Méionite

La méionite est un tectosilicate du groupe des scapolites, dont certains exemplaires peuvent contenir des sulfates. C'est le pôle pur carbono-calcique des scapolites[2].

Méionite
Catégorie IX : silicates[1]
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Ca4(AlSiO4)6CO3
Identification
Couleur incolore, blanc, gris, rose, violet, jaune, bleu, orange-brun, brun
Classe cristalline et groupe d'espace Dipyramidal 4/m
Système cristallin tétragonal (quadratique)
Réseau de Bravais Centré I
Clivage Distinct à bon sur {100} & {110}
Cassure irrégulière, conchoïdal, fragile, cassant
Habitus Colonnaire, fibreux, massif, granuleux avec des extrémités en pyramides aplaties
Échelle de Mohs 5 à 6
Trait blanc à incolore
Éclat vitreux, résineux, nacré
Propriétés optiques
Indice de réfraction oméga = 1,590-1,600
epsilon = 1,556-1,562
Biréfringence Uniaxial
Fluorescence ultraviolet jaune éclatant en passant par l'orange jusqu'au rouge
Transparence transparent à opaque
Propriétés chimiques
Masse volumique 2.74-2.78 g/cm3

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Découverte et étymologie

La méionite a été découverte par René Just Haüy en 1801.
Le mot méionite est construit sur le grec μείον (« moins »), en référence au fait qu'elle est moins pyramidale que la vésuvianite.

Topotype

Mont Somma (Vésuve, Italie).

Cristallographie

Dimensions de la cellule : a = b = 12,179(1) Å, c = 7,571(1) Å ;
Volume de la cellule : V = 1 122,99 Å3.

Cristallochimie

Groupe de la scheelite.

Gîtologie

Présence dans de petites cavités de blocs de roches métamorphiques calcaires ou de roches magmatiques éjectées riches en calcaire.

Associations

La méionite forme une série continue avec la marialite ; les spécimens intermédiaires sont du type P42/n. On la trouve souvent en association avec certains des minéraux suivants : plagioclase, grenat, pyroxène, amphibole, apatite, titanite et zircon.

Synonymes

  • Wernérite.

Gisements

Afrique du Sud, Allemagne, Antarctique, Australie, Autriche, Brésil, Canada, Espagne, Inde, Italie, Japon, Mexique, Namibie, Norvège, Pologne, Russie, Suède, Suisse, États-Unis.

Utilisation

Un peu de joaillerie mais essentiellement à titre d'échantillon minéralogique.

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. William Alexander Deer, Robert Andrew Howie et J. Zussman 2004, p. 387

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

(en) William Alexander Deer, Robert Andrew Howie et J. Zussman, Rock Forming Minerals : Framework Silicates : Slica Minerals, Feldspathoids and the Zeolites, Geological Society, 2e éd. (ISBN 978-1-86239-144-4 et 1-86239-144-0, lire en ligne)

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