Linverville

La paroisse de Linverville se trouvait au Sud du bourg de Gouville sur la route de Blainville-sur-Mer

Linverville (Livervilla 1175) tire son origine du nom anglo-saxons Leofhere[1] accolé au suffixe vile, nom en ancien français signifiant « domaine rural » issu du latin villa rustica

Remarques : Le passage de [i] à [ɛ̃] dans Liver- > Linver- correspond à une nasalisation spontanée. Le nom de personne scandinave Liðvarðr convient aussi bien sur le plan phonétique : Liðvarðr > Liver- par effacement régulier de [ð] et fermeture de la voyelle devant [r].

Les seigneurs de Linverville avaient été les Louvel avant d’être les de Ver[2].

Puis le fief revint à nouveau aux Louvel, seigneurs de Montmartin, qui le gardèrent jusque sous Louis XIV où ils vendirent leur manoir de Linverville et le domaine à la famille de Bordes de Folligny qui les conserva jusqu’à la veille de la révolution[2].

En 1792, chacune des trois paroisses de Linverville, Montcarville et Gouville-sur-Mer est dotée d’un maire assisté d’un officier public et les trois registres paroissiaux sont clos officiellement. Il faut attendre 1795 pour que la réunion des trois paroisses constitue une seule commune : Gouville.

Linverville comptait 339 habitants en 1793[4].

Un des trois bateaux ex-voto dans l'église Saint-Ouen

• Église Saint-Ouen : on peut admirer un magnifique vitrail de la "Pêche Miraculeuse" ainsi que trois bateaux ex-voto[5]. Les piliers et les arcades qui soutiennent la tour, placée entre chœur et nef, appartiennent au style roman. Les arceaux de la voûte tombent sur des consoles ou modillons, figurant des têtes humaines. C'est la seule partie de l'église qui offre quelque intérêt[6].
• Corps de garde ou cabane vauban datant de 1744[7]
• Le château des forges construit par Jean-Gilles Legoupy (1791-1866), commandant de garde nationale de Paris

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