Louis-Antoine Gaultier

Louis-Antoine Gaultier (1898-1970) est un général de l'armée française.

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 Louis-Antoine Gaultier
Naissance
Guelma (Algérie)
Décès
Toulon (France)
Origine Français
Allégeance France
Arme Légion étrangère
Grade Général de brigade
Années de service 19171955
Commandement Dépôt commun des régiments étrangers
(1945-1950)
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE
Autres fonctions Président de la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (1966-1969)

Carrière

Première Guerre mondiale

Il prépare le concours d'entrée de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr quand il est mobilisé en 1917. Affecté au 4e régiment de zouaves, il devient successivement caporal puis sergent et aspirant à la fin de la guerre.

Nommé sous-lieutenant le au 1er Régiment étranger, il restera à la Légion quasiment toute sa carrière.

Entre-deux guerre

Il sert alors en Algérie, puis au Maroc au 4e Régiment Etranger d'Infanterie.

Capitaine le , il quitte le Maroc et la Légion en mai 1939 pour une affectation au 91e Régiment d'Infanterie.

Seconde Guerre mondiale

Dès février 1940, il retrouve la Légion en recevant le commandement d'un bataillon du 11e régiment étranger d'infanterie pendant les combats de mai et .

Promu au grade de chef de bataillon le , il s'évade après la reddition de son corps d'armée et parvient à rejoindre la zone libre.

Il rejoint le 2e régiment étranger au début 1941 au Maroc. En 1943, muté au 3e régiment étranger, il rejoint, avec son unité, le Régiment de marche de la Légion étrangère. Chef d'état-major du régiment, il est promu au grade de lieutenant-colonel le . À la mort du chef de corps, il reçoit le commandement provisoire du régiment, de décembre 1944 à mars 1945 avant de le passer au colonel Olié.

Le , il est promu au grade de colonel au 21e Régiment d'Infanterie.

Après-guerre

En décembre 1945, il prend le commandement du Dépôt commun des régiments étrangers (DCRE) à Sidi-bel-Abbès. C'est sous son commandement et sous son impulsion que sera créé Képi blanc, le mensuel de la Légion étrangère.

Il quitte définitivement la Légion le , à la fin de son temps de commandement.

Il est alors nommé adjoint au général commandant la subdivision de Montpellier, avant de prendre sa retraite comme général, le .

Retraite

Le , il est élu président de la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE).

En décembre 1969, il quitte la présidence de l'association et décède en mars de l'année suivante à Toulon.

Distinctions

Il totalisait onze citations.

Il a écrit notamment :

  • C'est la Légion, Impression française, Marseille, 1972 (avec le colonel Jacquot)
  • Acte de foi dans la Légion étrangère

Sources

  • Division Histoire et patrimoine de la Légion étrangère
  • Magazine Képi blanc


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