Louis-Clair de Beaupoil de Saint-Aulaire

Louis-Clair de Beaupoil de Saint-Aulaire, alias comte de Sainte-Aulaire[1] est un homme politique français, né à Baguer-Pican le et mort à Paris le (à 76 ans)[2].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Aulaire.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Beaupoil de Saint-Aulaire.

Biographie

Blason des Beaupoil de Sainte-Aulaire

Après l'École des ponts et chaussées et l'École polytechnique (promotion X 1794), il entra dans le corps des ingénieurs géographes. En 1798, il épousa Mademoiselle de Soyecourt, petite-fille du prince de Nassau-Sarrebrück. Le couple aura deux filles. A la mort de sa première épouse, en 1808, il s'était remarié, en 1809, avec Mademoiselle du Roure. Il est chambellan de Napoléon Ier, puis préfet de la Meuse, le . Lors de la retraite de l'armée française, de nombreux blessés sont accueillis dans les hôpitaux de l'est de la France. Il quitte alors Bar-le-Duc, occupée, pour rejoindre Paris. Il est chargé de remettre une lettre particulière de la part de l'impératrice Marie-Louise, à M. de Metternich, au moment de l'abdication de Napoléon Ier. Il est nommé, par Louis XVIII, préfet de la Haute-Garonne en octobre 1814.

Membre du comité philhellène de Paris, il est élu membre de l'Académie française, à la suite d'Emmanuel de Pastoret, en 1841.

Il est nommé ambassadeur à Rome en 1831, à Vienne (décembre 1832 - septembre 1841)[3] et à Londres en 1841.

Il est le beau-père du ministre Élie Decazes.

Carrière politique

Il est élu à la chambre des députés le , pour le département de la Meuse. Il occupe se poste jusqu'au .

Le , il est élu comme député du Gard, il est réélu le . Il occupera se poste jusqu'au

Le , il est élu, de nouveau, pour le département de la Meuse, puis battu en .

Œuvres

  • Histoire de la Fronde, 1827, vol. 1 sur Google Livres & vol. 2 sur Google Livres
  • Considération sur la Démocratie, 1850.
  • Les derniers Valois, les Guises et Henri IV, 1854.
  • Traduction du Faust de Goethe, 1823.

Notes et références

  1. Le nom de cette famille est parfois orthographié Sainte-Aulaire, parfois Saint-Aulaire. Cependant, toutes les œuvres de ce personnage ont été publiées de son vivant signées sous le nom de comte de Sainte-Aulaire.
  2. « Assemblée nationale - Base de données historique sur les anciens députés », sur http://www.assemblee-nationale.fr/index.asp (consulté le )
  3. « Liste des ambassadeurs à travers les siècles », Ambassade de France à Vienne (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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