Maggie Nelson

Maggie Nelson, née en 1973 à San Francisco, est une romancière, poète, essayiste, universitaire, américaine, qui traite, entre autres, des thèmes comme le féminisme, la violence sexuelle, l'identité sexuelle, le genre, la violence dans les médias, l'histoire de l'art et la philosophie.

Ses œuvres les plus connues sont Bleuets et Les Argonautes[1].

Biographie

Maggie Nelson née en 1973 grandit à Bay Area, quartier de San Francisco[2].

Après ses études secondaires, Maggie Nelson entre à l'université Wesleyenne où elle obtient son Bachelor of Arts en 1994, elle soutient avec succès sa thèse de doctorat (Ph.D) en littérature anglaise auprès du Graduate Center of the City University de New York en 2004[3].

En 2005 après avoir enseigné dans différentes institutions universitaires, Maggie Nelson devient professeure à la School of Critical Studies at California Institute of the Arts[4]^,[5], puis elle nommée directrice du programme de création littéraire. Parallèlement, elle enseigne la littérature anglaise aux doctorants à l'Université de la Californie du Sud (Dornsife College of Letters, Arts and Sciences)[3].

Elle vit à Valencia dans la banlieue de Los Angeles avec son compagnon l'artiste transgenre Harry Dodge et leurs deux enfants[6]^,[7].

Pensée

Maggie Nelson est influencée par la pensée et les travaux de Judith Butler, Donald Winnicott, Eve Kosofsky Sedgwick, Gilles Deleuze, Antonin Artaud, Eileen Myles[8], Annie Dillard, Robert Creeley, David Wojnarowicz, Charles Bukowski, Rainer Maria Rilke, Paul Celan[9]^,[10]...

Dans son best-seller Les Argonautes, Maggie Nelson s'affranchit du carcan des genres littéraires établis. Mêlant écriture autobiographique et théorie critique, elle fait de ses questionnements sur la famille, le genre, la violence sexuelle, l'histoire de l'avant-garde et la philosophie des sujets de prédilection [11]^,[12]^,[13].

Publications

Recueils de poésies

(en) Shiner, Hanging Loose Press, 2001
(en) The Latest Winter, Hanging Loose Press, 2003
(en) Something Bright, Then Holes, Soft Skull Press, 2003

Romans

(en) The Red Parts, Free Press, 2009.
(en) The Argonauts, Graywolf Press, 2015 (présentation en ligne)[14],

Essais

(en) Jane : A Murder, Soft Skull Press, 2005
(en) Women, the New York School, and Other True Abstractions, University Of Iowa Press, 2007
(en) Bluets, Wave Books, 2009
(en) The Art of Cruelty : A Reckoning, W. W. Norton & Company, 2011

Traductions en français

Une Partie rouge : autobiographie d'un procès [« The Red Parts »] (trad. de l'anglais par Julia Deck), Paris, Sous-Sol, 2017, 224 p. (ISBN 978-2-36468-270-2)
Les Argonautes [« The Argonauts »] (trad. de l'anglais par Jean-Michel Theroux), Paris, Sous-Sol, 2018, 240 p. (ISBN 978-2-36468-290-0)
Bleuets [« Bluets »] (trad. de l'anglais par Céline Leroy), Paris, Sous-Sol, 2019, 112 p. (ISBN 978-2-36468-366-2)
Jane, un meutre [« Jane : A Murder »] (trad. de l'anglais par Céline Leroy), Paris, Sous-Sol, 2021, 112 p. (ISBN 978-2-36468-526-0)

Prix et Distinctions

2010 : Boursière de Fondation J.S. Guggenheim[15]
2011 : Boursière du National Endowment for the Arts Literature, mention poésie[16]
2012 : Boursière Creative Capital Literature
2016 : Boursière de la Fondation MacArthur[17]

