Marcel Claret

Pierre Jean Marcel Claret[3] (né le à Chamonix, mort le dans la même commune) est un joueur professionnel français de hockey sur glace.

Marcel Claret
Nationalité France
Naissance ,
Chamonix-Mont-Blanc, France
Décès ,
Chamonix-Mont-Blanc, France
Joueur décédé
Position Attaquant
A joué pour Championnat de France
Stade français
Chamonix Hockey Club
Carrière amat. 1932[1]-1952[2]
Poste
Titre Président du Chamonix Hockey Club
Activité 1946-1971

Temple de la renommée France : 2012

Pour les articles homonymes, voir Claret.

Famille

Son père Pierre Léon Claret est restaurateur[3]. Les cinq enfants jouent au hockey sur glace : Pierre[4] et Jean[5] sont aussi des joueurs de Chamonix[6]. Ida et Berthe font partie d'une équipe féminine, l'Edelweiss Chamonix, dont Ida est la capitaine[3].

Marcel Claret est, par Ida[3], l'oncle de Maurice et Roger Chappot[7]. Il est aussi l'oncle de Jean-Claude Guennelon et donc le grand-oncle de Gérald Guennelon[8].

Toute la famille Claret figure au Temple de la renommée du hockey français en 2012[3].

Carrière

Marcel Claret commence sa carrière au Stade français qui est champion de France en 1932[1], 1933[9], 1934[10], 1935[11]. En 1937, il rejoint le Chamonix Hockey Club[12], il en est le capitaine quand Chamonix devient champion de France en 1939[13].

Il participe à la finale de la Coupe Spengler 1933 avec le Stade français alors rebaptisé les Rapides[14] puis en 1935[15].

Il revient après la Seconde Guerre mondiale[16] et redevient champion en France en 1949[17]. Il finit sa carrière dans la réserve de Chamonix[2].

En 1946, Marcel Claret devient le président du Chamonix Hockey Club, il démissionne en 1971[3]'[6].

Marcel Claret fait partie de l'équipe de France aux Jeux olympiques de 1936 à Garmisch-Partenkirchen[3]. Il participe au championnat du monde en 1934 et 1935 puis en 1950[3]'[18].

Biographie

Le , il est arrêté par la Gestapo avec son frère cadet Pierre pour avoir ravitaillé le maquis et envoyé par Klaus Barbie dans la prison Montluc à Lyon. Il est ensuite déporté vers le camp de détention de Compiègne et le camp de concentration de Buchenwald, avant d'être déplacé à Bergen-Belsen. Claret est libéré part les Britanniques le et pris en charge par la Croix-Rouge à Lille le [3]'[19].

Hommage

Le Trophée Marcel Claret récompense l'équipe ayant montré le meilleur esprit sportif au cours de la saison régulière de la Ligue Magnus (championnat de France de hockey-sur-glace). Il a été décerné pour la première fois à l'issue de la saison 1980-1981. L'équipe ayant accumulé le moins de pénalités lors de la saison régulière remporte ce trophée.

Notes et références
  1. « Championnat de France 1931/32 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  2. « Championnat de France 1951/52 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  3. PH-SB, « Jacques Morisson », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  4. « Pierre Claret », sur internationalhockey.fandom.com (consulté le )
  5. (en) « Jean Claret », sur eliteprospects.com (consulté le )
  6. « 110 ans de conquête », sur Chamonix Hockey Club, (consulté le )
  7. MB, « Roger Chappot », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  8. PH/MB, « Gérald Guennelon », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  9. « Championnat de France 1932/33 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  10. « Championnat de France 1933/34 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  11. « Championnat de France 1934/35 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  12. « Championnat de France 1937/38 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  13. « Championnat de France 1938/39 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  14. « Matches amicaux internationaux entre clubs 1933/34 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  15. « Matches amicaux internationaux entre clubs 1935/36 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  16. « Championnat de France 1945/46 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  17. « Championnat de France 1948/49 », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  18. (en) « Marcel Claret », sur eliteprospects.com (consulté le )
  19. Karine Létang, « Chamonix-Mont-Blanc en 1939-1945 », sur Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France, (consulté le )

Liens externes
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