Liste des dirigeants du Grand Orient de France

Les dirigeants du Grand Orient de France portent, selon les époques ou durant certaines périodes de vacances, des titres différents comme : « grand maître, grand vénérable, grand conservateur, grand maître adjoint, président du Conseil de l'Ordre ».

Première Grande Loge de France

Grand-maître de la première Grande Loge de France qui devient le Grand Orient de France en 1773[1]

Avant 1871, 1er Empire, Restauration, IIe République, Second Empire

Dirigeants du Grand Orient de France avant 1871[2] :

1815-1852. Vacance de la grande maîtrise[n 2].

  • 1815-1821. Grand conservateur, puis grand maître adjoint en 1815, Pierre de Riel, marquis de Beurnonville.
  • 1821-1833. Grand maître adjoint, Jacques Alexandre Mac Donald 1er duc de Tarente.
  • 1833-1835. Grand conservateur, Antoine-Guillaume comte Rampon, général et pair de France.
  • 1835-1842. Grand maître adjoint, Alexandre Louis Joseph, comte de Laborde, député.
  • 1842-1846. Grand maître adjoint, Emmanuel Pons Dieudonné, comte de Las Cases, député.
  • 1847-1849. Grand maître adjoint, Laurent Bertrand, président du tribunal de commerce de la Seine.
  • 1849-1850. Représentant du grand maître, Marie-Auguste Desanlis, avocat à la cour de Paris.
  • 1851-1852. Grand maître adjoint, Saint-Albin Berville, avocat général à la cour d'appel de Paris.

En 1852. La grande maîtrise est rétablie.

1871-1940, IIIe République

En 1871, le titre de grand maître est remplacé par celui de président du Conseil de l'Ordre[3].

Dirigeants du Grand Orient de France sous la IIIe République[2] :

Depuis 1944, IVe et Ve République

Dirigeants du Grand Orient de France depuis 1944[4] :

1945 : le titre de grand maître est rétabli

Notes et références

Notes

  1. Il est durant le 1er empire à la direction effective de la totalité des obédiences et ordres maçonniques français.
  2. Le GODF, constate la vacance de la grande maîtrise de Joseph Bonaparte en 1815, qui n'a pas démissionné de sa fonction après son départ en exil.
  3. Le convent ayant propulsé une motion de censure à l’encontre du conseil de l'ordre de par l'élection anormale de Christian Hervé[5].

Références

  1. Collectif (préf. Daniel Keller), Les grands maîtres du Grand Orient de France : Du XVIIIe siècle à nos jours, Conform Edition, , 125  p. (ISBN 978-2-917075-72-2), p. 3.
  2. Alain Bauer et Pierre Mollier, 2012, p. 111-114
  3. André Combe 2007, p. 133.
  4. Alain Bauer et Pierre Mollier, 2012, p. 111-114, référence utilisée jusqu'en 2012.
  5. François Devinat, « Le Grand Orient se déchire pour son grand maître », sur liberation.fr, (consulté le ).
  6. François Koch, « Un frère chasse l'autre », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  7. François Koch, « José Gulino élu Grand Maître du GODF dans un fauteuil », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  8. François Koch, « Daniel Keller élu Grand Maître du GODF », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  9. François Koch, « Christophe Habas nouveau GM du GODF », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  10. François Koch, « Philippe Foussier nouveau Grand maître du GODF », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  11. François Koch, « Jean-Philippe HUBSCH, nouveau GM du GODF », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  12. Geplu, « JGeorges Sérignac nouveau Grand Maître du Grand Orient de France », sur hiram.be, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • André Combe, Les Trois Siècles de la franc-maçonnerie française, Paris, Dervy, , 258 p. (ISBN 978-2-84454-491-9).
  • Alain Bauer et Pierre Mollier, Le Grand Orient de France, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » (no 3607), , 1re éd., 128 p. (ISBN 978-2-13-058866-5)

Articles connexes

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