Limelette

Limelette (Limlete en wallon) est une section de la ville belge d'Ottignies-Louvain-la-Neuve située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.

Limelette

Paroisse Saint-Géry
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province du Brabant wallon
Arrondissement Nivelles
Commune Ottignies-Louvain-la-Neuve
Code postal 1342
Zone téléphonique 010
Démographie
Gentilé Limelettois(e)
Population 5 388 hab. (01/01/2018[1])
Géographie
Coordonnées 50° 40′ nord, 4° 34′ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brabant wallon
Limelette
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Limelette
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Limelette

    Avec 5 388 habitants au , Limelette est la troisième section la plus peuplée de la commune, derrière Louvain-la-Neuve et Ottignies, et devant Céroux-Mousty[1].

    Toponymie

    Limelette veut dire « Petit Limal », référence au village de Limal tout proche.

    Héraldique

    Son blason est d'or à 3 coqs de gueules. Il se retrouve sur le blason de la commune d'Ottignies-Louvain-La-Neuve.

    Le blason de la commune d'Ottignies-Louvain-La-Neuve

    Histoire

    En raison de la topographie et de son implantation, la gare d'Ottignies, et ses voies de marchandises, sont en partie situées à Limelette. Dans les années 1920, un dépôt de locomotives, désormais disparu, est réalisé à cet endroit.

    Durant la seconde guerre mondiale, de nombreux bâtiments, dont l'église furent détruits par le bombardement aérien du [2],[3],[4],[5] qui affecta aussi Limal et Ottignies. Ce raid s'inscrivait dans le programme allié de destruction de l'infrastructure logistique allemande et visait les installations ferroviaires du nœud des lignes Bruxelles-Namur et Louvain-Charleroi[6] et plus particulièrement la gare d'Ottignies, son dépôt de locomotives et la cinquantaine de locomotives allemandes qui s'y trouvaient[7]. Il fut annoncé par la radio anglaise au cours de la journée : « SEINGITTO (Ottignies à l'envers) mourra ce soir »[8]. Ce bombardement « en tapis », mené par 196 avions alliés, largua 1 500 à 2 000 bombes sur une zone allant de Moriensart à Limal et fit 84 victimes dont 41 à Limelette[6],[7]. Les fusées des éclaireurs ayant manqué leur cible, les bombardiers firent de nombreuses victimes civiles[9] mais fort peu de dégâts aux installations ciblées.

    Personnalités liées à la localité

    Voir aussi

    Notes et références

    1. Mairie d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, « Informations générales - Service Population - État-civil », sur www.olln.be
    2. Panneau explicatif apposé dans le collatéral gauche de l'église
    3. Sylvia Noble-Bossicard, L'histoire de Limelette, Ottignies et Céroux-Mousty, Éditeur Noble-Bossicard, 1983, p. 21
    4. Plaque de bronze placée à la tête du gisant
    5. Bernadette Streel, « Église paroissiale (Église Saint-Géry) », Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne,
    6. Charles Scops, Ottignies à travers les âges. Notes historiques Ottignies, 1970, p. 124
    7. M.Dem. et D.F., « 20 avril 1944, raid sur Ottignies », L'Avenir,
    8. Paul Pilloy-Cortvriendt, Curtis Sancti Stephani - Guide inventaire de Court-Saint-Étienne, Editions Philsteph, p. 122
    9. Dominique Fransolet, « 20 avril 1944, 84 victimes : un film », sur www.lavenir.net (consulté le )
    10. Ariane Bilteryst, « Canal+ : Myriam Leroy, de Limelette à Paris », L'Avenir, (lire en ligne)
    • Portail du Brabant wallon
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.