Louis Aimé Augustin Le Prince

Louis Aimé Augustin Le Prince, né à Metz le et disparu mystérieusement le , est un chimiste, ingénieur et inventeur français, l'un des pionniers du cinéma.

Louis Le Prince
Nom de naissance Louis Aimé Augustin Le Prince
Naissance [1]
à Metz, France
Nationalité Française
Décès Dijon, ou Paris en France
Profession chimiste, ingénieur et inventeur
Films notables Une scène au jardin de Roundhay,
Le Pont de Leeds,
Le Joueur d'accordéon

Biographie

Enfance

Il est le fils d'un militaire de carrière, officier de la Légion d'honneur, et le frère de l'architecte Louis Auguste Albert Leprince. Il grandit en passant beaucoup de temps dans l’atelier d'un pionnier de la photographie, Louis Daguerre, ami de son père. Il reçoit de Daguerre des leçons de chimie et il est initié à la photographie. Il pose en tant que modèle pour un Daguerréotype, la forme la plus ancienne de la photographie. Il étudie la peinture à Paris puis la chimie à l’université de Leipzig.

Angleterre et photographies

En 1868, il part vivre à Leeds dans le Yorkshire de l'Ouest en Angleterre après avoir été invité à rejoindre un ami d’université, John Whitley, dans la Whitley Partners of Hunslet (en), une entreprise de fondeurs de laiton fabriquant des valves et des composants. En 1869, il épouse Elizabeth Whitley, sœur de John et artiste talentueuse. En 1871, Louis et sa femme créent une école d’art appliqué, The Leeds Technical School of Art. Ils acquièrent une renommée dans l’art de fixer des photographies en couleur sur le métal et les poteries, ce qui les amène à réaliser les portraits de la reine Victoria et du premier ministre William Gladstone, portraits qui sont enfermés dans une capsule temporelle, construite par Whitley Partners of Hunslet, placée dans les fondations de l’obélisque de Cléopâtre sur les bords de la Tamise.

États-Unis et « photographies mobiles »

En 1881, Louis Le Prince part pour les États-Unis en tant qu’agent de la Whitley Partners, où il demeure avec sa famille après l’expiration de son contrat. Il devient manager d’un groupe d’artistes français. Durant cette période il continue ses expériences sur la production de « photographies mobiles ». Il fabrique un appareil photographique à seize objectifs, dont il dépose le brevet. Cet appareil photographique reprend une technique mise au point conjointement par le Français Étienne-Jules Marey et l'Anglais Eadweard Muybridge, celle de la chronophotographie, utilisant différents procédés pour décomposer, et ensuite étudier, les mouvements des êtres humains ou des animaux, et en général tout phénomène trop rapide pour être analysé par le regard (exemples : chute d'une goutte d'eau, explosions ou réactions chimiques). Le Prince recourt ainsi à seize optiques devant seize plaques de verre enduites de produit photosensible (collodion), dont les instantanés sont produits par une succession d'ouvertures et de fermetures ultra-rapides d'autant d'obturateurs. Après développement du négatif et tirage sur papier, ces chronophotographies peuvent être observées une par une.

Retour à Leeds et premiers essais de films

Leeds en Angleterre - une plaque commémorative

Après son retour à Leeds en 1886, Louis Le Prince construit et brevette le un appareil de prise de vues animées équipé d'un seul objectif, utilisant un ruban de papier non perforé, enduit de collodion, ainsi que le font à la même époque Étienne-Jules Marey en adaptant de telles bandes à son fusil photographique qui ne permettait jusqu'alors que 12 clichés sur plaque de verre ou Thomas Edison et son assistant William Kennedy Laurie Dickson. Comme eux, il fait des essais concluants à Leeds et surtout le dans la propriété de ses beaux-parents à Roundhay, un faubourg de Leeds, appelée Oakwood Grange Grange de la chênaie »). Il tourne ainsi deux ou trois secondes de photogrammes captant le mouvement de personnages en marche. Mais, comme Edison et Dickson, il ne peut arriver à projeter le fragile ruban qui de surplus est opaque (les frères Lumière, au début de leurs recherches en 1894, utiliseront eux aussi le ruban papier, sans chercher à le projeter).

