Lydia Bourguignon

Lydia Gabucci Bourguignon est née le 18 mai 1949 à Dijon, elle est maître en sciences, a été ingénieure à l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) puis a fondé avec son mari, Claude Bourguignon, le laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS)[1] qui est une entreprise de conseils agronomiques. Avec son mari, ils sont parmi les premiers à alerter sur la dégradation rapide des sols[2].

Biographie

Lydia Bourguignon, est née à Dijon le 18 mai 1949, elle est d'origine italienne. Pendant son enfance, sa famille n'a pas beaucoup d'argent, pas de moyen de transport, elle est souvent obligée de rester chez elle. Sa passion pour la nature vient de l'école, ses espaces de liberté étaient les jeudis après-midi quand avec sa classe, ils allaient se balader pour observer la nature et plus tard en classe secondaire, le lundi matin en cours de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), les élèves amenaient des plantes et les identifiaient[3].

Elle a par la suite, fait des études de biologie physiologie animale et végétale, elle a obtenu sa maîtrise en 4 années en faisant des cours du soir car elle a dû commencer à travailler très jeune pour gagner sa vie. Elle est ensuite entrée à l'INRA où elle a travaillé sur la qualité des aliments de l'homme[4]. C'est à l'INRA qu'elle rencontre Claude Bourguignon. Ensemble, ils seront fait officier de mérite agricole le 24 novembre 2016 par Stéphane Le Foll[5]. Ils quittent l'INRA pour fonder LAMS en 1989[1].

En 2010 avec Emmanuel Bourguignon, ils créent un domaine viticole Domaine Laroque d'Antan[6] à Cahors.

Famille

Lydia Bourguignon est mariée à Claude Bourguignon, dont le père est le psychiatre André Bourguignon et sa sœur l'actrice Anémone. Ils ont un fils Emmanuel[7] qui est associé au LAMS et une fille Hortense Bourguignon qui est directrice d’une salle de spectacle l’Ecrin à Dijon[8].

Recherches et travaux

Les recherches du couple Bourguignon sont basées sur la vie du sol[9],[10]. Ils démontrent que la destruction des sols a commencé à la suite de la Première Guerre mondiale et surtout après la Seconde à cause de l'utilisation massive d'engrais, d'azote, de phosphore et de potassium qui ont brûlé la matière organique et l'utilisation de tracteurs et de machines de plus en plus lourdes, qui ont compacté les sols, entraîné la perte de biodiversité de la faune qui permet l'aération et l'oxygénation des sols[11]. Ils préconisent l'arrêt du labour et de faire du semis direct sous couvert pour les céréaliers. Pour les maraîchers et vignerons, ils préconisent l'apport de compost et de bois raméal fragmenté (BRF)[12].

Distinctions

Lydia Bourguignon est faite officier du mérite agricole le 24 novembre 2016 avec son époux par le ministre Stéphane le Foll[5].

Publications

  • avec Claude Bourguignon, Le Sol, la terre et les champs : pour retrouver une agriculture saine, Paris, Sang de la Terre, « Les dossiers de l'écologie », 2008 et 2010, 223 p. (ISBN 9782869851887)
  • avec Claude Bourguignon, Manifeste pour une agriculture durable, Paris, Actes Sud, 2017, 70 p (ISBN 978-2-330-07598-9)

Filmographie

Lydia Bourguignon intervient dans plusieurs films/documentaires :

Notes et références

  • Portail de l’agriculture et l’agronomie
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