Limiteur de vitesse

Un limiteur de vitesse de voiture, un dispositif limiteur de vitesse ou un système de limitation de vitesse sert au conducteur à programmer une vitesse maximale pour maîtriser le risque d'excès de vitesse.

Par définition, cette fonction n'est pas un régulateur de vitesse dont la fonction est tout autre, même si les logos et boutons peuvent se ressembler ou se situer à proximité. Suivant les modèles de véhicules, certains véhicules n'ont que le limiteur, d'autres n'ont que le régulateur, d'autres ont les deux[1].

Le réglage du limiteur de vitesse est souvent fait par le conducteur bien que ce ne soit pas toujours le cas, comme sur les camions par exemple.

Histoire

En 1992, au niveau de la communauté européenne, le limiteur de vitesse apparaît dans la directive 92/24/CEE du Conseil, du 31 mars 1992, relative aux dispositifs limiteurs de vitesse ou à des systèmes de limitation de vitesse similaires montés sur certaines catégories de véhicules[2].

« La fonction de limitation de vitesse ou le dispositif limiteur de vitesse doivent être tels que la vitesse du véhicule sur route ne varie pas en cas de pression sur l'accélérateur alors que le véhicule roule à la vitesse fixée »

 directive 92/24/CEE du Conseil, du 31 mars 1992

Dès le 6 juillet 2022 pour les nouveaux types de véhicules et dès le 7 juillet 2024 pour les véhicules neufs (nouvelle immatriculation) la présence d'un limiteur de vitesse dans la voiture est obligatoire dans l'union européenne[3].

Réglementation

Le Règlement (UE) n ° 214/2014 de la Commission du 25 février 2014 reconnaît deux concepts:

Dénomination et normes
Dénomination Norme
Dispositifs limiteurs de vitesseDirective 92/24/CEE
Systèmes de limitation de vitesse des véhicules
  • Règlement (CE) no 661/2009
  • Règlement no 89 de la CEE-ONU


Le limiteur est homologué selon un cahier des charges international (règlement de Genève n°89 (série CEE-ONU)[4],[5].

Véhicule équipés

Les constructeurs européens de Citroën[6], BMW[7], Mercedes Benz[8], Peugeot[9], Renault[10], Tesla[11] ainsi que certains modèles de voitures et de fourgonnettes Ford[12] et Nissan sont équipés de limiteurs de vitesse contrôlés par le conducteur ou disponibles en option. Ces limiteurs peuvent être réglés par le conducteur à la vitesse désirée. le limiteur peut être inhibé ou dépassé si nécessaire parfois en appuyant fortement sur l'accélérateur.

Sur certains véhicules équipés de boite automatique, le limiteur peut rétrograder à travers les vitesses automatiques pour maintenir la vitesse maximale.

Systèmes d'adaptation intelligente de la vitesse

Plus récemment, des nouveaux systèmes évitent au conducteur d'avoir à saisir cette information, le véhicule étant capable de lire la vitesse écrite sur des panneaux ou de retrouver la vitesse en vigueur en géolocalisant le véhicule. Cette nouvelle fonction est connue sous la dénomination Intelligent speed adaptation, Sistema di adattamento intelligente della velocità ou systèmes d'adaptation intelligente de la vitesse Le Règlement (UE) 2019/2144 du Parlement Européen et du Conseil du 27 novembre 2019 est adopté en juin 2019, pour entrer en vigueur dès le 6 juillet 2022 pour les nouveaux types de véhicules et le 7 juillet 2024 pour les véhicules neufs (nouvelle immatriculation) mais le fonctionnement exact de ces système n'est pas encore connu[13].

« L’adaptation intelligente de la vitesse a les exigences minimales suivantes:
a) il est possible au conducteur d’être informé, par l’intermédiaire de la commande d’accélérateur, ou par l’intermédiaire d’une réaction efficace, appropriée et prévue à cette fin, que la limite de vitesse applicable est dépassée;
b) il est possible d’éteindre le système; des informations sur la limite de vitesse peuvent continuer d’être fournies et l’adaptation intelligente de la vitesse est en mode de fonctionnement normal à chaque activation du commutateur principal du véhicule;
c) la réaction appropriée et prévue à cette fin est fondée sur des informations relatives aux limitations de vitesse obtenues par l’observation des panneaux et signaux routiers, sur la base des signaux de l’infrastructure ou de données de cartes électroniques, ou les deux, disponibles à bord du véhicule;
d) la possibilité qu’a le conducteur de dépasser la vitesse du véhicule suggérée par le système n’est pas affectée;
e) leurs objectifs de performance sont fixés de manière à éviter ou à réduire au minimum le taux d’erreur en conditions de conduite réelles. »

 Règlement (UE) 2019/2144 du Parlement Européen et du Conseil du 27 novembre 2019

Références

  • Portail de l’automobile
  • Portail des camions
  • Portail de la moto
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.