Marcenat (Cantal)
Marcenat (Marcenac en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Marcenat.
Marcenat | |||||
Place du village de Marcenat. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Colette Ponchet-Passemard 2020-2026 |
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Code postal | 15190 | ||||
Code commune | 15114 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcenatais | ||||
Population municipale |
520 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 18′ 28″ nord, 2° 49′ 39″ est | ||||
Altitude | 1 060 m Min. 760 m Max. 1 449 m |
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Superficie | 51,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | marcenat15.fr/ | ||||
Géographie
Situation
Marcenat se trouve à environ 80 kilomètres de Clermont-Ferrand et d'Aurillac. Ce village est situé au nord du Cantal, dans le massif du Cézallier, et est au cœur du parc des volcans d'Auvergne.
Le Bonjon arrose le territoire communal bordé à l'ouest par la Santoire.
Communes limitrophes
Marcenat est limitrophe de huit autres communes, dont Vèze par un quadripoint.
Urbanisme
Typologie
Marcenat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (0,8 %), zones humides intérieures (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le lieu est mentionné en l'an 1395 sous la forme Marcenacus correspondant à un nom d'homme latin Marcenus auquel a été ajouté le suffixe -acum[8], l'ensemble signifiant « domaine de Marcenus ». Le nom occitan de Marcenat est Marcenac.
Histoire
- On trouve dans la région de Marcenat des traces des hommes du Néolithique, dont l'existence a été mise en évidence par des outils, des tombes et des dolmens, qui sont datés d'environ 2000 ans av. J.-C.
- Marcenat a été fondé par des tribus celtes vers -600[réf. nécessaire] : les Arvernes, qui peuplent toute l'Auvergne.
- Les Arvernes résistent à l'Empire romain de -51 à -58, sous l'impulsion du célèbre Vercingétorix, pour finalement céder devant César, et être assimilés à la Gaule aquitaine.
- Le christianisme fait ensuite son apparition dans la région grâce à saint Mary et saint Austremoine. Elle subira ensuite la guerre de Cent Ans et les pillages qui lui sont associés, avant d'être réunie à la couronne puis pacifiée par Louis XIV sous l'influence des Jésuites.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 520 habitants[Note 2], en augmentation de 2,77 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le monastère orthodoxe de l'icône de la Mère de Dieu Znaménié, au lieu-dit la Traverse, est depuis 1988 l'un des rares monastères orthodoxes en France avec une architecture typiquement russe. Les offices y sont chantés en slavon, et de nombreux produits sont proposés à la vente, comme des icônes, du pain d'épices, ou encore du miel.
- - L’Académie française lui décerne le prix Mottart en 1993 pour son ouvrage Marcenat, des origines à nos jours[15].
- Le château d'Aubijoux construit au XIXe siècle à proximité du vieux château éponyme. Au nombre de ses anciens propriétaires, nous pouvons citer la famille de Castellane, qui compte parmi ses membres les plus connus Boniface de Castellane (1867-1932)[16], qui épousa Anna Gould et fit construire le Palais Rose de l'avenue Foch à Paris.
- Le château de Castellane, qui est aujourd'hui détruit
- L'église Saint-Blaise, du XIIe au XIXe siècle, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1992[17].
L'église Saint-Blaise. Détail du retable du maître-autel. Chapiteaux de la nef. Tour dans le bourg. Fontaine dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
- Raymond de Marcenat
- Famille de Castellane
- Stanislas de Castellane, ancien maire de Marcenat, ancien député du Cantal
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’azur au chevron d’or accompagné de trois fleurs de six pétales du même. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 432..
- Annuaire des Maires du Cantal, site de l'AMF15. (consulté le 17 août 2020).
- « Colette Ponchet-Passemard réélue », sur La Montagne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Prix Mottart de l'Académie française » (consulté le )
- "Mes parents possédaient de nombreux châteaux, entre autres "Aubijoux", dans le Cantal, leur fief électoral, ayant appartenu à Jean II le Bon, passé aux La Tour d'Auvergne, puis aux La Rochefoucauld et aux Rohan-Chabot, pour échoir au maréchal de Castellane, dont la mère était issue de cette dernière famille. Ils dépensaient beaucoup d'argent pour les habitants de la contrée, au détriment des réparations nécessaires". Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l'Amérique, Mémoires, Paris Les éditions g. grès et cie, chapitre V.
- « Église Saint-Blaise », notice no PA00093751, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 août 2014.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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