Bibliographie

« Les Argonautes » de Maggie Nelson, radicalement intime et universel, article d'Olivier Favier pour RFI, 2018[18],
Les argonautes, article dans le magazine Télérama, 2018[10],
Maggie Nelson, nouvelle voix de la non-fiction américaine, article d'Ariane Chemin pour Le Monde, 2017[19],
Une Partie rouge – Maggie Nelson, article américain traduit par Julia Deck pour "Kroniques", 2017[20]
Maggie Nelson in conversation, interview menée par Sheila Heti pour AGO (Art Gallery of Ontario), 2017[21]
Maggie Nelson: ‘There is no catharsis… the stories we tell ourselves don’t heal us, article de Rachel Cooke pour The Guardian, 2017[22]
L'inclassable Maggie Nelson, article de Nathalie Collard pour La Presse.CA, 2017[23],
‘People write to me to let me know that, in case I missed it, there are only two genders’, article de Paul Laity pour The Guardian, 2016[24],
Immediate Family, article de Hilton Als pour le magazine The New Yorker, 2016[25],
Maggie Nelson Refuses to Make Things Simple, article d' Alexandra Molotkow pour le magazine "The Cut" (supplément du New York Magazine), 2016[26],
Is Radical Queerness Possible Anymore? Poet Maggie Nelson’s New Memoir, article de Christian Lorentzen pour "Vulture" supplément du New York Magazine , 2015[27]
Maggie Nelson’s ‘The Argonauts’, article de Jennifer Sazlai pour le New York Times, 2015[28],
The beauty and the limitation of being normal, article de Molly Fisher pour The New Yorker, 2015[29],
'The Argonauts’, by Maggie Nelson, article de Nancy Kate pour le SFGate, 2015[30],
Women Poets and the New York School, article de Andrew Epstein repris dans la revue Jacket2, 2008[31].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maggie Nelson » (voir la liste des auteurs).

(en) Mahita Gajahan, « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's The Argonauts in May », sur www. ew.com, 27 avril 2016 (consulté le 18 août 2016)
(en) Maggie Nelson, « Maggie Nelson », sur Maggie Nelson, 14 mars 2001 (consulté le 12 janvier 2018)
(en) « Maggie Nelson > Ph.D. in Creative Writing & Literature > USC Dana and David Dornsife College of Letters, Arts and Sciences », sur dornsife.usc.edu (consulté le 12 janvier 2018)
(en-US) « CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le 12 janvier 2018)
(en-US) « Search | CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le 12 janvier 2018)
(en-US) « Maggie Nelson », sur Poetry Foundation, 12 janvier 2018 (consulté le 12 janvier 2018)
Les argonautes, Maggie Nelson (lire en ligne)
(en-US) « Eileen Myles », sur Poetry Foundation, 11 janvier 2018 (consulté le 12 janvier 2018)
(en-US) « Interview with Maggie Nelson - The Atlas Review », The Atlas Review,‎ 5 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
Les argonautes, Maggie Nelson - Livres : Télérama.fr (lire en ligne)
« Pourquoi «Les Argonautes» de Maggie Nelson est-il un phénomène littéraire? », sur www.20minutes.fr (consulté le 12 octobre 2019)
« L'intimité politique de Maggie Nelson », sur France Culture (consulté le 12 octobre 2019)
Elisabeth Philippe, « Genre, sexualité, maternité... Maggie Nelson, la dure à queer », Le nouvel Obs,‎ 20 janvier 2018 (lire en ligne)
(en) « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's 'The Argonauts' in May », sur EW.com, 27 avril 2016 (consulté le 12 janvier 2018)
(en) « MAGGIE NELSON »
« Maggie Nelson | NEA », sur www.arts.gov (consulté le 12 janvier 2018)
(en) « MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le 12 janvier 2018)
« Livre: «Les Argonautes» de Maggie Nelson, radicalement intime et universel », RFI,‎ 5 janvier 2018 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
« Maggie Nelson, nouvelle voix de la non-fiction américaine », Le Monde.fr,‎ 22 décembre 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
« Une Partie rouge – Maggie Nelson », Kroniques.com,‎ 23 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) « Canadian Art Encounters: Maggie Nelson in conversation with Sheila Heti | Art Gallery of Ontario », sur Art Gallery of Ontario (consulté le 12 janvier 2018)
(en-GB) Rachel Cooke, « Maggie Nelson: ‘There is no catharsis… the stories we tell ourselves don’t heal us’ », The Observer,‎ 21 mai 2017 (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
« L'inclassable Maggie Nelson | Nathalie Collard | Livres », La Presse,‎ 22 septembre 2017 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en-GB) Paul Laity, « Maggie Nelson interview: ‘People write to me to let me know that, in case I missed it, there are only two genders’ », The Guardian,‎ 2 avril 2016 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) Hilton Als, « Maggie Nelson’s Many Selves », The New Yorker,‎ 11 avril 2016 (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) « Maggie Nelson Refuses to Make Things Simple », The Cut,‎ 18 avril 2016 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) « Is Radical Queerness Possible Anymore? Poet Maggie Nelson’s New Memoir », Vulture,‎ 4 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en-US) Jennifer Szalai, « Maggie Nelson’s ‘The Argonauts’ », The New York Times,‎ 7 mai 2015 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
Molly Fischer, « The Beauty and the Limitations of Being Normal », The New Yorker,‎ 6 mai 2015 (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) « ‘The Argonauts,’ by Maggie Nelson », SFGate,‎ 25 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)
(en) « Jacket 35 - Early 2008 - Maggie Nelson: «Women, the New York School, and Other True Abstractions», reviewed by Andrew Epstein », sur jacketmagazine.com (consulté le 12 janvier 2018)

