Marché (économie)

Un marché est l'institution sociale, ainsi que parfois l'emplacement, qui permet le commerce, soit la rencontre entre l'offre et la demande de biens ou de services[1]. Cette institution peut se définir fonctionnellement et minimalement comme un processus[2] de coordination entre plusieurs fournisseurs/vendeurs et plusieurs clients/acheteurs mutuellement indépendants qui aboutit à et inclut l'échange volontaire de biens ou services substituables, sous la forme de transactions, sans limite particulière d'espace ni de temps.

Pour les articles homonymes, voir Marché.

Dans son acception la plus ancienne, un marché est une institution qui accueille un commerce localisé précisément dans l'espace et le temps mais de dimension variable, par exemple les marchés traditionnels, les marchés aux puces et Lloyd's of London. Cette institution est dite aussi « place de marché » (d'où la notion d'emplacement) même si les parties contractantes ne sont pas physiquement réunies au même endroit. Sous l'effet de la transformation numérique, les places de marché incluent désormais aussi certaines formes de commerce en ligne, c'est-à-dire les places de marché dématérialisées ou plateformes de commerce électronique, comme une multitude de places de marché accessibles par l'internet. Étant donné ces formes dématérialisées, cette acception du marché est maintenant mieux caractérisée par l'existence d'une autorité organisatrice dédiée, généralement dotée de la personnalité juridique, plutôt que par l'emplacement géographique comme autrefois.

Dans une acception qui correspond à une catégorie de commerce plus diffuse dans l'espace et le temps, un marché désigne aussi un segment commercial correspondant à des catégories particulières de biens ou services, d'acheteurs, d'aire géographique, ou de forme institutionnelle, par exemple le "marché des deux-roues", le "marché de l'argent", le "marché de la ménagère de moins de cinquante ans", le "marché italien", les "marchés internationaux". Cette acception du marché est purement analytique et ne s'accompagne pas d'une autorité organisatrice dédiée. "Le marché" désigne alors les échanges commerciaux de façon générique, sans limite d'espace, de temps, de catégories d'objets ou d'acteurs, ni de forme institutionnelle, par exemple dans l'économie de marché. Par métaphore, un marché peut aussi désigner une catégorie d'échanges sociaux non commerciaux, comme le « marché des idées ».

Par métonymie, un marché peut aussi désigner la demande individuelle qui donne lieu à une transaction ou bien la transaction elle-même, comme dans l'expression « faire un marché ». Cette acception peut être technique dans le cadre d'un appel d'offres lancé à un ensemble de vendeurs, comme un marché public dans le cas où l'acheteur est une administration publique.

Outre d'éventuelles autorités organisatrices, la plupart des marchés modernes sont formellement gouvernés par de multiples régimes juridiques et autorités de tutelle, plus ou moins spécialisés par segment commercial, par exemple la Répression des fraudes en France, les autorités de la concurrence, les SAFER pour le marché foncier rural en France, etc. Le commerce peut être régi en plus par des traités, des organismes et des associations internationaux ou des organisations supranationales.

Deux conditions importantes au bon fonctionnement d'un marché sont la liberté commerciale et la participation de plusieurs vendeurs et plusieurs acheteurs :

Définitions

Augustin Cournot écrit « On sait que les économistes entendent par marché, non pas un lieu déterminé où se consomment les achats et les ventes, mais tout un territoire dont les parties sont unies par des rapports de libre commerce, en sorte que les prix s'y nivellent avec facilité et promptitude »[3].

Pour Paul Samuelson et William D. Nordhaus « un marché est un mécanisme par lequel des acheteurs et des vendeurs interagissent pour déterminer le prix et la quantité d'un bien ou d'un service »[4].

Pour Roger Guesnerie[5], le terme générique de marché est une abstraction qui recouvre des « abstractions intermédiaires qu'on appelle les “marchés ». Il existe des marchés de biens et services, marchés financiers, marchés monétaires, marchés du travail, et même - à la suite du protocole de Kyōto - un marché du « droit de polluer » qui se développe dans le cadre de la bourse du carbone.

Fonctionnement du marché

Mécanisme d'ajustement

Pour Alfred Marshall, l'ajustement sur le marché se fait avant tout par la quantité alors que pour Léon Walras, l'ajustement se fait par les prix[6].

