Luigi Fenaroli

Luigi Fenaroli est un botaniste et agronome italien (Milan, Bergame, ).

Biographie

Luigi Fenaroli fit ses études en agriculture à l’École supérieure d’agriculture de l’Université de Milan en 1921. Il participa à plusieurs expéditions botaniques pour compte de la Reale società geografica italiana (Société géographique royale italienne). En 1930 il visita l’Angola et dès 1932 à 1933 l’Amazonie brésilienne[1].

En 1933 il fut nommé vice-directeur de la Stazione sperimentale di selvicoltura (Station expérimentale de sylviculture) de Florence. En 1943 il entra dans l’Istituto sperimentale di pioppicoltura (Institut expérimental du peuplier) de Casale Monferrato (Piedmont). En 1946 il fut nommé directeur de la Stazione sperimentale di maiscoltura, établie par l’éminent agronome Tito Vezio Zapparoli. Il dirigea le Programme des maïs hybrides, en organisant les plans des champs expérimentaux (1948-1953) des hybrides américains introduits en Italie après la Deuxième Guerre mondiale. Il supervisa le programme de récolte des accessions des semences des variétés italiennes de maïs (1954-1955) et promut le programme de sélection des lignes pures, sous la coordination de son élève et ami Aureliano Brandolini[1].

Dès 1968 à 1974 il dirigea le nouvel Istituto sperimentale di assestamento forestale e alpicoltura (Institut de gestion des cultures alpines et des forêts de Trento.

Luigi Fenaroli développa une intense activité comme enseignant de la Faculté d’agronomie de l’Université de Milan et comme professeur provisoire de la ‘‘chaire ambulante’’ d’agriculture à Iseo. Il enseigna ‘‘Sylviculture tropicale’’ à l’Istituto agronomico coloniale (maintenant Istituto agronomico per l'oltremare de Florence et d’Agriculture sub-tropicale et tropicale à l’Université de Milan. Il fut chargé de l’enseignement de Botanique systématique et de Phytogéographie, Sylviculture et culture alpines aux Universités de Milan et de Piacenza[1].

Il fut invité à enseigner pour des universités étrangères. En 1946 il alla en Illinois, pour étudier l’amélioration génétique et la technique de production des hybrides de maïs et en 1964 il fut invité par le gouvernement canadien pour étudier l’amélioration génétique de la pomme de terre. Il présenta les résultats de ses études aussi en Égypte et au Japon[1].

Son activité scientifique est témoignée par 275 publications qui vont de la Phytogéographie à la Botanique systématique, à la Botanique des plantes des forêts à la flore et à la conservation de la nature. Plusieurs de ses travaux étudient et localisent des espèces endémiques de la région ‘‘Insubria’’ et la vie des montagnes et dans les forêts de l’Italie du nord[1].

Fen. est l’abréviation botanique standard de Luigi Fenaroli.

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Publications

Ses livres plus importants comprennent:

  • Il larice nelle Alpi orientali italiane ('Le mélèze des Alpes de l’Italie orientale, 1936), pour lequel il reçut le prix de l’Accademia d’Italia,
  • L’ambiente fisico-agrario dei paesi caldi (Le milieu physique-agronomique des pays chauds 1943)
  • Le Palme e la loro utilizzazione (Les palmiers et leur utilisation, 1945),
  • Il castagno (The chataîgnier, 1946),
  • Il genere Populus (Le genre Populus, 1946)
  • La flora delle Alpi (La flore des Alpes), 1956 et 1976
  • I Carex d’Italia (Les Carex en Italie, 1951),
  • Il genere Styzolobium (Le genre Styzolobium, 1952),
  • La vegetazione e flora delle prealpi lombarde (La végétation et la flore des préalpes lombardes),
  • Le Catalogus et les 4 Prodromi de la Flora Garganica (1966-1975).

Comme éditeur il publia les livres:

  • L’ Iconographia mycologica de Giacomo Bresadola (25+3 volumes, 1936, en collaboration avec G. B. Traverso),
  • La Flora illustrata delle Alpi e degli altri monti d’Italia (La flore illustrée des Alpes et des autres montagnes d’Italie) de Otto Penzig (1932),
  • Le traité sur le Colture tropicali d’ Oreste Campese (1937),
  • La Flora d’Italia du T.C.I., en collaboration avec Valerio Giacomini (1958),
  • La Dendroflora italiana: alberi (La flore des arbres italiens, 1976, en collaboration avec Germano Gambi et autres),
  • La Carta della vegetazione reale d’Italia (La carte de la végétation réelle d’Italie, 1969), pour le Ministère de l’agriculture et des forêts.

Il laissa un vaste héritage scientifique, y compris un Herbier et un recueil d'Archives photographiques. Son jardin des plantes, dans la municipalité de Tavernola Bergamasca, au bord du lac préalpin d’Iseo, garde une riche collection de plantes et culture exotiques.

Affiliations

Luigi Fenaroli a été membre des Académies suivantes:

  • Academia Colombiana de ciencias exactas, fisioquímicas y naturales, Bogotá (Colombie),
  • Instituto Ecuadoriano de ciencias naturales, Quito (Équateur),
  • Società di scienze naturali del Trentino Alto Adige, Trento (Italie),
  • Atheneum of science, arts and letters de Brescia et de Bergamo (Italie),
  • Accademia nazionale di agricoltura de Bononia (Italie),
  • Accademia italiana di scienze forestali de Florence (Italie).

Il opéra en qualité de:

  • président du Comité d’honneur de Giacomo Bresadola (Trento),
  • vice-président de la Fondazione per i problemi montani dell’arco alpino (Milan),
  • académicien du Club alpino italiano.

Voir aussi

Bibliographie

  • Luigi Fenaroli: botanico, fitogeografo, maiscultore (1899-1980), Actes de la Conférence de l’Université de Bergame 2006

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (it) Mario Motto, « Fenaroli Luigi in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it, (consulté le ).
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