Louis Lemoine

Biographie

Soldat du roi devenu général de la République

Il entre en service le au régiment de Brie, il passe sous-officier en 1786, et capitaine des volontaires saumurois le . Le il est élu lieutenant-colonel en second au 1er bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire, et colonel le . Il participe à la bataille de Jemappes le , au siège de Maastricht en et à la bataille de Neerwinden le . Il est peu apprécié à cause de son caractère dur[2].

Il est promu général de brigade le . Il sert à l’armée des Alpes, puis à l’armée des Pyrénées orientales, et il est blessé à la bataille de Saint-Laurent de la Mouga le . Le il rejoint l’armée des côtes de Brest, et il est nommé général de division le à l’armée des côtes de l’Océan. Commandant du département de la Manche, il est affecté le auprès du général Hoche en vue de la préparation de l’expédition d’Irlande.

Le il assure la transition avec le général Hoche au commandement de l’Armée de Sambre-et-Meuse, et en avril il commande la 2e division de l’avant-garde de cette armée. Le il est de retour à Paris, et le il prend le commandement de la 17e division militaire, avant de rejoindre l’armée d’Angleterre le suivant. Le il est affecté à l’armée d’Italie, et en novembre il reçoit le commandement de la 2e division de l’armée. En il rejoint l’aile droite du corps d’armée du général Gouvion-Saint-Cyr, puis le le centre du corps d’armée du général Championnet. Il est mis en congé de réforme le .

Sous l'Empire et la monarchie

Remis en activité, il prend le commandement de la place de Wesel le [2], et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il est nommé commandant provisoire de la 25e division militaire, et le il commande les division d’infanterie du 2e corps de la Grande Armée. Le 1er septembre [1814, il est sans affectation et le roi Louis XVIII, le nomme officier de la Légion d’honneur le .

Pendant les Cent-Jours, il commande la 11e division d’infanterie du 3e corps d’observation des Pyrénées orientales le . Le , il commande la place de Mézières.

Il commande la place pendant le siège de Mézières par les forces de la Septième Coalition. Il continue de résister après l'abdication de Napoléon. La ville ne se rend que le 10 août 1815, et la citadelle, où s'est retirée la garnison, le 3 septembre[3].

Il meurt le , à Paris. Il repose au cimetière du Père-Lachaise 40e division, auprès de son ami Jean-Pierre Augereau, lieutenant général des armées françaises, baron d'Empire et frère du maréchal Augereau.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Nord, 5e et 6e colonnes.

Notes et références

  1. Base Léonore
  2. Port 1978, p. 355
  3. Karl von Damitz, Histoire de la campagne de 1815, tome 2, traduit de l'allemand, J. Corréard, Paris, 1841, p. 247-250.

Bibliographie

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (notice BnF no FRBNF34649310, lire en ligne)
  • Karl von Damitz, Histoire de la campagne de 1815, tome 2, traduit de l'allemand, J. Corréard, Paris, 1841,

Sources web

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