Léon Walras introduit la notion du commissaire priseur en notant « les marchés les mieux organisés sous le rapport de la concurrence sont ceux où les ventes et les achats se font à la criée, par l'intermédiaire d'agents tels qu'agents de change, courtiers de commerce, crieurs, qui les centralisent, de telle sorte qu'aucun échange n'ait lieu sans que les conditions en soient annoncées et connues et sans que les vendeurs puissent aller au rabais et les acheteurs à l'enchère »[7].

Chez Adam Smith au contraire les prix ne sont pas donnés avant l'échange mais en résultent « l'intérêt individuel ne résorbe et ne règle les écarts des prix de marché que dans la mesure où un premier écart le constitue comme réagissant plutôt qu'agissant »[8].

Institutions du marché

Pour Roger Guesnerie[9] pour qu'il y ait marché, au moins deux institutions sont nécessaires. Selon Xavier de la Vega et les régulationnistes les institutions sont l'ensemble des règles formelles (lois, constitutions, règlements) et informelles (conventions, routines, normes sociales) qui encadrent les interactions[10]. Ces règles sont :

  • Des règles de droit nécessaires pour garantir les échanges. Hernando de Soto dans Le Mystère du capital insiste sur l'importance d'un système de droits de propriété clairement garanti par l'État. Selon lui, la généralisation et la standardisation des titres de propriété permet une plus grande confiance dans les relations entre acteurs économiques (et donc un marché plus fluide) qui entraîne la création d'un système complexe de mutualisation du risque (et donc un marché plus souple, moins soumis aux à-coups) pour in fine aboutir à une économie plus prospère.
  • La monnaie

Les régulationnistes font remarquer que, vu l'asymétrie d'information entre acheteurs et vendeurs, des dispositifs institutionnels sont nécessaires pour fixer un prix. Par exemple : lois, agences de notation, lieux d'échange, marchés au cadran, cotations électroniques, réputation. Au Moyen Âge, les artisans se regroupaient dans des guildes afin de garantir la qualité des produits qu'ils offrent. De même, l'agrégation des offres et des demandes n'est pas spontanée. Au Moyen Âge, les lieux, les dates des marchés et les conditions de transparence étaient fixées par les seigneurs. Pour les régulationnistes, le marché est une construction sociale et non le résultat d'un état de nature spontanément engendré[11].

Bulles spéculatives et mimétisme sur les marchés

Certains auteurs soulignent que les acteurs sur les marchés ont tendance à l'imitation et au mimétisme ce qui peut provoquer des bulles spéculatives[12].

Le marché établit l'équilibre entre l'offre et la demande par l'intermédiaire des prix. Cet équilibre est obtenu grâce aux rétroactions négatives. Si les prix montent, la demande diminue. S'ils baissent, elle augmente. André Orléan relève que, sur un marché, les rétroactions peuvent être positives, notamment en cas de mimétisme[13]. La montée des prix de l'immobilier[14] ou d'actions en Bourse[15] accroît les achats des opérateurs qui achètent pour revendre à plus ou moins court terme et tirer profit de cette hausse. Le marché est alors déstabilisateur.

Construction sociale du marché

Les travaux de sociologie économique sur les marchés montrent que les marchés sont des constructions sociales. Par exemple, l'étude de Marie-France Garia-Parpet sur le marché aux fraises en Sologne montre que le marché n'est pas « naturel » mais socialement construit et met en avant le rôle des économistes eux-mêmes dans la construction de ce marché parfait[16],[17].

Marché et rationalité sociétale

Max Weber insiste sur la rationalité introduite par le marché dans la société moderne qu'il oppose à la rationalité plus partielle des communautés anciennes : « La sociation par l'échange sur le marché en tant qu'archétype de toute activité sociale rationnelle, s'oppose maintenant à toutes formes de communauté dont nous avions parlé jusqu'à présent, lesquelles n'impliquent qu'une rationalisation partielle de leur activité communautaire »[18].

Marché et État

Certains auteurs insistent sur le rôle de l'État, tandis que d'autres voient le marché comme une alternative plus ou moins partielle à l'État.