Une scène au jardin de Roundhay : les 20 vignettes originelles, qu'il est impossible de voir ou projeter en mouvement (1888)

Le court métrage muet de 2 secondes, connu sous le nom d'Une scène au jardin de Roundhay, qui est une reproduction sur film 35 mm effectuée en 1930 à partir des photogrammes fixes de Le Prince, est l'un des premiers essais de films (avec ceux notamment du couple Edison-Dickson datant de la même année, titrés Monkeyshines), compte tenu de la date de décès () d’un des personnages qui y apparaît alors vivant. Vers la fin du même mois, Louis Le Prince utilise son dispositif pour photographier des tramways, des calèches et des piétons sur le pont de Leeds (Le Pont de Leeds) ainsi que son fils jouant de l'accordéon (animation ci-contre).

The accordion, images captées par Louis Le Prince.

Ces images sont-elles projetées sur un écran à Leeds, une par une, par une lanterne magique ? En tout cas, cette prétendue projection alimente encore de nos jours la thèse invérifiable de la première projection publique cinématographique, mais nul document ou témoignage, autre que celui des proches de Le Prince, ne sont venus depuis corroborer cette allégation[2]. À cette date, Le Prince est sans doute sur la bonne voie avec son appareil que l'on a baptisé « Mk2 », mais il lui manque, comme à tous les chercheurs, une étape, celle de l'invention en 1888 par l'Américain John Carbutt du film souple transparent en nitrate de cellulose, commercialisé dès 1889 par l'industriel américain George Eastman, sous la forme de galettes de 70 mm de large[3]. Le Prince, malheureusement, meurt ou disparaît avant la commercialisation de cette invention fondamentale qui met fin à la période que l'on appelle le précinéma.

Jacques Pfend, historien du cinéma, spécialiste de Le Prince, signale l’existence d'un courrier en date du , envoyé de Paris par Augustin Le Prince à son épouse, alors à New-York, dans lequel il confie l'état de ses travaux et cite en particulier une expérimentation à Paris, à l'angle de l'avenue Trudaine et de la rue Bochart-de-Saron, quelques jours auparavant. À ce courrier, Le Prince joint une série d'images prises successivement à la cadence de 32 images par seconde sur support film de gélatine, connue sous la désignation anglaise de Man Around the Corner (Un homme au coin de la rue).

La disparition inexpliquée

En septembre 1890, Louis Le Prince se prépare à retourner au Royaume-Uni pour breveter un appareil de projection, ayant prévu de se rendre ensuite aux États-Unis pour le promouvoir. Avant son voyage, il décide de retourner chez lui voir ses amis et sa famille, puis quitte Bourges le pour rencontrer son frère à Dijon. Le , il monte à bord d'un train pour Paris (comme le suggère un courrier de ses nièces à ses filles) ; à l'arrivée de ce train, on découvre qu'il n'y a nulle trace de Le Prince à bord[4]. On ne trouve ni corps ni bagage dans les voitures, ni le long de la voie. Aucune attitude étrange ou agressive n'est signalée parmi les voyageurs[4].

La police française, Scotland Yard et la famille, entreprennent des recherches exhaustives qui n'aboutissent pas. La réalité et l'ampleur de cette enquête ont depuis été remises en question, plusieurs historiens ayant échoué à retrouver dans les archives de la Police nationale le moindre dossier Le Prince, ou tout autre document relatif à l'affaire ; de plus, Albert Le Prince n'aurait pas déposé de main courante pour signaler la disparition de son frère[5]. Cependant, un imprimé émanant de la Préfecture de Police, daté de 1900, conservée à Memphis par la branche américaine des descendants de Louis Aimé Augustin Le Prince[6], fait état de l'échec des recherches (et corrobore ainsi leur existence)[7].

