

    Le ruisseau de l'Ady, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Clairvaux-d'Aveyron et se jette dans le Créneau à Marcillac-Vallon, après avoir arrosé 4 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 988 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau de la commune[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Marcillac-Vallon comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[14], les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (569 ha), couvrant 4 communes du département[15] et le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (315,2 ha), couvrant 3 communes du département[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :

    • le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[17];
    • la « Vallée du Dourdou » (5 964 ha), qui s'étend sur 16 communes de l'Aveyron[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcillac-Vallon est une commune rurale[Note 4],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Marcillac-Vallon.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (5 %)[24].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre[25].

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[27].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marcillac-Vallon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[28],[29].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Marcillac-Vallon.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau et du ruisseau de l'Ady. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques[31], approuvé le 3 décembre 2015[32].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Marcillac-Vallon est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

    Histoire

    Moyen Âge

    La première mention du bourg remonte au XIe siècle. Il aurait été donné par un seigneur du Rouergue au prieuré de Conques. À partir du XIIIe siècle, le bourg de Marcillac-Vallon est dirigé par des consuls. En 1351, la ville est protégée par une enceinte[42].

    Jacquerie de 1643

    La jacquerie des croquants menée par Bernard Calmels est partie de Marcillac en . Les révoltés ont échoué devant Villefranche-de-Rouergue. Bernard Calmels a été capturé à Najac, jugé et roué vif. Sa tête a été exposée au bout d'un pic sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte[43].

    L'apogée du village

    Au XVe siècle, des maisons nobles sont construites dans le village qui connaît alors son apogée grâce à ses foires et à l'ouverture d'une école religieuse. Marcillac s'est également étendu durant les XVIIe et XVIIIe siècles créant son faubourg le long du Cruou[42].

    Époque contemporaine

    À la fin du XIXe siècle, la population de Marcillac-Vallon est à son apogée. On compte plus de 2 000 personnes, en partie grâce au développement de l'exploitation du minerai de fer[42].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Marcillac-Vallon est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac[44], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[44]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[44], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[46].

    Élections de 2020

    Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Jean-Philippe Périé52258,12 %153
    Anne Gaben-Toutant37641,87 %41

    Le conseil municipal de Marcillac-Vallon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[47], pour un mandat de six ans renouvelable[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[49]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 66,42 %, se répartissant en quinze issus de la liste conduite par Jean-Philippe Périé et quatre issus de celle d'Anne Gaben-Toutant[50]. Jean-Philippe Périé est élu nouveau maire de la commune le [51].

    Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Philippe Périé (3) et liste d'Anne Gaben-Toutant (1)[50].

    Mairie de Marcillac-Vallon.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1936 1950 Jean Lacaze    
    1950 1977 Jean Auzel Rad. Conseiller général du canton de Marcillac-Vallon (1945-1967)
    1977 1983 Henri Périé RI puis RPR Conseiller général du canton de Marcillac-Vallon (1967-1992)
    1983 1985 François Retournard   démissionnaire
    1985 2001 Joseph Monestier UDF Notaire, conseiller général du canton de Marcillac-Vallon (1992-2004)
    2001 2014 Jacques Raynal DVD Maire
    2014 2020 Anne Gaben-Toutant PS Retraitée
    Conseillère générale du canton de Marcillac-Vallon (2004-2015), puis départementale du canton du Vallon depuis 2015
    2020 En cours Jean-Philippe Périé    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2018, la commune comptait 1 721 habitants[Note 6], en augmentation de 2,99 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3181 2161 3831 4281 6031 7361 5751 7861 803
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8581 9741 9901 9592 0041 7991 9001 7371 622
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5951 5511 6321 3461 3051 2021 2361 2731 172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1841 3701 4931 5641 4851 5321 6131 6611 689
    2018 - - - - - - - -
    1 721--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Vignoble de Marcillac

    Vignoble AOC Marcillac à Clairvaux-d'Aveyron.

