Maeshowe

Située sur l'île principale (Mainland) des Orcades, Maeshowe (2750 av. J.-C.) est l'une des dernières sépultures collectives, avant que les tombes individuelles ne les remplacent.

Maeshowe

Entrée du tumulus de Maeshowe
Présentation
Visite libre d'accès
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 58° 59′ 46″ nord, 3° 11′ 20″ ouest
Pays Écosse
Géolocalisation sur la carte : Écosse
Croquis en coupe

Le tumulus (35 m de diamètre et m de haut), était à l'origine entouré d'un large fossé.

Le passage d'entrée, long de m, remonte légèrement avant de déboucher dans la salle principale carrée (environ 4,6 m2) où s'ouvrent trois petites chambres funéraires. Celle du milieu, dans l'axe du tunnel d'entrée, est frappée au solstice d'hiver par la lumière du soleil[1]. Les murs sont de pierres taillées se chevauchant légèrement jusqu'à former le toit, soutenu par quatre contreforts situés dans les coins. Un énorme bloc de pierre logé dans un renfoncement du tunnel permettait de fermer l'entrée du cairn de l'intérieur (sans doute pour les cérémonies).

Maes Howe fut construit de manière qu'au solstice d'hiver, les rayons du soleil couchant s'infiltrent par le couloir pour venir frapper la chambre située en face. À cette occasion, les passionnés viennent voir l'événement... lorsqu'il a lieu : le 21 décembre, le soleil couchant réussit rarement à percer les nuages orcadiens ! En 1894, Magnus Spence, instituteur, constata cette orientation (alignement avec le coucher de Soleil au solstice d'hiver) avant de remarquer que l'axe d'alignement atteignait Barnhouse, une grande pierre levée visible depuis l'entrée de Maes Howe. Spence découvrit que Barnhouse (dit le « Watch Stone ») et le centre du Cercle de pierres de Brodgar étaient alignés avec le Soleil levant au solstice d'été[2].

Au XIIe siècle, les Vikings y laissèrent de nombreux graffitis à l'origine de sa renommée auprès des passionnés d'histoire scandinave.

Le tumulus de Maeshowe est inscrit depuis 1999 sur la liste du patrimoine mondial au sein du bien intitulé « Cœur néolithique des Orcades ».

Notes et références

  1. http://www.arte.tv/guide/fr/061733-005-A/enquetes-archeologiques
  2. Geoffrey Cornelius, Paul Devereux et Christophe Rosson (adaptation française), Le langage des étoiles : un guide illustré des mystères célestes [« Language of stars and planets »], Paris, Gründ, coll. « Le langage des ... », , 368 p. (ISBN 978-2-7000-3153-9, OCLC 469519510), p. 268-269.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Renaud (traduction et notes), La Saga des Orcadiens [« Orkneyinga saga »], Paris, Aubier, , 332 p. (ISBN 978-2-7007-1642-9, OCLC 467116009).

Documentaire

  • Orcades, un pèlerinage néolithique, dans la série Enquêtes archéologiques. France, 2016, 27 min. Réalisation : Agnès Molia, Raphaël Licandro . Coproduction : ARTE France, diffusé sur arte.

Articles connexes

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