Máximo Díaz-Cano

Máximo Ramón Díaz-Cano del Rey [ˈmaksimo raˈmõn ˈdiaθ ˈkano ðɛl ˈre][alpha 1] est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), né le à La Solana.

Máximo Díaz-Cano

Máximo Díaz-Cano en 2010.
Fonctions
Délégué du gouvernement en Castille-La Manche

(6 ans, 3 mois et 24 jours)
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Prédécesseur Carmen Valmorisco
Successeur Jesús Labrador
Député aux Cortes Generales

(4 ans et 28 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Cuenca
Législature VIIe et VIIIe
Groupe politique Socialiste
Successeur María Angustias Alcázar
Sénateur aux Cortes Generales

(1 an, 2 mois et 22 jours)
Circonscription Castille-La Manche
Législature VIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Fernando Novo Muñoz
Député aux Cortes Generales

(1 an, 3 mois et 18 jours)
Élection
Circonscription Cuenca
Législature VIe
Groupe politique Socialiste
Successeur Angeles Ballesteros
Biographie
Nom de naissance Máximo Ramón Díaz-Cano del Rey
Date de naissance
Lieu de naissance La Solana (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE

Délégués du gouvernement en Castille-La Manche

Haut fonctionnaire de Castille-La Manche puis de l'État espagnol entre 1991 et 1995, il alterne ensuite des fonctions au sein du gouvernement de la communauté autonome et des mandats parlementaires au Congrès des députés et au Sénat. En 2005, il devient délégué du gouvernement en Castille-La Manche.

Dans la perspective du congrès socialiste de 2012, il dirige la campagne, finalement infructueuse, de Carme Chacón. Il est choisi peu après comme secrétaire général de la Présidence en Andalousie par José Antonio Griñán. Il est confirmé par Susana Díaz, dont il devient un très proche, en 2013. Après que Díaz a perdu le pouvoir en 2019, il retrouve un poste de fonctionnaire en Castille-La Manche.

Biographie

Máximo Ramón Díaz-Cano del Rey naît le à La Solana. Il est fonctionnaire territorial de la Junte des communautés de Castille-La Manche[1].

Parcours régional et parlementaire

Directeur général de la Culture de la Junte des communautés de Castille-La Manche entre 1991 et 1993, il est ensuite nommé gouverneur civil de la province de Cuenca en 1994, sur recommandation du président de la communauté autonome, José Bono[2]. Ce dernier le récupère pour son gouvernement en 1995, au poste de conseiller[alpha 2] aux Administrations publiques. Il abandonne ces responsabilités en 1996, mais revient dès 1997 comme conseiller, porte-parole du gouvernement, un rôle qu'il ne conserve qu'un an[3].

Il siège au Congrès des députés entre 1996 et 1997, puis de 2002 à mai 2004 en qualité de représentant de la circonscription de Cuenca. Entre 1998 et 1999, il est membre du Sénat sur désignation des Cortes de Castille-La Manche.

Personnalité nationale du PSOE

Très proche de Bono, il est choisi par ce dernier en mars 2000 pour occuper le poste de porte-parole de la commission politique présidée par Manuel Chaves, chargée de diriger le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) jusqu'à la tenue du XXXVe congrès fédéral[4].

Le , alors qu'il est conseiller à la Présidence du gouvernement de José María Barreda en Castille-La Manche, Máximo Díaz-Cano est nommé délégué du gouvernement dans la communauté autonome par le conseil des ministres de José Luis Rodríguez Zapatero[5]. Après l'alternance aux élections de 2011, le gouvernement de Mariano Rajoy le relève de ses fonctions lors du conseil des ministres du au profit de Jesús Labrador[6].

Dans la perspective du XXXVIIIe congrès du PSOE, il prend le parti de l'ancienne ministre de la Défense Carme Chacón, qui en fait en le coordonnateur de sa campagne, qui se révélera infructueuse[7]. Trois mois après la tenue du congrès, le président de la Junte d'Andalousie José Antonio Griñán le désigne secrétaire général de la Présidence[3].

Très proche de Susana Díaz

Maintenu dans ses responsabilités administratives par la successeure de Griñán, Susana Díaz, il fait partie de son cercle très rapproché. Il est ainsi perçu comme un prétendant au poste de secrétaire à l'Organisation du PSOE si Díaz en prenait le secrétariat général lors du XXXIXe congrès fédéral de 2017[2].

En septembre 2016, il gère personnellement la recueil des démissions des membres de la direction fédérale, dans le but avoué de provoquer sa dissolution et la formation d'une direction provisoire dont serait exclu le secrétaire général en titre Pedro Sánchez[8]. Bien que Díaz ait finalement perdu, il est désigné par celle-ci en juillet 2017 pour siéger au comité fédéral du PSOE sur le quota de la fédération andalouse[9].

À la suite de l'alternance à la tête du gouvernement d'Andalousie au profit du conservateur Juan Manuel Moreno en janvier 2019, Máximo Díaz-Cano lève sa mise en disponibilité de l'administration de Castille-La Manche, dont il réintègre les services[10].

Notes

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.

Références

  1. (es) « La ministra de Administraciones Públicas confirma en su puesto al Delegado del Gobierno en Castilla-La Mancha », El Economista, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Pedro de Tena, « La guardia pretoriana de Susana Díaz: Máximo Díaz-Cano del Rey », Libertad Digital, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Luis J. Gómez, « Griñán se lleva a Díaz-Cano a Sevilla a coordinar la Junta de Andalucía », La Tribuna, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Chaves cede a un diputado de la confianza de Bono la portavocía de la Gestora », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Barreda renueva a fondo su Gobierno en Castilla-La Mancha », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Jesús Labrador, nuevo delegado del Gobierno en Castilla-La Mancha », Europa Press, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Máximo Díaz-Cano será el coordinador de la campaña de Carme Chacón », Europa Press, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Isabel Morillo, « Díaz-Cano: el muñidor de la 'operación dimisiones' para echar a Sánchez », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « El manchego Máximo Díaz Cano, entre los 18 elegidos por Susana Díaz al Comité Federal del PSOE », El Digital CLM, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Antonio R. Vega, « El desalojo de Susana Díaz de la Junta se lleva por delante a Máximo Díaz-Cano, su mano derecha en Presidencia », ABC, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site du Sénat : VIe législature.
  • Fiche sur le site du Congrès des députés : VIe, VIIe et VIIIe législatures.
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