    Le vignoble est situé à 20 km au nord-ouest de Rodez. L'aire de production s'étend sur les communes de Marcillac-Vallon, Balsac, Clairvaux-d'Aveyron, Goutrens, Mouret, Nauviale, Pruines, Salles-la-Source, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Saint-Christophe-Vallon et Valady.

    En 1965 une poignée de producteurs ont décidé de réagir avant l'extinction complète du vignoble. Ils décidèrent de postuler pour être classé VDQS, sortir de l'anonymat et se motiver. Ils ont réaménagé le vignoble pour mécaniser à minima les travaux en créant des terrasses étroites (des faisses en Rouergat). En 1990, ils ont tout naturellement obtenu la protection de l'appellation par le biais de l'AOC.

    Filtrauto

    Filtrauto est une filiale du groupe S.O.G.E.F.I. C'est l'une des entreprises qui emploie le plus de personnes à Marcillac-Vallon. Elle construit des filtres pour véhicules.

    Enseignement

    Le collège public Kervallon a été construit en 1961[57] et compte 396 élèves à la rentrée 2017[58]. Il est situé aux abords de Marcillac-Vallon.

    Culture

    Fête de la Saint Bourrou

    La fête de la Saint-Bourrou à Marcillac *
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Marcillac-Vallon
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    La fête de la Saint Bourrou est une pratique inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013[59].

    Presse

    Le journal L'Empaillé a son siège dans la commune[60].

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Notre-Dame de Foncourrieu

     Inscrit MH (1988)[61]

    Manoir de Curlande

     Inscrit MH (2001)[62]

    Chapelle des Pénitents

    Vers 1600, la confrérie des Pénitents Blancs s'établit à Marcillac. La chapelle a été construite en 1666. Aujourd'hui, cette chapelle est le point de départ de la Saint-Bourrou, la fête du vin qui a lieu pendant le week-end de Pentecôte[42].

    Église Saint Martial

    L'église Saint-Martial de Marcillac-Vallon a été construite à la fin du XIVe siècle[42]. Elle est située au cœur de Marcillac-Vallon.

    Monument aux morts

    Le monument aux morts de Marcillac-Vallon se situe sur le quai du Cruou (rue parallèle au tour de ville). Il a été réalisé par Joseph Mallet en 1923. Il représente un vigneron qui pleure ses morts avec à ses pieds ses instruments de travail spéciaux : le panier de vendanges, le coussin et la pioche à deux dents[63],[64].

    Monument aux morts de la Shoah

    En mémoire des victimes de la Shoah, une plaque commémorative exposée contre le mur extérieur de la salle des fêtes de Marcillac-Vallon a été inaugurée le par Serge Klarsfeld. Elle regroupe les noms des 25 Juifs tués dans le Vallon en 1942 et 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbé Justin Bessou, poète d'expression principalement occitane, vicaire à Marcillac de 1877 à 1881
    • Pierre Pradié, député des Seconde et Troisième Républiques, né à Marcillac
    • Jean-Joseph Tarayre, général et baron d'empire napoléonien, né à Solsac près de Marcillac
    • Calixte Gustave Bessière, né à Marcillac le , Ingénieur Arts et Métiers Aix 1898, Inventeur de la grenade à fusil VB (Viven-Bessière) arme célèbre de la guerre 14-18. Auteur de nombreux travaux et perfectionnements dans le domaine aéronautique. Participe à la création de l'Ecole Spéciale des Travaux Aéronautiques en 1930. Décédé à Neuilly sur Seine en 1941, il est enterré au cimetière de Marcillac.
    • Pierre Etienne Bessière, fils de Calixte Gustave, né à Neuilly sur Seine, Ingénieur de l'Ecole Centrale de Paris promo 1932. Après quelques années passées aux Automobiles Peugeot à Sochaux, devient Président Directeur Général des Etablissements LABINAL (équipements électriques pour l'automobile et l'aéronautique) à Saint Ouen vers 1950. Il créera la filiale Compagnie ElectroPlastique du Rouergue à Rodez en 1955, puis MANUVAL à Marcillac en 1961. Après la fusion de LABINAL avec LA PRECISION MECANIQUE (matériel d'injection Diesel et métrologie) en 1957, PRECISION MECANIQUE LABINAL absorbe SOCIETE GENERALE d'EQUIPEMENTS (câblages électriques pour l'automobile et l'aéronautique) l'année suivante. En 1968 il décide d'implanter la seconde usine de la filiale Filtres PURFLUX sur le site de MANUVAL à Marcillac assurant le développement de celui-ci. PRECISION MECANIQUE LABINAL disparaîtra en 2001 par apport de ses activités aéronautiques à SNECMA et de ses activités automobiles à VALEO. Celle-ci cédera la branche FILTRAUTO (dont Filtres PURFLUX) à SOGEFI en 2002. Il est enterré dans le caveau familial au cimetière de Marcillac.