Quatre théories principales, relativement mal documentées et tenant davantage de l'hypothèse, ont été proposées pour expliquer les événements :

  1. Le suicide parfait
    En 1928, le petit-fils d'Albert Le Prince indique à l'historien Georges Potonniée que Louis Le Prince voulait se suicider, étant au bord de la faillite. Son suicide aurait été arrangé, afin que son corps et ses bagages ne soient jamais trouvés. Cependant, Potonniée note que les affaires de Le Prince étaient rentables, qu'il était fier de son invention, et qu'il n'avait de ce fait pas de raison de se suicider[8]. Ce n'est pourtant pas l'avis de tous les historiens. Christopher Rawlence, notamment, affirme que Le Prince était alors à court de ressources et criblé de dettes, et qu'incapable d'avouer à sa famille son incapacité à mettre au point un appareil de projection fiable pour l'exposition new-yorkaise, il aurait pu avoir intérêt à organiser sa disparition (suicide ou exil)[9].
  2. Disparition organisée par la famille
    En 1966, dans son Histoire comparée du cinéma, Jacques Deslandes affirme que Le Prince disparaît volontairement pour raisons financières et « convenances familiales ». Le journaliste Léo Sauvage précise cette théorie, ayant vu la note prise en 1974 par Pierre Gras, directeur de la bibliothèque municipale de Dijon : un historien du cinéma avait dit à Pierre Gras que Le Prince était mort à Chicago en 1898, « disparition volontaire exigée par la famille (homosexualité) ». Sauvage souligne l'invraisemblance de cette affirmation, et il n'existe aucune preuve dans les documents familiaux laissant penser que Le Prince ait été homosexuel[10]. D'autre part, les recherches visant à retrouver un Louis Aimé Augustin Le Prince dans les cimetières de Chicago n'ont pas abouti[11].
  3. Fratricide pour des questions d'argent
    En 1976, Jean Mitry propose, dans Histoire du cinéma, la théorie selon laquelle Le Prince aurait été tué. Mitry note que si Le Prince avait réellement voulu disparaître, il aurait aisément pu le faire avant ce voyage en train. Il trouve ainsi peu probable qu'il soit monté à bord du train à Dijon, et s'interroge de fait sur son frère Albert Le Prince, qui est la dernière personne à l'avoir vu vivant[12]. Léo Sauvage reprend cette hypothèse, suggérant qu'Albert Le Prince aurait voulu, par ce meurtre, empêcher son frère de dilapider l'héritage de leur mère[13]. Il semble en effet que la visite du à Dijon avait pour objet le règlement des problèmes liés à l'héritage maternel, laissé en suspens depuis 1887[14].
  4. Assassinat dû à la guerre des brevets (« Equity 6928 »)
    Christopher Rawlence étudie, parmi d'autres théories, celle de l'assassinat. Il commente les soupçons de la famille Le Prince concernant Edison à propos des brevets (Equity 6928) dans son documentaire La bobine manquante. À l'époque de sa disparition, Le Prince s'apprête à breveter son projecteur de 1889 au Royaume-Uni, et à quitter l'Europe pour la présentation officielle de l'appareil, prévue à New York. Sa veuve suspecte un acte criminel, bien qu'aucune preuve concrète n'ait jamais émergé (Rawlence se rabat de ce fait sur la théorie du suicide). De plus, à l'époque des faits, Edison ne s'intéresse plus aux recherches des autres, les siennes venant d'aboutir, après la mise en vente par Eastman de son support souple et la mise au point par Edison et Dickson du film 35 mm à 4 jeux de perforations rectangulaires dont il dépose les brevets internationaux en 1891. D'autre part, dans un crime, commandité ou non, le mobile est un des trois éléments fondamentaux (arme, corps, mobile), et l'on ne voit pas ce qu'Edison aurait gagné en supprimant Le Prince qui n'avait ni les moyens financiers, ni les moyens industriels de faire de l'ombre à l'inventeur et industriel américain. En 1898, le fils aîné de Louis Le Prince, Adolphe, qui a assisté son père lors d'un grand nombre de ses expériences, est appelé comme témoin par la Mutoscope Company qui avait commis la contrefaçon du Kinétoscope (appareil inventé et commercialisé par Edison, permettant de regarder individuellement par un œilleton les films tournés avec le Kinétographe). La Mutoscope, via l'invention de Le Prince, prétend prouver qu'Edison n'est pas l'inventeur de sa caméra, le Kinétographe. Lizzie (la veuve de Le Prince) et Adolphe y voient une opportunité de faire reconnaître les travaux du défunt, mais l'affaire se retournant contre la société américaine, reconnue coupable de contrefaçon, leurs espoirs sont déçus et abandonnés.

