Mérésânkh IV

Mérésankh IV est, selon les égyptologues, soit l'épouse du roi Djedkarê Isési, soit comme le proposent Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, celle du roi Menkaouhor. Son nom signifie Elle aime la vie ou La Vivante aime.

Mérésânkh

Stèle fausse-porte de Mérésânkh IV provenant de sa tombe à Saqqarah

Nom en hiéroglyphe

Dynastie

V^e dynastie

Famille

Conjoint

Djedkarê Isési ou Menkaouhor

Enfant(s)

♂ Kaemtjenent ?
♂ Isésiânkh ?

Sépulture

Type

mastaba

Emplacement

Saqqarah

Découvreur

Auguste Mariette

Généalogie

Elle possède le titre d'« Épouse du Roi », et la datation donne les rois Menkaouhor et Djedkarê Isési. Il s'agit donc d'une reine de deux rois possibles : Djedkarê Isési et Menkaouhor.

Elle serait également la mère de Kaemtjenent et de Isésiânkh. Toutefois, ces liens sont très conjecturaux, en effet, Michel Baud doute fortement que ces deux personnages soient des fils royaux[1].

Sépulture

Mérésânkh IV possède un mastaba[2] dans la nécropole de Saqqarah.

Situé au nord du complexe funéraire de Djéser il fait partie d'un groupe de mastaba installés le long de l'enceinte à redans dès le début de la V^e dynastie et comportant plusieurs tombeaux de dignitaires depuis le règne d'Ouserkaf qui installa son propre complexe funéraire à proximité de l'angle nord-est de la même enceinte.

Le monument comportait une chapelle de culte donnant sur le serdâb du tombeau et une salle dans laquelle la stèle fausse porte de la reine a été mise au jour.

Notes et références

Michel Baud, Famille royale et pouvoir sous l'Ancien Empire égyptien, Volume 2, p. 464 et 591.
référencé n^o 82 ou D5 sur les cartes du site ; cette dernière référence est due à Auguste Mariette qui a fouillé le site à la fin du XIX^e siècle. Cf. A. Mariette, mastaba D5, p. 182-183.

Bibliographie

Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt [détail des éditions]
Gaston Maspero, Les mastabas de l'Ancien Empire - Fragment du dernier ouvrage de A. Mariette, publié d'après le manuscrit de l'auteur, F. Vieweg, librairie-éditeur, 1889

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[1] Michel Baud, Famille royale et pouvoir sous l'Ancien Empire égyptien, Volume 2, p. 464 et 591.

[2] référencé n^o 82 ou D5 sur les cartes du site ; cette dernière référence est due à Auguste Mariette qui a fouillé le site à la fin du XIX^e siècle. Cf. A. Mariette, mastaba D5, p. 182-183.