Major (industrie musicale)

Les majors[1] de l’industrie musicale désignent les groupes multinationaux à l'origine producteurs et distributeurs de disques. En 1990, à l'âge d'or du disque CD, quatre groupes s'étaient formés, dans un mouvement continu de rachats, fusions et absorptions depuis 1902. Trois d'entre eux étaient filiales de conglomérats plus grands encore: BMG, EMI, Sony Music, Polygram[2].

Pour les articles homonymes, voir Major (homonymie).

Évolution

Sortie de la crise du disque

L'ensemble de l'industrie du disque est durement frappée par le numérique à partir de 1999. Les ventes mondiales chutent rapidement et fortement malgré de nombreuses dispositions juridiques ou de systèmes techniques de protection contre le piratage.

La reprise commence en 2010[3] sous l'effet de deux phénomènes qui vont jouer concomitamment : d'une part, la forte croissance de la diffusion de musique par les plateformes de streaming et, d'autre part, la diversification des groupes qui s'adjoignent de nouvelles activités comme le management d'artistes ou la production de spectacles.


La décade 2010

Fin 2004 Sony Music Entertainment et BMG Entertainment ont fusionné pour constituer Sony Music Entertainment, et fin 2011 EMI Group a été racheté par Universal Music Group.

À partir de 2012, ce sont donc trois sociétés qui se partagent l'essentiel du marché de la musique enregistrée (du phonogramme).

Au premier semestre 2011, elles représentaient 71,7 % des ventes de phonogrammes (productions de musique enregistrée y compris la synchronisation) sur le marché mondial[4]:

Critiques du système

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2012). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le système des majors de la musique soulève de très nombreuses critiques quant à la liberté de création des artistes, mais aussi dans le débat sur la lutte contre le piratage et les téléchargements illégaux. Les majors ont également été critiquées sur la question de leurs marges qui étaient très importantes.

Notes et références

  1. Le terme est emprunté à l'américain "Major companies" qui désignait les grandes entreprises hollywoodiennes du cinéma
  2. Mario d'Angelo (1990), La renaissance du disque. Les mutations mondiales d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française.
  3. Andra Leurdijk, Ottilie Nieuwenhuis, Jean-Paul Simon (2012), The music industry, Joint Research Center, Report EUR 25277 EN. Luxembourg: Publications Office of the European Union.
  4. André Nicolas, « Les marchés de la musique enregistrée », sur cite-musique.fr, Cité de la musique, (consulté le ), p. 13
  • Portail de la musique
  • Portail des entreprises
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.