En 2018, Patrick Rebeaud a trouvé de nouvelles informations et de nouvelles pistes[15] :

Il a découvert que Le Prince a probablement fait le tout premier essai de sa caméra à Paris sur le terrain de la future usine d’électricité Edison, elle-même toute proche de la maison des Le Prince. Cela aurait pu attirer l’attention d’un membre de l’équipe Edison sur son invention.

Patrick Rebeaud a fait remarquer que  contrairement à la légende  l’éventuelle disparition lors du voyage dans le train Dijon-Paris n’est pas équivalente à un Mystère de la chambre jaune car les trains de l’époque  même directs  devaient s’arrêter régulièrement pour se recharger en eau et en charbon[16]. Il a aussi relevé que si les amis de Le Prince l’attendaient bien dans une gare parisienne, ce n’était cependant pas dans la gare d’arrivée du train Dijon-Paris contrairement à ce qu’on avait laissé entendre jusque là. Le Prince a donc pu disparaître en plein Paris, lors de son trajet solitaire entre la Gare de Lyon et la Gare du Nord.[15]

En ce qui concerne les nouvelles pistes pour expliquer la disparition, Patrick Rebeaud fait le rapprochement avec un train parti de Dijon le même jour en direction de Vallorbe ; train qui a été percuté très violemment en gare d’Andelot par un autre convoi, provoquant la mort de deux à quatre passagers (selon les sources). Cela conduit à cette hypothèse : Le Prince s’est trompé de train à Dijon. Il est monté dans celui qui l’a entraîné dans un accident mortel[15].

Autre hypothèse proposée par Patrick Rebeaud : Le Prince pourrait être le bourgeois ruiné qui a tenté (quelques jours après la disparition) de voler des émaux au Musée des Arts et Métiers à Paris. Ce voleur a refusé de donner son identité à la police pour ne pas nuire à sa famille. Il se trouve que Le Prince connaissait parfaitement les émaux et savait à qui les vendre[15].

Louis Le Prince est officiellement déclaré mort en 1897[17]. La photographie d'un noyé ressemblant à Le Prince, datant de 1890, a été découverte dans les archives de la police de Paris en 2003[18].

En 1902, deux ans après avoir témoigné à l'Equity 6928, son fils Adolphe Le Prince est retrouvé mort, tué d'une balle de revolver, alors qu'il chasse le canard sur Fire Island, près de New York.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Georges Sadoul, Histoire générale du cinéma - tome I, Éditions Denoël, Paris 1947-1975
  • Léo Sauvage, L’Affaire Lumière p. 157-167, Éditions Lherminier, Paris 1985 (ISBN 2-86244-045-0)
  • Christopher Rawlence, The Missing Reel. The Untold Story of the Inventor of Moving Pictures, William Collins Sons & Co., Ltd., Glasgow, 1989-90 (ISBN 978-0689120688)
  • Christopher Rawlence, Warum verschwand Augustin Le Prince ? Die mysteriöse Geschichte des Erfinders der bewegten Bilder, Verlagsgesellschaft, Köln, 1991 (ISBN 3-8025-2209-5)
  • Béatrice Nicodème, L’Énigme Leprince, Timée Éditions, 2008 (ISBN 9782354010881), et en édition numérique 2013.
  • Jacques Pfend, Louis Aimé Augustin Leprince, pioneer of the moving picture, and his family, Sarreguemines, auto-éditeur, (ISBN 978-2-9542441-9-8).
  • Federico Striuli: Louis Aimé Auguistin Leprince: la vita e il contributo technico-cientifico nel contesto della corsa all'invenzione del cinematographo.Thèse de recherche en histoire de l'art. Université de Vérone. 2015.[réf. nécessaire]
  • Louis Aimé Augustin Leprince,inventeur et artiste, précurseur du cinéma (par Jean-Jacques Aulas et Pfend Jacques) Revue 1895, N°32, .
  • L'empreinte de Louis Aimé Augustin Leprince dans l'histoire du cinéma (par Marie Cremaschi), 2013.[réf. nécessaire]
  • Travail à paraître sur Leprince par Irfan Shah (Leeds), 2019.[réf. nécessaire]
  • Travail à paraître sur Leprince par Laurel Avery, 2019.[réf. nécessaire]
  • Jean-Jacques Aulas et Jacques Pfend, « Louis Aimé Augustin Leprince, inventeur et artiste, précurseur du cinéma », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, no 32, , p. 9-74 (DOI 10.4000/1895.110, lire en ligne). 
  • Irénée Dembowski, « La naissance du cinéma : cent sept ans et un crime... », Alliage, no 22, (lire en ligne, consulté le ). 
  • Léo Sauvage, « Un épisode mystérieux de l'histoire du cinéma : La disparition de Le Prince », Historia, no 430 bis, . 

