Louise Laurin

Louise Laurin (née en 1935, morte à Montréal le à 77 ans[1]) est une éducatrice québécoise, militante du mouvement pour la laïcisation. Elle est surtout connue pour avoir fondé la Coalition pour la déconfessionnalisation du système scolaire et pour avoir été la première femme présidente du Mouvement national des Québécoises et des Québécois.

Pour les articles homonymes, voir Laurin.

Biographie

Son engagement politique commence en 1989 lorsqu'elle milite contre la déportation d'une famille turque. Elle est alors nommée personnalité de la semaine par le journal La Presse.

À partir de 1990, elle devient conseillère à la Commission des écoles catholiques de Montréal, étant retraité du domaine de l'enseignement. Elle s'engage dans le comité interculturel et fonde sa coalition pour la laïcité en 1993.

Indépendantiste convaincue, elle a présidé le Mouvement national des Québécois de 1994 à 1996. En 1995, elle devient la première vice-présidente du conseil de la souveraineté du Québec.

En 1996, elle reçoit le prix Condorcet. Son action politique a mené à la rédaction du Rapport Proulx (du Groupe de travail sur la place de la religion à l’école, 1997-1999) et à la promulgation de la loi 118.

En 2005, elle est nommée Patriote de l'année par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Elle meurt à 77 ans, le [1].

Notes et références

  1. Gabrielle Duchaine, « Laïcisation des écoles: Louise Laurin s'éteint », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
  • Portail du Québec
  • Portail de l’éducation
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.