Liéhon

Liéhon est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Liéhon

Église Saint-Maurice.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Messin
Maire
Mandat
Patrick Clause
2020-2026
Code postal 57420
Code commune 57403
Démographie
Gentilé Liéhonais, Liéhonaises
Population
municipale
119 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 02″ nord, 6° 15′ 31″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 291 m
Superficie 5,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faulquemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Liéhon
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Liéhon
Géolocalisation sur la carte : France
Liéhon
Géolocalisation sur la carte : France
Liéhon

    Géographie

    Communes limitrophes de Liéhon
    Chérisey Pontoy
    Goin Silly-en-Saulnois
    Vigny Buchy

    Liéhon se situe à une vingtaine de kilomètres de Metz, près de l'aéroport régional. Il est traversé par le Jâ, un ruisseau qui prend sa source près de Silly-en-Saulnois, le village voisin. Le point d'altitude le plus haut de Liéhon se situe à 291 m d'altitude.

    Urbanisme

    Typologie

    Liéhon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Liéhons (1290) ; Lichon (1350) ; Lihon (1465) ; Libon (XVIIe siècle) ; Liélion (1610) ; Lirhon (1756) ; Lieheim (1915-1918 et 1940-1944).

    Histoire

    À l'époque des Gallo-romains, une voie reliant Reims et Strasbourg suivait le parcours de la NP 55 actuelle (elle était apparemment incertaine à partir de l'embauchement du chemin D 52 vers Pontoy).

    Liéhon était un lieu de cure pour les religieux malades en 1268. Sa paroisse fut érigée en cure, le . Elle avait pour annexe Pluche et dépendait de l’abbaye Saint-Symphorien. La paroisse de Liéhon fut donc le siège d'une cure de l’archiprêtré de Nomeny, qui avait pour annexes Silly-en-Saulnoy, Chérisey et la ferme de Larry.

    Liéhon absorbe Larry entre 1790 et 1794.

    Avant 1802, Liéhon appartenait an canton de Goin, puis après 1802 jusqu’à 2015, elle appartint au canton de Verny.

    Liéheim

    De ce fait, Liéhon est devenu Lieheim, selon une fausse étymologie. En effet, il remonte à un probable archétype celtique fréquent *Licontio ou *Ligontio, comme le Lion à Vitrolles (Leontio 1166), Lihons-en-Santerre (Leontium 1100); Lion-devant-Dun ; Lyons-la-Forêt, etc. Aucun rapport donc avec -haim > -ham, -hain > -heim.

    • À l'issue de la Première Guerre mondiale en 1918, ces toponymes reprennent leur version d'avant 1871.
    • Tous les toponymes sont germanisés après l'annexion de 1940 reprenant la plupart du temps leur forme de 1918 ou parfois une autre. Ils sont à nouveau francisés en 1945.

    Larry

    Appelé aussi Larey et Lary.

    On connaît l’existence d’une localité nommé « Larry » sur le ban actuel de Liéhon, dès le début du XIIe siècle (haut Moyen Âge) et elle est attestée comme siège d’une seigneurie au XIIIe siècle. La partie résidentielle ruinée de la villa gallo-romaine (découverte lors de la construction d'une piste sur l'aéroport régional Metz-Nancy) sert de cimetière à la population essentiellement paysanne. Au XVe siècle, Larry devenu « Lairey » n’était plus qu’un hameau de cinq feux.

    La souveraineté de la commune a été détenue par le royaume de France jusqu’en 1789. Le village appartenait au canton de Goin.

    La fin de Larry

    Le village de Larry a été réunis avec Liéhon entre 1790 et 1794, peu après la Révolution française (1789).

    La ferme de Larry

    Une ferme a été construite sous son nom et au même endroit (a peu près). Elle se situe à 1 km sud de Liéhon, et c’était une annexe de la mairie du village. La ferme fut détruite en 1892.

    Fêtes et traditions

    À Liéhon, il y a toujours eu des fêtes au village. La fête du village a lieu à la Saint-Maurice. Le maire invite les villageois à un pot à la mairie.

    Dans les années 1980, la fête du « tue-chien » se manifestait pour célébrer la fin de la moisson, le . Presque tout le village se mobilisait. Il y avait des stands, des jeux de quilles, des cochons au lait et à la broche, des tombolas, des soirées dansantes…

    Aujourd’hui, il y a le feu de la Saint-Jean qui se manifeste dans beaucoup de villages pour célébrer l'été. Dans le village, c'est une fête très attendue. Ce sont les jeunes de Liéhon qui s'en occupent en grosse partie. Un gros tas de bois est allumé à la tombée de la nuit. Les enfants font des pétards et des feux d'artifice tout au long de la soirée et les adultes mangent, regardent le feu flamber et dansent jusqu'au bout de la nuit (pas toujours).

    Depuis longtemps, des crécelleurs marchent dans le village en faisant du bruit pour remplacer les cloches qui sont parties le Jeudi, le Vendredi saint et le samedi. Ce dernier jour avant pâques, ils vont sonner aux portes du village pour que l'on récompense leur bon travail en bonbons et chocolats.

    À l'église Saint-Maurice, des messes y sont régulièrement célébrées. Sa restauration a eu lieu en 2009-2010.

    Blasonnement

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1794   Pierre Naude    
    1812 1813 Nicolas Fournier    
    mars 1983 En cours Patrick Clause    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2018, la commune comptait 119 habitants[Note 3], en augmentation de 11,21 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    280241254229250225200210186
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    180179173162157166169143122
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    11810710686839483101118
    1990 1999 2004 2009 2014 2018 - - -
    123129129107109119---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Édifice religieux

    • Église Saint-Maurice 1577, refaite en 1881 : base romane du clocher.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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