Marché immobilier québécois

Cet article traite de différents aspects du marché immobilier au Québec.

Le monde de l'Immobilier du Québec n'échappe pas à la révolution informatique et à l'Internet. Comparée à une annonce papier brève, coûteuse, peu illustrée et parfois datée, l'annonce immobilière Internet offre des descriptifs plus complets, accompagnés de visuels indispensables et mis à jour quotidiennement. La visibilité immense, la facilité d'utilisation et les nombreuses alternatives qu'Internet apporte ont conduit à une mutation de la vente immobilière au Québec dans les 15 dernières années et ce comme partout dans le monde[1],[2].

Marché immobilier québécois

Le marché de la revente immobilière du Québec est unique au Canada et en Amérique du Nord. Contrairement au reste du Canada et aux États-Unis où traditionnellement les propriétaires utilisent un courtier pour vendre leur propriété[3], en 2013 au Québec, près de 50 % des propriétaires initiaient la vente de leur propriété directement sans intermédiaire ou sans courtier immobilier (terminologie développée au Québec : À Vendre Par le Propriétaire ou AVPP) [4],[5],[6]

C'est une tendance qui s'est observée depuis plus d'une décennie. Ce phénomène se rapproche de celui de la France ou près de 75 % des propriétaires débutent une vente sans intermédiaire [7],[8]

Il est également important de mentionner que les québécois sont moins nombreux à être propriétaires de leur demeure que la moyenne au niveau canadien. Ainsi depuis 2006, seulement 61 % des québécois sont propriétaires et 39 % locataires comparativement à 69 % pour la moyenne canadienne[9],[10].

L'effet de l'Internet

La première révolution du marché immobilier est arrivée au Québec avec le Site Web immobilier (à vendre sans commission) DuProprio à la fin des années 1990[11]. Elle s'est ensuite poursuivi avec l'apparition du site immobilier gratuit Publimaison.ca en 2011[12]. En 2013, ces deux sites Web immobiliers dominaient largement la publication d'annonces immobilières d'AVPP ainsi que par le développement d'outils exclusifs à l'immobilier Web[13]. Les AVPP au Québec sont aussi populaires et répandus sur les sites de petites annonces classées : Kijiji, LesPAC et kangalou.

Le marché immobilier subit une mutation relié au Web

Il est maintenant établi que 95 % des acheteurs magasinent principalement et presque exclusivement sur le Web [14]. L'apparition de sites web immobiliers permet ainsi aux propriétaires d'accéder à une visibilité Web facilitant de vendre directement sans l'intermédiaire d'un courtier [15]. Le Web prend dorénavant la place des médias imprimés de type journaux ou revues qui dominaient largement ce marché immobilier, il y a quelques années seulement. Le secteur traditionnel de l'immobilier a changé avec le Web.

Les agences immobilières toujours présentes

Malgré l'augmentation de ventes effectuées directement par le propriétaires, les différentes agences immobilières demeurent tout de même très présentes même si elles se divisent un marché en décroissance. En 2013, la bannière Remax du Québec domine largement avec près de 35 % du marché des propriétés à vendre par un courtier. Sutton, Via Capitale, Royal Lepage, Century 21et d'autres bannières se partagent le reste du marché. Chacune de ces agences possède son propre site Web. Elles se partagent également un site d'indexation de type MLS (Multiple Listing System) sous le nom de domaine Centris.ca[16]

L'élément commun et central : le notaire

Au Québec, que le propriétaire vende par lui-même ou avec l'intermédiaire d'un courtier, la transaction se finalise toujours avec un notaire. C'est le notaire qui possède le mandat exécutoire de toutes les transactions immobilières au Québec[17]. Le notaire est une ressource importante pour tout propriétaire désirant vendre un bien immobilier.

Références

  1. Finyear.com, « L'immobilier sur Internet, du rêve à la réalité » (consulté le )
  2. Lefigaro.fr, « Le Web révolutionne l'immobilier » (consulté le )
  3. Affaires.LaPresse.ca, « Doit on Vedre par soi-même ou choisir un courtier » (consulté le )
  4. Lactualite.com, « Un Courtier Pour Quoi Faire » (consulté le )
  5. telequebec.tv, « Vendre sa maison sans agent » (consulté le )
  6. Option-consommateurs.org, « Vendre sa maison sans intermédiaire » (consulté le )
  7. CGEDD.developpement-durable.gouv.fr, « Répartition du marché de la négociation de logements anciens selon le type de négociation » (consulté le )
  8. Université de Rennes, « Internet et le Marché Immobilier » (consulté le )
  9. Lesaffaires.com, « Le Québec compte moins de propriétaires que partout ailleurs au pays » (consulté le )
  10. Gouvernement du Québec, « Le Parc de logements et le mode d'occupation des ménages québécois » (consulté le )
  11. LePlateau.com, « Aide-toi, DuProprio t'aidera » (consulté le )
  12. Journalhabitation.com, « Le site Publimaison.ca réinvente la revente de propriétés » (consulté le )
  13. Journalhabitation.com, « Vendre sa Maison : Les meilleurs sites immobiliers » (consulté le )
  14. Wordpress.com, « Que regardent les acheteurs dans une annonce immobilière en ligne ? » (consulté le )
  15. Adnmarketing.ca, « Pourquoi les pancartes DuProprio sont partout » (consulté le )
  16. Lesaffaires.com, « Centris.ca, Un nouveau portail plus complet au service des futurs acheteurs » (consulté le )
  17. Association Professionnelles des Notaires du Québec, « Vendre sans intermédiaire » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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