Longère (agriculture)

Dans le Trésor de la langue française informatisé, on trouve la définition et l'exemple suivants : « Longère, subst. fém., Bande de terre ou de pré longue et étroite, en bordure d'un chemin ou d'un bois (Fén. 1970) ». « C'est aussi mon chemin pour rentrer au Fougeray (...) et tous deux (...) suivirent la longère de la forêt (Châteaubriant, Lourdines, 1911, p. 42). » (il s'agit de Monsieur des Lourdines d'Alphonse de Châteaubriant)[1].

Pour les articles homonymes, voir Longère (homonymie).

Marcel Lachiver, dans son Dictionnaire du monde rural (1997)[2], donne la même acception de « bande de terre, ou de pré, longue et étroite, en bordure d'un chemin ou d'un bois », pour le Poitou. André Pégorier reprend la même définition, raccourcie en « pièce de terre longue et étroite », pour le pays manceau[3].

Le Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l'Anjou (1908) donne pour « longère » la définition suivante : « Lisière, morceau allongé, bande longue et relativement étroite »[4].

Notes et références

  1. Définition du mot longère dans le TLFI.
  2. Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé, Fayard, 1997, p. 1048.
  3. André Pégorier, Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux, sur le site de l'IGN.
  4. A. J. Verrière, R. Onillon, Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l'Anjou, Germain et G. Grassin, vol. 1, 1908, p. 523.

Articles connexes

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