Ligne de Marignac au Pont-du-Roy

La ligne de Marignac au Pont-du-Roy était une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique électrifiée dès l'origine, de type tramway rural, longue de 15 kilomètres.

Ligne de
Marignac au Pont-du-Roy

La gare de Pont-du-Roy, au début de l'exploitation de la ligne
Pays France
Historique
Mise en service 1914
Fermeture 1953 1954
Caractéristiques techniques
Longueur 15 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification V  - Hz
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Station de Sain-Béat Lagerle

Elle avait son origine à Marignac (Haute-Garonne), devant la gare de Marignac - Saint-Béat pour terminer au Pont-du-Roy (ou Pont-du-Roi) (commune de Fos (Haute-Garonne)), à l'entrée de la vallée du Val d'Aran et à proximité de la frontière avec l'Espagne.

Mise en service en 1914, la ligne est fermée partiellement en 1953 et totalement en 1954.

Concession

Au mois de , le conseil municipal de Saint-Béat émet un vœu pour la construction d'un chemin de fer à voie étroite reliant Marignac à un terminus près de la frontière espagnole[1]. Les ingénieurs émettent un avis favorable à sa construction et indiquent qu'au vu du trafic probable, elle pourrait être classée dans les lignes à construire du département[1].

L'obstacle majeur relevé, est l'opposition probable du ministre de la guerre qui a jusqu'à maintenant opposé un refus aux projets de lignes de pénétration en Espagne[1]. Dans sa séance du , le Conseil général de Haute-Garonne émet un avis favorable à une démarche pour obtenir l'autorisation de construction de la ligne auprès du Ministre de la guerre[1]. Lors de la session d', le Préfet indique à l'assemblée qu'il a écrit au Ministre de la guerre le et qu'il y a deux projets soumis à l'enquête d'utilité publique (arrêtés des 8 et )[2].

Le premier, présenté par M. Ponsolle, domicilié 43 boulevard de Beauséjour à Paris, fait le choix d'un tramway électrique et le second, présenté par MM. Picquet, Rochette et Capdeville, domiciliés rue de Provence à Paris, opte pour un chemin de fer à vapeur[2]. La réponse du Ministre de la guerre, courrier du , est positive : du fait d'accords récents entre la France et l'Espagne sur les liaisons ferrées internationales, il ne s'oppose plus par principe et réserve cependant ses conditions éventuelles lors de la présentation des avant-projets aux conférences mixtes règlementaires[2].

Exploitation

La ligne est mise en service en 1914[3].

La fermeture intervient en deux étapes : la section comprise entre Saint-Béat-Carrières et le Pont-du-Roy, longue de 11 km est fermée en 1953 et la section comprise entre Marignac - Saint-Béat et Saint-Béat-Carrières, longue de km, en 1954[3].

Notes et références

  1. Site gallica.bnf.fr, Chemin de fer électrique de Marignac au Pont-du-Roi, dans Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Garonne, 1905, pp. 98-100 intégral (consulté le 19 novembre 2011).
  2. Site gallica.bnf.fr, Tramway de Marignac-Saint-Béat au Pont-du-Roi, dans Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Garonne, 1906, pp. 42-43 intégral (consulté le 19 novembre 2011).
  3. « Liste des chemins de fer secondaires : Haute Garonne (31) », sur Fédération des amis des chemins de fer secondaires (FACS), (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • « Le Tramway du Val d'Aran (Haute-Garonne) », Chemins de fer régionaux et tramways, FACS et UNECTO, no 276, .
  • Michel Biaugeaud,, Le tramway de Marignac au Pont du Roy : Marignac, Saint-Beat, Arlos, Fos, Melles, Pont du Roy ; Les grands projets de lignes ferroviaires transpyrénéennes par les Pyrénées centrales au XIXe siècle ; La surprenante histoire du tunnel de Viella, M. Biaugeaud, coll. « À la découverte du patrimoine commingeois », , 285 p.

Article connexe

Liens externes

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