Liens externes

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[1] (en) Mahita Gajahan, « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's The Argonauts in May », sur www. ew.com, 27 avril 2016 (consulté le 18 août 2016)

[2] (en) Maggie Nelson, « Maggie Nelson », sur Maggie Nelson, 14 mars 2001 (consulté le 12 janvier 2018)

[dornsife-3] (en) « Maggie Nelson > Ph.D. in Creative Writing & Literature > USC Dana and David Dornsife College of Letters, Arts and Sciences », sur dornsife.usc.edu (consulté le 12 janvier 2018)

[4] (en-US) « CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le 12 janvier 2018)

[5] (en-US) « Search | CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le 12 janvier 2018)

[6] (en-US) « Maggie Nelson », sur Poetry Foundation, 12 janvier 2018 (consulté le 12 janvier 2018)

[7] Les argonautes, Maggie Nelson (lire en ligne)

[8] (en-US) « Eileen Myles », sur Poetry Foundation, 11 janvier 2018 (consulté le 12 janvier 2018)

[9] (en-US) « Interview with Maggie Nelson - The Atlas Review », The Atlas Review,‎ 5 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[telerama-10] Les argonautes, Maggie Nelson - Livres : Télérama.fr (lire en ligne)

[11] « Pourquoi «Les Argonautes» de Maggie Nelson est-il un phénomène littéraire? », sur www.20minutes.fr (consulté le 12 octobre 2019)

[12] « L'intimité politique de Maggie Nelson », sur France Culture (consulté le 12 octobre 2019)

[13] Elisabeth Philippe, « Genre, sexualité, maternité... Maggie Nelson, la dure à queer », Le nouvel Obs,‎ 20 janvier 2018 (lire en ligne)

[14] (en) « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's 'The Argonauts' in May », sur EW.com, 27 avril 2016 (consulté le 12 janvier 2018)

[15] (en) « MAGGIE NELSON »

[16] « Maggie Nelson | NEA », sur www.arts.gov (consulté le 12 janvier 2018)

[17] (en) « MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le 12 janvier 2018)

[18] « Livre: «Les Argonautes» de Maggie Nelson, radicalement intime et universel », RFI,‎ 5 janvier 2018 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[19] « Maggie Nelson, nouvelle voix de la non-fiction américaine », Le Monde.fr,‎ 22 décembre 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[20] « Une Partie rouge – Maggie Nelson », Kroniques.com,‎ 23 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[21] (en) « Canadian Art Encounters: Maggie Nelson in conversation with Sheila Heti | Art Gallery of Ontario », sur Art Gallery of Ontario (consulté le 12 janvier 2018)

[22] (en-GB) Rachel Cooke, « Maggie Nelson: ‘There is no catharsis… the stories we tell ourselves don’t heal us’ », The Observer,‎ 21 mai 2017 (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[23] « L'inclassable Maggie Nelson | Nathalie Collard | Livres », La Presse,‎ 22 septembre 2017 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[24] (en-GB) Paul Laity, « Maggie Nelson interview: ‘People write to me to let me know that, in case I missed it, there are only two genders’ », The Guardian,‎ 2 avril 2016 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[25] (en) Hilton Als, « Maggie Nelson’s Many Selves », The New Yorker,‎ 11 avril 2016 (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[26] (en) « Maggie Nelson Refuses to Make Things Simple », The Cut,‎ 18 avril 2016 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[27] (en) « Is Radical Queerness Possible Anymore? Poet Maggie Nelson’s New Memoir », Vulture,‎ 4 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[28] (en-US) Jennifer Szalai, « Maggie Nelson’s ‘The Argonauts’ », The New York Times,‎ 7 mai 2015 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[29] Molly Fischer, « The Beauty and the Limitations of Being Normal », The New Yorker,‎ 6 mai 2015 (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[30] (en) « ‘The Argonauts,’ by Maggie Nelson », SFGate,‎ 25 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2018)

[31] (en) « Jacket 35 - Early 2008 - Maggie Nelson: «Women, the New York School, and Other True Abstractions», reviewed by Andrew Epstein », sur jacketmagazine.com (consulté le 12 janvier 2018)