  • Pour Charles Lindhom, dans The Market system, « si le système de marché est une danse, c'est l'État qui fournit la piste et l'orchestre »[19]
  • Pour Paul Samuelson et Nordhaus, « l'essentiel de notre vie économique se déroule sans intervention de l'État ; c'est la vraie merveille de notre société »[20]. Toutefois des défaillances du marché liées aux externalités aux monopoles, etc. peuvent justifier une intervention publique.

Marché ou firmes

Depuis les travaux de Ronald Coase et de leur approfondissement par Oliver Williamson, les économistes distinguent deux modes de coordination des activités économiques : un mode décentralisé, où les individus sont libres : le marché ; un mode centralisé où les êtres humains sont soumis à une hiérarchie : la firme.

Le marché engendre des coûts de transaction (recherche d'information, incertitude, opportunisme des agents, etc.) et la firme des coûts d'organisation (appareil bureaucratique, difficulté de gérer des ensembles complexes, etc.). Si les coûts de transaction sont inférieurs aux coûts d'organisation, il est intéressant de recourir au marché et pour les entreprises d'éventuellement adopter une stratégie d'externalisation. Dans le cas contraire, il est intéressant de recourir à la firme et éventuellement pour les sociétés d'adopter une stratégie d'intégration verticale ou d'intégration horizontale.

Marché et activité marchande

Dans les sociétés primitives les biens étaient mis en commun puis redistribués. Les échanges de biens et de services se faisaient également dans le cadre d'alliances durables ou combinés à des liens sociaux ou couplés à une certaine réciprocité[21].

L'activité marchande s'est développée il y a plus de mille ans entre les cités mésopotamiennes. Elle était administrée par les pouvoirs en place qui rémunéraient les commerçants. Le commerce proprement dit est né mille ans plus tard à partir des cités phéniciennes[22].

Les marchés locaux ont été créés au Moyen Âge par les princes[23]. Ils ont fréquemment été mis en place par la violence pour permettre aux seigneurs de convertir en espèces les prélèvements en nature effectués sur les paysans. Le seigneur déterminait les lieux du marché, les dates où il avait lieu, voire les prix. Ces marchés étaient réglementés dans l'intérêt du seigneur et des populations[24]. Ils servaient à subvenir aux besoins de la localité et à fournir des produits de la campagne et des ustensiles de la vie de tous les jours. Cet échange marchand était d'ordinaire un métier secondaire pour les paysans ou les personnes occupées à une industrie domestique[25].

Le commerce proprement dit s'est développé lors du Moyen Âge à partir du commerce extérieur[26]. Ce commerce avait lieu dans les foires et les ports. Il était sans influence sur les marchés locaux et sur l'organisation intérieure de l'économie[27]. Avant le Moyen Âge, « le commerce extérieur (relevait) plus de l'aventure, de l'exploration, de la chasse, de la piraterie et de la guerre que du troc »[28].

Société de marché

Karl Polanyi, dans son ouvrage La Grande Transformation, distingue la société de marché de l'économie de marché. L'économie de marché se forme lorsque des biens stratégiques qui n'avaient pas vocation à être des marchandises sont traités comme telles. Il s'agit du travail, de la terre et de la monnaie. Ces biens n'avaient pas pour objet d'être vendus. Ce n'étaient pas des marchandises. L'économie de marché devient une société de marché lorsque le marché impose ses lois aux institutions et à la société. Polanyi parle alors d'une société encastrée dans son économie alors que l'économie devrait être encastrée dans la société[29].

Marché et société

Le marché n'est pas indépendant de la société. Le laissez faire n'a rien de naturel. Les marchés ne sont pas auto-institués[30]. Les marchés libres n'auraient pas existé si on avait laissé les choses à elle-même[31]. La société délimite la place du marché. Des choix existent malgré la prétention de certains à imposer un modèle comme seul possible et seul efficace[32]. Le marché comme mécanisme est utilisé plus ou moins intensivement dans une société donnée[33]. Karl Polanyi estime qu'il y aurait à ce niveau un terrain de recherche que les sciences sociales devraient approfondir. Il faudrait pour cela coupler l'histoire économique et l'anthropologie sociale[34]. Il souligne que la fin de la société de marché ne signifie pas du tout l'absence de marché. Le marché cesserait seulement d'être un organe d'autorégulation économique[35].