    Héraldique

    Blason
    De gueules au léopard lionné issant d'or, tenant dans sa patte dextre une grappe de raisin tigée et feuillée du même, au chef parti au I d'azur semé de fleurs de lys d'or au chef du même et au II d'argent au sautoir de gueules[65].
    Détails
    Adopté en 1953.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. José Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF38803935)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche communale de Marcillac-Vallon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « le Créneau »
    3. Sandre, « le ruisseau de l'Ady »
    4. « EPAGE Aveyron amont », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    5. « Aveyron amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. site officiel du SMB2
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marcillac-Vallon et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Marcillac-Vallon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « ZNIEFF le « Vallon de l'Ady à Marcillac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    17. « ZNIEFF le « Causse comtal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    18. « ZNIEFF la « Vallée du Dourdou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    19. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    25. « Le SCOT du Centre Ouest Aveyron - documents », sur http://scot-centre-ouest-aveyron.proscot-eau.fr/ (consulté le )
    26. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
    27. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le )
    28. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    29. « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le )
    30. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron – risque d’inondation », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    31. « Dossier PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    32. [PDF]« Arrêté préfectoral d’approbation du PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    33. « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le )
    34. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    35. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Marcillac-Vallon », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    36. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Marcillac-Vallon », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    37. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Risque mouvement de terrain », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    38. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matières dangereuses », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    39. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    40. « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    41. « Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    42. MagicSite, « marcillac.fr - Histoire et Patrimoine », sur www.marcillacvallon.fr (consulté le )
    43. « La révolte des Croquants »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur marcillac-histoire.over-blog.com (consulté le )
    44. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Marcillac-Vallon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    45. « communauté de communes Conques-Marcillac - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    46. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    47. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
    48. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le )
    49. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    50. « Résultats du 1er tour pour Marcillac-Vallon », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
    51. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
    52. « Liste des maires de Marcillac (nouveau régime) »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur www.marcillac-vallon.fr (consulté le )
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    57. « Une page de l'histoire locale : l'aventure du collège public », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
    58. « Rentrée scolaire à Kervallon, d'abord les sixièmes… », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
    59. « La fête de la Saint-Bourrou à Marcillac », sur https://www.culturecommunication.gouv.fr (consulté le )
    60. « L'EMPAILLE NOUVEAU JOURNAL LIBRE AVEYRONNAIS! » (consulté le )
    61. Notice no PA00094053, base Mérimée, ministère français de la Culture
    62. Notice no PA12000022, base Mérimée, ministère français de la Culture
    63. « Le Monument aux Morts de Marcillac », Marcillac-Vallon (Aveyron), (lire en ligne, consulté le )
    64. « Marcillac-Vallon. Souvenir de l'inauguration du monument aux morts en 1925 », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
    65. « 12138 Marcillac-Vallon (Aveyron) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )
    • Portail de l’Aveyron et du Rouergue
    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail du patrimoine culturel immatériel
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.