Filmographie

  • 1989 : The Missing Reel par Christopher Rawlence
  • 2015 : The First Film par David Wilkinson
  • 2019 : L'affaire Leprince, le cold case de l'histoire du cinéma par Patrick Rebeaud
  • 2019 : Way to Paris par David Barsony

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Archives Municipales de Metz », sur archives.metz.fr (consulté le )
    2. Un long métrage documentaire, prenant parti pour affirmer la primauté des films de Le Prince sur Edison et Lumière a été réalisé sous le titre The first film par David Wilkinson, avec la participation du comédien Tom Courtenay et du journaliste Joe Eszterhas, dont la "première" a eu lieu à Édimbourg en 2015
    3. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde éditions, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 15
    4. Dembowski 1995
    5. Aulas et Pfend 2000, §89-90.
    6. Aulas et Pfend 2000, §1.
    7. Aulas et Pfend 2000, §89 « Le chef du 1er Bureau de la 1re Division à l’honneur de faire savoir à Made [sic] Leprince, en lui retournant la photographie ci-jointe, que les recherches dont M. Leprince, Louis Aimé Auguste, son mari, a été l’objet dans le ressort de la Préfecture sont demeurées sans succès. »
    8. Dembowski 1995 : « 1928, Georges Potonniée avance une autre hypothèse[…] : – Augustin Le Prince s'est suicidé. Il était au seuil de la faillite. »
    9. Aulas et Pfend 2000, paragraphes 96, 102 et Notes bibliographiques ("Ouvrages et articles sur Leprince").
    10. Sauvage 1982, p. 45-51.
    11. Aulas et Pfend 2000, §95.
    12. Dembowski 1995 : « S'il en était ainsi, pourquoi n'a-t-il rien fait pour l'empêcher de réaliser son funeste projet, pourquoi n'a-t-il pas averti la police à temps ? »
    13. Sauvage 1982, p. 51.
    14. Aulas et Pfend 2000, §74,§102.
    15. L’affaire Leprince, le cold case de l’histoire du cinéma, film documentaire écrit et réalisé par Patrick Rebeaud, production Les Films d’un Jour.
    16. Interview de Patrick Rebeaud dans l’émission Historiquement vôtre de Stéphane Bern et Matthieu Noël sur Europe 1 : « Où êtes-vous ? On vous cherche partout ! » diffusée le 23 novembre 2020 et le 2 janvier 2021« Podcast », (consulté le )
    17. (en) Hannavy, John (éditeur), Encyclopedia of nineteenth-century photography, vol. 1, Londres, CRC Press, , 164 p. (ISBN 978-0-415-97235-2 et 0-415-97235-3, lire en ligne), p. 837
    18. (en) Stephen Herbert, « Louis Aimé Augustin Le Prince », Who's Who of Victorian Cinema (consulté le )

    Liens externes

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