Macrobdella decora

L'espèce Macrobdella decora a été initialement décrite en 1824 par Thomas Say sous le protonyme d’Hirudo decora[1].

Cette espèce mesure environ 5 cm[2]. Elle est brun-vert[2]. Elle possède des points noirs et rouges[2]. Elle a cinq paires de yeux[2]. Elle dispose une ventouse (organe de succion) à chaque extrémité et c'est celle qui est à sa tête qui possède des dents[2].

Puisqu'elle est une excellente nageuse[2], elle habite les lacs, les marais ou les cours d'eau lents[2]. Elle passe son temps sous des roches ou des feuilles ou dans l'eau[2]. Elle détecte sa proie par les vibrations que celle-ci provoque dans l'eau[2].

Elle boit du sang des poissons, des grenouilles, des tortues et des mammifères[2]. Pour boire le sang, elle utilise ses dents pour perforer sa proie[2]. Elle libère ensuite sa salive qui a la propriété anesthésique (an signifie « absence de » et esthésie signifie « sensation »), c'est-à-dire que la sangsue peut paralyser la région où elle mord[2]. Sa salive a aussi la propriété d'empêcher le sang de se cicatriser[2]. Elle suce le sang jusqu'à ce qu'elle devienne cinq fois plus grosse[2]. Macrobdella decora ne s'alimente pas souvent. En effet, elle peut vivre d'un an à deux ans sans se nourrir[2].

Macrobdella decora est hermaphrodite (Aphrodite est le nom de la déesse de l'amour et de la sexualité dans la mythologie grecque), c'est-à-dire qu'elle possède des organes mâles et femelles[2]. Après un accouplement, les deux individus peuvent pondre des œufs[2].

• (fr+en) Référence ITIS : Macrobdella decora (Say, 1824) (+ version anglaise) (consulté le 13 avril 2021)
• (en) Référence NCBI : Macrobdella decora (taxons inclus) (consulté le 13 avril 2021)
• (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Macrobdella decora (Say, 1824) (consulté le 13 avril 2021)

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