Marché et système politique

« le système politique qui permet à chacun de participer à la vie publique, qui reconnaît chaque individualité et qui a finalement pour but d'aider chaque individu à être acteur de sa vie »[1]. En effet, selon cet auteur, le marché suppose l'égalité des individus et s'oppose aux sociétés aristocratiques où l'essentiel est le statut des personnes. Par ailleurs, le marché est un « ferment de libération » comme le montre, pour Laurence Fontaine, le cas des femmes commerçantes de Nouakchott[1]. Enfin, le marché tend à pousser les individus à développer leur savoir et savoir-faire, leur capabilité pour reprendre un terme d'Amartya Sen[36]. Toutefois, le marché peut être aussi un lieu de tricherie et de violences, l'important alors c'est le système de lois qui les encadre[37].

Selon Aglietta et Rebérioux[38] le marché s'accommode de n'importe quel régime politique. Les découvertes les plus récentes concernant les dates de naissance du marché établissent que le marché n'est pas la matrice de la démocratie[39].

Polanyi estime que le fascisme est la conséquence directe des dysfonctionnements d'une société de marché[40].

Marché et éthique

Le marché libre n'est lié à aucune norme éthique[41]. Il se justifie par son efficacité. À ce titre Hayek estime que le marché n'a pas à faire l'objet d'un jugement de justice[42].

Pour Jean Gadrey, le marché libre conduit à un appauvrissement des relations sociales d'entraide et de proximité[43]. Ce que confirme Polanyi en citant un anthropologue spécialiste d'une tribu africaine : « [dans cette tribu] la misère est impossible. Il n'est pas question que quelqu'un, s'il a besoin d'être aidé, ne le soit pas ». Sous le régime du marché les gens peuvent mourir de faim[44]. Jean Gadrey estime que les règles du jeu de l'économie marchande doivent être établies politiquement en prenant en compte le contenu social[45].

Pour Boltanski et Thévenot cités par Olivier Favereau[46], le marché devrait s'inspirer de critères de justice plutôt que se contenter d'être un mode de coordination.

Répugnance de marché

L'économiste Alvin Roth a théorisé la notion de répugnance pour désigner la réticence des agents économiques vis-à-vis de l'instauration de certains marchés comme le marché d'organes[47],[48].

Bibliographie

  • Léon Walras, 1874, Éléments d'économie pure, Librairie générale de droit et de Jurisprudence, 1976
  • Max Weber, 1921, Économie et Société, Agora, édition poche 1995.
  • Ronald Coase, 1937, The Nature of the firm, Economica, 1937
  • Jean Mathiot, 1990, Adam Smith, philosophie et économie Puf
  • Claude Jessua, 1991, Histoire de la théorie économique, Puf
  • Jean-Pierre Dupuy, 1992, Libéralisme et justice sociale, Hachette, 1997
  • Oliver Williamson, 1994, Les institutions de l'économie, Interéditions
  • Paul Samuelson, William D. Nordhaus 1998, Économique, 16e édition traduction française Economica, 2000
  • William Baumol, 2002, The Free-Market Innovation Machine : Analyzing the Growth Miracle of Capitalism, Princeton University Press
  • Bernard Guerrien, 2005, « Marché et marchandage », Alternatives économiques no 233
  • Roger Guesnerie 2006, L'économie de marché, Le pommier.
  • Bernard Guerrien, 2006, « À propos de la loi de l'offre et de la demande », Alternatives économiques no 244
  • David Thesmar et Augustin Landier, Le grand méchant marché, décryptage d'un fantasme français, Flammarion, 2007, (ISBN 2-08-210593-8)
  • Laurence Fontaine, « Le marché ferment de démocratie », Propos recueillies par Philippe Frémeaux, Alternatives économique no 282, juillet-. Sur le même thème du même auteur voir
  • Arnaud Parienty, « À quoi sert le marché ? », Alternatives Économiques no 286,
  • Colloque de Cerisy, L'activité marchande sans le marché ?, Transvalor-Presses des Mines, 2010
  • Jacques Sapir,Quelle économie pour le XXIe siècle ?, Odile Jacob, 2005
  • Bernard Lahire, L'homme pluriel, Armand Colin, 2005
  • Akerlof et Shiller, Les esprits animaux, Pearson, 2009
  • Boyer et Saillard, Théorie de la régulation, La Découverte, 1995
  • Karl Polanyi, La Grande Transformation, Gallimard, 1983
  • Revue du Mauss, no 29, La Découverte, 2007
  • Alternatives économiques, no 077, Hors Série,
  • Jean Gadrey, Nouvelle économie, nouveau mythe ?, Flammarion 2001
  • André Orléan, De l'euphorie à la panique, penser la crise financière, Editions rue d'Ulm, 2009
  • André Orléan, L'empire de la valeur, Seuil, 2011
  • Robert Boyer, Théorie de la régulation, La Découverte, 2004
  • Dany-Robert Dufour, Le Divin marché, Denoël, 2007, Folio, 2012 (ISBN 978-2207259146)
  • Michel Callon, L'emprise des marchés : comprendre leur fonctionnement pour pouvoir les changer, Paris, La Découverte, coll. « Sciences humaines », , 501 p. (ISBN 978-2-7071-8538-9)

Notes et références

  1. Fontaine, p. 84
  2. F. A. von Hayek, « Economics and Knowledge », Economica, vol. 4, no 13, , p. 33–54 (ISSN 0013-0427, DOI 10.2307/2548786, lire en ligne, consulté le )
  3. Augustin Cournot, Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses, chap. IV, V cité dans Alfred Marshall, 1906, Principes d'économie politique, Librairie de Droit et de Jurisprudence et Gordon&Beach, 1971, p. 105
  4. Samuelson et Nordhaus, 16e édition, 1998, 2000, p. 27
  5. Guesnerie, 2006, p. 23
  6. « Le modèle de Walras sera un modèle d'ajustement par le prix ; le modèle de Marshall un modèle d'ajustement par la quantité », Jessua, 1991, pp. 337-338
  7. Walras, p. 44
  8. Mathiot, 1990, p. 116
  9. Guesnerie, 2006, pp. 23-24
  10. « L'économie des institutions », in Sciences Humaines, no 1642, octobre 2005
  11. Boyer 2004, pp. 16-18
  12. Voir Dupuy, 1997, pp. 266-276
  13. Orléan, 2011, p. 84
  14. Orléan,2009, pp. 19-20
  15. Orléan, 2011, p. 267
  16. Philippe Steiner, « Le marché selon la sociologie économique », Revue européenne des sciences sociales, vol. XLIII, no 132, (DOI 10.4000/ress.326, lire en ligne)
  17. Marie-France Garcia, « La construction sociale d'un marché parfait : Le marché au cadran de Fontaines-en-Sologne », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 65, no 1, , p. 2-13
  18. Max Weber, économie et société 2, p. 410
  19. (en) Charles Lindblom, The Market System, 2001
  20. Samuelson et Nordhaus, 2000, p. 26
  21. Polanyi, pp. 355-356
  22. Alternatives économiques, juillet 2008, p. 12
  23. Alternatives économiques, juillet 2008, p. 26
  24. Colloque, pp. 32, 35 et 36
  25. Polanyi, p. 360
  26. Polanyi, p. 359
  27. Polanyi, p. 93
  28. Polanyi, p. 91
  29. Revue du Mauss, pp. 12, 69 et 187
  30. Théorie de la régulation, p. 534
  31. Polanyi, p. 189
  32. Gadrey, p. 38
  33. Colloque, p. 111
  34. Polanyi, p. 73
  35. Polanyi, p. 324
  36. Fontaine, p. 88
  37. Fontaine, p. 89
  38. Aglietta et Rebérioux reproduit dans les Bonnes Feuilles de la revue Partage de novembre 2004, p. 23
  39. Revue du Mauss, p. 89
  40. Polanyi, pp. 302, 305 et 308
  41. Max Weber, économie et société 2, p. 412
  42. L'activité marchande sans le marché, p. 122
  43. Gadrey, p. 52
  44. Polanyi, p. 220, citant L.P. Mair, An African People in the Twentieth Century, 1934 et p. 216
  45. Gadrey, p. 47
  46. L'activité marchande sans le marché, p. 120
  47. Nicolas Brisset, « Un marché sans marchandise ? Répugnance et matching market », Revue d'économie politique, vol. 126, no 2, (DOI 10.3917/redp.262.0317)
  48. (en) Alvin E. Roth, « Repugnance as a Constraint on Markets », The Journal of Economic Perspectives, vol. 21, no 3, , p. 37-58 (DOI 10.1257/jep.21.3.37)

Annexes

Articles connexes

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